Ambivalence Du Rire

- Paradoxalement, par leur immobilité et la bouillie que réclame Nagg, malgré leur vieillesse, ils pourraient être assimilés à des bébés (le rapport filial normal est alors inversé, ce qui est intéressant par rapport au temps et à son ambivalence : « La fin est dans le commencement… » 89). ð Au final, c’est un couple qui est en train de se désagréger. Ils semblent n’avoir existé en tant que couple que dans le passé, par leurs souvenirs, et demeurent dans le ressassement et

statue (utilisation de la machinerie). • Dans cet acte Dom Juan reçoit une série de menaces: l'avertissement comique de son valet puis le refus du pauvre, l'affrontement guerrier et enfin un présage de la mort. Dom Juan montre son ambivalence car il fait preuve de corruption mais également de courage. De son côté Sganarelle fait preuve à la fois de l'acheté et de solidarité envers son maître. Acte IV synthèse : • Personnages : Dom Juan, réfugié chez lui et refusant

1. Le théâtre comme lieu de l'émotion. Mot « théâtre » renvoie d'abord à un lieu magique, au partage d'une émotion (spectacle collectif). 2. Présence sur scène des acteurs. Comédien = être de chair, donne vie au texte, au personnage. Émotion du rire (Molière) ou des larmes (tragédies, Racine...) 3. Rôle du metteur en scène. Étape du processus de création théâtrale. Grands dramaturges souvent metteurs en scène de leur propre texte. Importance accrue des metteurs en scène « professionnels » au

Plaire/Instruire 2 – Plaire et Instruire : Double intention du Fabuliste. 1 – L'enseignement moral. Intention didactique – mettre en évidence les travers des hommes. Corriger les vices, Molière «Castigat ridendo mores» = La comédie corrige les mœurs par le rire. La Fontaine à pour cible la sottise, l'envie et le vice. Siècle des moralistes, mise en évidence d'une satire sociale – Vanité. Leçon en 2 étapes. - Honnêteté récompensée - Malhonnêteté punie 2 – Le plaisir

Perception exacerbée de la musique et de la lumière  - Obtenir une sensation d’ivresse "l’ivresse cannabique"  - Communication entre consommateur (ambiance détendue)  - Déconnexion légère de la réalité  - Besoin irrépressible de bavarder et de rire.  - Euphorie et disparition des inhibitions  - Conscience accrue de soi  - Augmentation de la créativité  - Augmentation de l’appétit  - Traitement de la douleur (cancer, sida…)  - Anxiolytique      - Somnifère  - Antiglaucomateux  

l’apologie de la traite. C’est cette ambivalence, condition même de l’Ironie, qui va faire la difficulté de son repérage dans l’œuvre de Rabelais. En effet le lecteur de Rabelais s’affronte sans cesse au problème du sens de l’œuvre dans un contexte polysémique. Son œuvre est essentiellement polyphonique, en ce qu’y entrent en résonnance, s’y confondent, s’y mêlent différentes paroles, différents registres, des tons différents qui provoquent une ivresse linguistique, un rire qui ne peut s’arrêter, mais qui

* Le rouge est universellement considéré comme le symbole fondamental du principe de vie (sang, feu, soleil, mal…)=> évoque la force, la puissance, l’éclat. Comme toute couleur, elle a son ambivalence. Le rouge clair est diurne, mâle, tonique, qui incite à l’action, couleur de l’ardeur, couleur de l’érotisme triomphant. Le rouge foncé est nocturne, femelle, plus secret, tourné vers l’intérieur, évoque le mystère de la vie. Le rouge est une couleur qui alerte (signalisation). C’est la couleur qui

commune : pour l'un la mort, pour l'autre, la liberté. Le « je » d'Iphicrate triomphe : « Si je ne me sauve... » « mais je suis en danger... ». Le 'je' d'Arlequin ne cesse d'affirmer cette différence : 'je vous plains, mais je ne saurais m'epêcher d'en rire'. Iphicrate tente de reconstituer le 'nous' d'origine par la forme de son discours, mais Arlequin montre le divorce en rompant le dialogue par une chanson badine. -Le 'ici' autorise de nouveaux rapports de force que le langage doit marquer. La didascalie

l’humanité entière : « Pauvres générations humaines je ne vois en vous qu’un néant ?/Quel est, quel est donc l’homme qui obtient plus de bonheur qu’il en faut pour paraître heureux, puis cette apparence donnée, disparaître de l’horizon ? » Cette ambivalence qui semble essentielle au personnage d’Œdipe est aussi celle qu’évoque Pasolini pour se décrire lui-même : « il forte scrittore è un sfinito zingaro »4. L’antithèse est double : entre la puissance de l’écrivain immobile à sa table de 
  

peuples par les auteurs. Les romanciers et conteurs seraient alors les « professeurs des peuples » car mettant devant eux la transfiguration du réel en sorte qu'ils voient, pour les bons lecteurs en tout cas, les idées et enjeux de l'œuvre. Or « rire est le propre de l'homme » dit Rabelais. Il faut donc tenter de faire passer des idées par le biais de la comédie ou de l'ironie mais aussi par toutes sortes de récit puisque le but est d'instruire en divertissant. Ainsi, en tant que procédé étendu