Âme sœur

souvenir comme une présence diaphane dans leur appartement. Son désespoir le fait plonger dans une sorte de « no man's land » existentiel. Dégoûté par son personnage, il aspire à vivre une nouvelle histoire, à repartir à zéro, étant prêt à vendre son âme et à se raser la moustache pour redevenir le débutant qu'il fut. Or il reçoit une lettre adressée à Richard Glen, le pseudonyme jamais révélé sous lequel, à l’âge de dix-huit ans, Dominique et lui, qui était jeune khâgneux, avaient écrit à quatre mains

enfin se marier. Toute cette histoire accompagnée d'une sœur jalouse, d'une tante folle et d'un père peu autoritaire. Ce passage (vers 1189 à 1234) provient d'un registre lyrique: en effet, nous constatons une forte présence du « je ». Il parle de la conception du mariage qu'ont Armande et Clitandre. Avant, Clitandre était amoureux d'Armande mais Armande rêvait d'un amour courtois et platonique alors il l'a laissée pour Henriette, la sœur d'Armande. Armande en est très jalouse et essaie de dissuader

« Une allée du Luxembourg » de Nerval montre aussi le lien entre lyrisme, amour et chagrin : il dit «c’est peut-être la seule au monde / Dont le cœur au mien répondrait », signifiant qu’il ressent que cette « jeune fille / Vive et preste » est son âme sœur, mais « le bonheur passait – il a fui », la jeune fille est partie. Deuxièmement, la poésie à comme vocation d’aspirer à la perfection de la beauté, certes un recherche d’un idéal : la dévotion à un idéal n’est rien d’autre que l’amour. Platon

grands parents qu’il ne pourra jamais oublier. Pour Nelligan c’est cette armoire qui lui fait ressentir ce genre d’émotion. L’armoire dans la photo reliée à ce poème est très ancienne et qui dit ancien dit souvenir. Mon âme : Finalement le dernier poème que j’ai choisi s’appelle Mon âme. Ce poème d’Émile Nelligan est sans doute un des meilleurs pour décrire la nostalgie qui habite l’auteur. En effet, il mentionne que son enfance étai plus agréable et celle-ci lui manque terriblement. « Ah! Retournons

aimée, invitation au voyage : "Mon enfant, ma soeur" (5 syllabes) : contradiction, impossibilité apparente , paradoxe, (on ne peut pas être à la fois le père et le frère) , il faut comprendre ce vers au sens symbolique. La femme aimée (Marie Daubrun ?) est une "âme soeur", une soeur d'élection ; il s'agit d'un amour idéalisé, spiritualisé. Cf. : "Pour rafraîchir ton coeur, nage vers ton Electre !" Electre est la soeur d'Oreste. L'amour épuré développe la fraternité des esprits

massacrent et brûlent le village et les villageois. La sœur adorée de Jeanne la cache dans un placard et lui fait un rempart de son corps. Jeanne est alors le témoin horrifié, tétanisé, impuissant et traumatisé à vie du massacre de cette sœur qu’elle adore, éventrée d’un coup d’épée puis violée contre la porte du placard par un soldat anglais aviné sous le regard de ses complices attablés. Un dégoût viscéral des anglais s’installe alors dans son âme. Elle peine à donner un sens et à faire la part des

3 I- La femme ou l’incarnation du mal 6 A- La femme et la chute B- L’incarnation du mal C- Baudelaire et le dandysme 6 9 13 II- La femme idéale A- L’idéal B- La mère C- Les veuves et les vieilles femmes III- La sœur A- Le muse familière B- Le Lesbos C- L’incarnation de la sœur : Marie Daubrun et Mariette 15 15 18 21 23 23 25 27 Conclusion 31 Bibliographie 33 2 Introduction La contribution de Charles Baudelaire à la poésie française est incommensurable. Qu’il soit le dernier poète romantique

l'extase langoureuse 2. Je devine, à travers un murmure 3. Il pleure dans mon coeur 4. Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses 5. Le piano que baise une main froide 6. C'est le chien de Jean de Nivelle 7. O triste, triste était mon âme 8. Dans l'interminable 9. L'ombre des arbres dans la rivière embrumée Paysages belges 10. Walcourt | 11. Charleroi 12. Bruxelles. Simples fresques. 13. Bruxelles. Chevaux de bois. 14. Malines 15. Birds in the night Aquarelles 16

connaissez vous ? Trimer sans relâche, toute la journée, pour un salaire de misère, pendant sept ans qui lui noirciront l’âme, et le pousseront peut-être à recommencer, mais volontairement, comme une vengeance ! Vous le condamnez à la criminalité ! Lui, une âme pure, noircit par un jugement trop dure, un jugement trop sévère ! Vous le condamnez a toute une vie de malheur et de préjuger ! Mais il n’est pas la seule victime ! Pensez à ses neveux, messieurs les jurés ! Ses neveux, qui sont comme ses enfants 

Dont avril est le seul bien. Il suffit que tu t'en ailles Pour qu'il ne reste plus rien. Tu m'entoures d'Auréoles; Te voir est mon seul souci. Il suffit que tu t'envoles Pour que je m'envole aussi. Si tu pars, mon front se penche ; Mon âme au ciel, son berceau, Fuira, dans ta main blanche Tu tiens ce sauvage oiseau. Que veux-tu que je devienne Si je n'entends plus ton pas ? Est-ce ta vie ou la mienne Qui s'en va ? Je ne sais pas. Quand mon orage succombe, J'en reprends dans