Amor fati

lesquels conserver et lesquels éliminer que pour retrouver ce qui fait l'armature de cette ordonnance du monde. Les désirs sont alors l'expression humaine du Destin stoïcien, et peut - être faudrait- il dire de l'accomplissement des désirs qu'il est amor fati. Accomplir tous ses désirs serait une bonne règle de vie dans l'exacte mesure où ces désirs sont discernés par la raison, comme expression de l'ordre de la nature. L'accomplissement des désirs naturels reviendrait à accepter et à approuver cet

equidem, nec uana fides, genus esse deorum. degeneres animos timor arguit. heu, quibus ille iactatus fatis! quae bella exhausta canebat! si mihi non animo fixum immotumque sederet               15 ne cui me uinclo uellem sociare iugali, postquam primus amor deceptam morte fefellit; si non pertaesum thalami taedaeque fuisset, huic uni forsan potui succumbere culpae. Anna (fatebor enim) miseri post fata Sychaei               20 coniugis et sparsos fraterna caede penatis solus hic inflexit sensus animumque

des puissances ≠ goût du pouvoir = volonté qui ne veut pas être affaiblie par les regrets, les remords. Comment atteindre le grand style ? - Eternel retour : veux-tu encore cela une fois et une quantité innombrable de fois. - sagesse : amor fati, ne rien vouloir d’autre que ce qui est. Sartre (1905 – 1980) : Toute pensée qui n’aboutit pas à s’interroger sur l’être n’est pas une pensée valable différence entre : l’être de la chose : en soi l’être de l’homme : pour soi = liberté

le héros, et le surhomme. Il serait illusoire, voir même superficiel de faire une définition complète de ce qu’est le surhomme. C’est pourquoi nous nous attarderons principalement à l’importance que Nietzsche accorde à la solitude ainsi qu’à l’amor fati (amour du destin). À travers cette présentation, j’ose croire que rapidement nous verrons d’un côté toute la présence du mythe dans la philosophie de Nietzsche, et surtout d’un autre, la nécessité du mythe dans cette quête du surhomme. Pour y arriver

« modernes », c’est-à-dire les romantiques, font si volontiers les personnages de leurs œuvres. Le héros romantique est un être déchiré par conséquent affaibli par ses passions intérieures. III. Une pensée inédite du salut : la doctrine de l’amor fati (l’amour de l’instant présent, du « destin »), l’ « innocence du devenir » et l’éternel retour. Les doctrines du salut sont à ses yeux une expression achevée du nihilisme, c’est-à-dire, de la négation de « l’ici-bas bien vivant » au nom d’un prétendu

: -UM, -I  LATIN arma, armorum DẺRIVẺ FRANÇAIS  PLUR. les armes l'armature aurum, auri l'or aurifère bellum, belli la guerre belliqueux castra, castrorum  PLUR. le camp (fortifié) consilium, consilii encastrable conseiller fatum, fati l'assemblée ; la décision ; le conseil le destin forum, fori le forum le for intérieur imperium, imperii officium, officii le pouvoir ; le commandement ; impérial l’empire la tâche ; le devoir l’office periculum, periculi le risque ; le danger

accepter son destin, remplir au mieux nos obligations formulées par la nature ↳ Source de nos malheurs = révolte envers ce que la nature nous a donné ⇾ tomber dans le vice et dans le malheur ↳ Concept latin “amor fati” = “amour du destin ou de la fatalité” (fatalité = providence au sens de nécessité naturelle) ⇾ attitude du sage / coïncide dans la joie (enchainement des causes / effets) ↳ Réussir à obéir à la loi de la nature par la

destin est en son pouvoir. Apprenti-sage, qui est en conversion ; Sage sait se placer du point de vue du tout. Il conçoit que tout ce qui arrive comporte une nécessité, y compris, les choses injustes qui lui arrivent=> acquiescement au destin (amor fati) * Le destin chrétien qui lie le destin des indi à une intervention divine, une grâce ou une non-grâce. * Forme contemporaine du destin : si on supprime tout recours à dieu (force arbitraire et aveugle) une idée stoïcienne, le tragique

en le sachant clairement impossible – même si, bien entendu, on peut se tromper et croire possible ce qui ne l’est pas. Quelles sont les conséquences de cette attitude fondée sur l’intelligence pour le bonheur ? On voit que ce détachement , cet « amor fati »6 est à l’opposé du divertissement que Pascal évoque et dénonce. Il ne s’agit pas de fuir la réalité et de se mentir à soi-même. L’homme perd ici l’ivresse du divertissement, mais il en évite aussi les impasses et les déceptions puisque le divertissement

première fois que l’on prenne une décision pour lui. Le matin de la condamnation à mort, il se dit que, quitte à être condamné à mort autant espérer avoir la meilleure mise à mort possible. Bien que s’approchant beaucoup du stoïcisme et de son « amor fati » (cette citation provient de Friedrich Nietzsche mais s’approche beaucoup du mode de pensée stoïcien), le fait d’accepter son destin, pas de façon obéissante ou résignée mais un amour, une acceptation de son destin, dans tout ce qu’il à de bon ou