Alternance Et Cohabitation

devant le Parlement l’est aussi le Président de la République lorsqu’il y a convergence ou concordance entre les majorités présidentielle et parlementaire. Le Gouvernement n’est véritablement autonome au sens parlementaire du terme qu’en période de cohabitation. Une originalité de nos institutions réside ds leur adaptation a des contextes politiques différents puisque nous avons pratiqué l’alternance droite/gauche, ce qui est normal, mais aussi la coexistence au sommet de l’Etat entre un Président et

l’initiative vient donc du Premier ministre ; l’expérience montre que celui-ci se contente souvent de suggérer a posteriori, pour respecter les formes, une révision déjà annoncée par le Président. Mais il ne peut en être ainsi qu’en dehors des périodes de cohabitation (v. p. 32). Le Président a le choix entre deux voies : - soit celle suivie obligatoirement en cas d’initiative parlementaire : accord des assemblées sur un texte identique suivi d’un référendum; - soit, après le vote des assemblées , il convoque

l’éducation civique) de la République et de la démocratie. L’étude s’appuie sur quelques images significatives. L’exercice du pouvoir suscite des contestations : -dans la rue : crise de mai 1968 On s’attachera à la période 1981-1986 (la première alternance) et aux politiques menées. -dans les urnes : depuis 1981, les élections apportent l’alternance La société française a connu de profondes évolutions : -l’immigration la transforme L’étude met en évidence le rôle des migrations dans la croissance

tutelle politique jusqu’alors pesante. Cette politique connaît une brusque inflexion au début de l’année 1984 pendant la cohabitation. Sous la pression d’une vague libérale et pour parer à toute accusation sur le thème des libertés, le gouvernement, dont le regard est désormais fixé sur les élections législatives de mars 1986, cherche à s’assurer, dans la perspective d’une cohabitation qui semble inévitable, des positions de repli dans l’audiovisuel. La machine s’emballe sans qu’aucune réflexion théorique

l’assemblée nationale. 3. Le Gouvernement 1. L’organisation du gouvernement Formation et démission * Constitution gouvernement se fait en deux étapes * La nomination du premier ministre (19 premiers ministres depuis constitution dont 3 en cohabitation) * Choix des ministres fait par le président de la Rép. Sur proposition du premier ministre. Nombre de ministres n’est pas imposé par la Constitution ni de parité. * Article 8 de la constitution : « président Rép met fin au fonction

En France, il n’y a pas que le président qui a du pouvoir, le 1er ministre en a aussi : c’est un dualisme inégalitaire. Il y a une nécessaire complémentarité d’action donc le système devient un peu plus parlementaire pendant les périodes de cohabitation. DG a eu comme 1er ministre Debré : un des pères fondateurs de la Vème République. Debré ne veut pas être contrarié dans la pratique présidentialiste de la Vème République, il pensait voir un régime parlementaire or DG va interpréter les

avec une majorité parlementaire opposée, c’est la cohabitation. Paragraphe.3 : le présidentialisme refusé : la cohabitation : A. Les éléments de définition : La cohabitation est un phénomène politique complexe qu’on peut juger de deux manière soit c’est la preuve sont capables de s’adapter mais on peut aussi l’analyser comme un véritable dévouement des institutions qui conduit à une dyarchie néfaste au sommet de l’Etat. Def : la cohabitation est la coexistence d’un pt de la Rép et d’une majorité

entamée donc rien n’aurait empêché que l’on se contente de convoquer le congrès. A partir de 1986, on subit directement la conséquence du décalage temporel entre le mandat présidentiel et le mandat des députés, donc il y a en 1986 et 1993 une cohabitation qui dure deux ans. La situation est encore plus marquée en 1995, Chirac a pris un engagement vis-à-vis de la majorité parlementaire élue en 1993 puis dissout finalement en 1998. Fin juin 2000, le texte de révision est approuvé par

l'opposition pour contester la loi de la majorité. Période que 1981 à 1995. François Mitterrand élu, l'alternance arrive au pouvoir. En 1986 surgit la cohabitation, c'est à dire que les députés sont majoritairement de droite face au Président de gauche. En 1988 Mitterrand est réélu, il dissous l'assemblé . En 1993, cohabitation de 93 à 95. Alternance successive. Le conseil majoritairement à droite à dû juger des lois de la gauche. Vis et verca. Le Conseil est un juge ou une assemblé politique ?Le

naturellement l’auteur à se poser la question des liens qui existent entre manifestants et élections : y a-t-il substitution ou plutôt alternance ? Ainsi, les élections susceptibles d’entraîner un changement politique national, sembleraient faire chuter l’activité protestataire, et d’autre part, que les enjeux électoraux aient, depuis l’expérience de la première cohabitation, perdu leur pouvoir de mette entre parenthèses le recours à la rue, comme si les attentes vis-à-vis du jeu électoral avaient affaibli