Alcandre

le lecteur par un procédé de mise en abyme : faisant jouer une pièce de théâtre à Clindor dans laquelle ce dernier est condamné à mort, cela sous les yeux de son père qui, comme le public, croit voir la continuité de la vie de son fils conté par Alcandre le magicien. Corneille réussit son illusion totale en ne dévoilant qu'à la fin de la pièce que Clindor exerce le métier de Comédien et que cette pièce ne relate donc pas la réelle vie de Clindor. On comprend donc qu'ici si le metteur en scène dévoile

intrigues mythologiques peu crédibles comme celle de Phèdre de Racine où Phèdre tombe amoureuse de son beau-fils et finit par se suicider à cause de sa mort, ou celle de Médée de Corneille, où elle tue ses propres fils. On rerouve aussi un magicien, Alcandre, dans L’Illusion Comique de Corneille, et autres éléments irréels. Les règles des trois unités du théâtre classique en font plus. Même si leur but est de faire une pièce plus réaliste, le fait qu’une histoire comme celle de Phèdre ait lieu en 24

s’éloignent de plus en plus du réel en ayant recours à l’imaginaire. On observe l’apparition de spectres dans de nombreuses pièces de Shakespeare ou encore dans Don Juan, de Molière. Dans l’Illusion Comique, de Corneille, le dramaturge met en en scène Alcandre, le personnage principal de cette pièce, qui est un magicien. De même, la tragédie classique met en scène des personnages nobles et héroïques qui tentent de faire face à la fatalité d’un destin qui les conduit le plus souvent à la mort ou au malheur

comprendre avec des exemples. Mise en abyme : exemple Au théâtre L’illusion comique de Corneille est un exemple de mise en abyme au théâtre. Dans cette pièce, Clindor et Isabelle jouent le rôle de deux acteurs qui jouent un rôle, tandis que Pridamant et Alcandre jouent le rôle de spectateurs. L’Illusion comique nous donne donc à voir une pièce de théâtre dans une pièce de théâtre ! Dans le roman Les Faux-monnayeurs d’André Gide est un exemple incontournable de mise en abyme dans le roman. Dans Les Faux Monnayeurs

peut parfois être perdu parmi les différents personnages, les différentes actions, comme c’est le cas lorsqu’on lit L’Illusion Comique, de Corneille. Lorsqu’on regarde sa représentation, on peut voir se dessiner les différentes strates de la pièce : Alcandre et Pridamant au premier plan, au second, le passé de son fils et ses aventures puis en dernier plan son présent, c'est-à-dire son métier d’acteur avec la tragédie dans laquelle il joue. La représentation de la pièce permet de clarifier les choses

étant conscients que nous ne courons aucun danger à les vivre. C'est ce qu'Anne Ubersfeld appelle, dans Lire le théâtre, « l'illusion dé négation». Paradoxalement, l'illusion nous permet d'accéder à la vérité du sentiment, comme le montre le Mage Alcandre, dans l'Illusion comique de Corneille, par un effet de mise en abyme: en découvrant que la mort de son fils Clindor est en fait le dénouement d'une pièce dans laquelle il jouait, le père découvre la force de son amour pour son enfant. Le théâtre

exemple, présente une révélation inattendue : le spectateur comme Pridamant croient que Clindor et Isabelle sont véritablement devenus les sujets du puissant Florilame et que Clindor, tombé dans un guet-apens, meurt tragiquement. Mais le magicien Alcandre lève alors le voile : tout ceci n'était que théâtre, Clindor et Isabelle sont devenus comédiens après la fin de l'acte IV et représentaient une tragédie. Par une subtile mise en abyme, les personnages jouaient un rôle au cœur même de la comédie

mariage.10Alcandre, PridamantP e rassuré de svr son fils en sécurité. A ne lui montre ps leur fuite ms plutôt lorsque les amoureux ont une meilleure condi°, 2 a + tard.V1Alcandre, PridamantP s’étonne de la beauté d’Isabelle. Lise marche derrière elle. Alcandre ordonne à P de sortir derrière lui.2Isabelle, LyseClindor trompe I av la princesse Rosine, une voisine. L dit à I que les hommes trompent pr se faire bien voir mais I e en colère. Clindor arrive, il suivait I.3Clindor, Isabelle, LyseC s’énerve car

Ceci a partage ainsi l'humour de deux époques différentes. La touche moderne est parfaitement définit dans la première scène où Maëlis joue le rôle de Pridamant, le père de Clindor. Dans cette scène, elle est spectatrice du tour quel lui montre Alcandre, un grand magicien qui tend à lui montrer la vie de son fils qu'il n'a pas vu depuis fort longtemps. La notion de spectatrice a été volontairement accentuée de manière plus moderne pour tirer tout le comique de cette scène mais également pour la

baroque sera aussi beaucoup marqué par « L’illusion Comique » de Corneille, pièce de théâtre complètement basée sur l’irréel. En effet un père, Pridamant, cherche sont fils, Clindor, qu’il n’a pas vu depuis dix ans. Il va rencontrer un magicien, Alcandre, qui va lui promettre de voir son fils. Cette pièce est intéressante cette fois non pas du point de vue de l’excès mais de l’irréel. En effet elle est une véritable métaphore puisque le magicien représente le metteur en scène et Clindor et ses compagnons