Alcandre

l’amour» et «comme votre valeur, votre prudence est rare» ou il emploie un ton des plus ironique. Conclusion L’action ne progresse pas du tout sauf l’amorce d’une vague intrigue amoureuse, où l’amoureux d’Isabelle est présenté comme un rival. Alcandre présente le personnage de Clindor aux yeux de son père et de ceux du spectateur. On se demande quelle est la fonction de Matamore. Il y a un effet de surprise lorsqu’on découvre Clindor en valet. C’est une scène de pure comédie où la théâtralité

au même titre que le spectateur de L’Illusion comique, pourquoi pas mise en abyme ? III) Acte V scène 5 Plaidoyer pr le théâtre : Corneille, par la voix d’Alcandre, se livre à un éloge du théâtre par ailleurs assez méprisé au XVIIème siècle. Alcandre met en avant l’importance pour le dramaturge d’avoir des mécènes qui aiment et protègent le théâtre. Cette attention place le théâtre au rang de grand art. Le théatre est idolâtré non seulement par Paris mais aussi par les provinces. Il touche «

L’Illusion Comique créée n 1635. la scène 5 de l’acte V, Pridamant croit son fils mort après qu’Alcandre lui a montré le pectacle de sa déchéance. Un rideau se lève : Clindor et ses compagnons se partagent a recette de leur représentation ! Alcandre révèle l’illusion et, par son éloge du héâtre, convainc Pridamant des vertus de cet art. Ce dénouement est double puisqu’il répond à l’exigence réformatrice du théâtre en ransformant Pridamant en même temps qu’il offre aux spectateurs un éloge

a écrit des des pièces de théâtres tel que L'illusion comique en 1635. Cette pièce joue sur la fantaisie et l'illusion caractéristiques du baroque en faisant jouer du théâtre à l'intérieur d'une oeuvre de théâtre. Pridamant consulte un magicien, Alcandre pour connaître où se trouve son fils Clindor. Grâce à un coup de baguette magique, Pridamant assiste à la vie de son fils. Cet extrait se situe au moment où Clindor se fait tué par Eraste, un officier de Florilame qui courtise sa femme et où Pridamant

mais les dialogues des acteurs sont aussi dits à l’ intention du public. * Perso porte-parole de l’auteur, directement adressé au public. EX : Illusion Comique Acte V, scène 5 : dans la dernière scène de l'œuvre, l'apologie du théâtre que fait Alcandre s'adresse autant à Pridamant qu'au spectateur DIALOGUES Oppose plusieurs énonciateurs Chaque perso défend position. Arguments . identification Ex dialogue argumentatif : Sganarelle et son maitre Dom Juan, l’un croit en sciences, l’autre religion

apparaît en France, en Espagne, en Hollande, en Angleterre et en Allemagne. On peut donc dire que le baroque est un mouvement européen. g) Matamore représente le baroque par son coté burlesque. C’est un personnage excessif et hypertrophié. Alcandre représente le baroque par le fait que c’est un magicien. C’est aussi un double symbole du dramaturge. Clindor représente le baroque par le fait qu’il revalorise le théâtre, comme on le fait avec d’autres arts au XVIIème siècle.

allons étudier est extrait d’une pièce de Pierre Corneille représentée pour la première fois en 1636, L’Illusion comique10, comédie en cinq actes et en vers. Les spectateurs voient un vieux père, Pridamant, venir consulter un savant magicien, Alcandre, sur le sort de son fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps. L’homme de l’art se livre alors à une évocation : d’un coup de baguette magique, il fait surgir des images animées et Pridamant assiste au déroulement des faits et gestes de

le lecteur par un procédé de mise en abyme : faisant jouer une pièce de théâtre à Clindor dans laquelle ce dernier est condamné à mort, cela sous les yeux de son père qui, comme le public, croit voir la continuité de la vie de son fils conté par Alcandre le magicien. Corneille réussit son illusion totale en ne dévoilant qu'à la fin de la pièce que Clindor exerce le métier de Comédien et que cette pièce ne relate donc pas la réelle vie de Clindor . On comprend donc qu'ici si le metteur en scène dévoile

règles classiques permet la naissance de pièces totalement décalées avec notre réalité. Giraudoux crée ainsi Ondine, où se côtoient créatures fantastiques et humaines dans une sorte de conte tragique ; il utilise le même procédé que Corneille avec Alcandre dans l'Illusion comique et provoque à l'aide d'un prestidigitateur un effet de théâtre dans le théâtre. Jean Cocteau réécrit pour sa part le mythe d'Œdipe dans La machine infernale, une pièce totalement irréaliste. Auteur contemporain, Eric-Emmanuel

v.221 à 256 ; du début à « Qui puisse constamment vous refuser son cœur. » (Clindor) Introduction Présentation de l’extrait : Nous sommes au début de l’illusion créée par Alcandre pour rendre compte à Pridamant du devenir de son fils. D’une certaine manière il s’agit de l’exposition de la seconde intrigue de la pièce. Elle permet de découvrir le personnage de Matamore au service duquel se trouve Clindor. Le mage l’avait déjà annoncé aux v.194 à 200 (I,3) Problématique : Dans quelle mesure le