Amour Et Barbelés

qui se retire et nous laisse nus. Nous marchons, les pieds drapés dans de vieux tissus. Nos mains ne voient plus l'avenir nos mains sont devenues inutiles. En nous le feu bute contre la pierre. Que de peuples ont connu notre exil avec baluchons et barbelés ils ont vécu sur la terre des autres ils ont prié un dieu absent ils ont pleuré une patrie perdue les enfants ont craché sur les larmes. Nous marchons dépouillés non par vertu mais par nécessité nos objets nous suivent et nous narguent notre histoire

meurent victimes de monstrueuses expériences "scientifiques" testées par les docteurs du IIIe Reich. Portant le triangle rose sur leur uniforme de prisonnier, entre 5 000 et 15 000 détenus homosexuels périssent derrière (ou parfois jetés contre) les barbelés des camps nazis. En France, le gouvernement de Vichy fait passer l'âge de consentement à 21 ans pour les relations homosexuelles, un décret qui se reprit par l'administration De Gaulle à la Libération le 8 février 1945. Une Libération qui a un goût

• Zucco, gangrené par la solitude, en quête permanente de reconnaissance à travers ses actes, semble souffrir de son absence d'amour. Paradoxalement, la " gamine ", marquée par une vie en marge - fugues, viol, violence familiale - reporte ce même amour sur celui qui l'a, apparemment, enfin remarquée. Zucco ne croit plus en l'Autre, et la " gamine " ne croit plus qu'en Zucco. La solitude accompagne la folie. Le rejet de la Dame (parce qu’elle pleure) confirme cette idée : il ne peut supporter de savoir

• Zucco, gangrené par la solitude, en quête permanente de reconnaissance à travers ses actes, semble souffrir de son absence d'amour. Paradoxalement, la " gamine ", marquée par une vie en marge - fugues, viol, violence familiale - reporte ce même amour sur celui qui l'a, apparemment, enfin remarquée. Zucco ne croit plus en l'Autre, et la " gamine " ne croit plus qu'en Zucco. La solitude accompagne la folie. Le rejet de la Dame (parce qu’elle pleure) confirme cette idée : il ne peut supporter de savoir

«tirailleurs annamites [...] la coloniale» : c'est l'infanterie coloniale que la France constituait avec des hommes de ses colonies (en Asie, des Annamites (voir page 88), c'est-à-dire des Vietnamiens) - «barbelés» : les concessions ont pris des mesures défensives et se sont entouréees de barbelés dès les premières menaces d'insurrection, l'année précédente. Page 29 - «bourreau» : c'est un singulier collectif car, depuis les émeutes de février, de nombreux bourreaux, armés du sabre et entourés d'escouades

nocif pour l’équilibre de ses enfants, car une petite fille construit son univers affectif grâce à l’amour de sa mère. Le fait qu’elle soit sadique envers ses filles et qu’elle redoute leur féminité, engendre chez elles une haine et, néanmoins, un amour très fort pour celle qui est un modèle et une icône primordiale pour se construire et assumer leur transformation physique (à savoir leur mère). Cela entraîne la haine d’une partie d’elle-même, et un manque d’estime de soi ainsi qu’une peur de grandir

l'oubli" (101), est condamné à la mort lente dans le camp et sera ainsi neutralisé; "le fleuve, détourné de son lit initial, ... a perdu la direction de la mer." (211-2). Il ne semble rester aux vaincus, dans leur impuissance, derrière leurs fils de fer barbelés, qu'''une immense lassitude" (191), qu'''une immense indifférence" (195). Mais, à la fin du roman un espoir de changement s'annonce, "la fin du cauchemar et l'aube d'une ère nouvelle" (217). Cette perspective d'un optimisme prudent est accentuée

de négocier avec Alboury : il veut à tout prix éviter que la vérité soit connue. Mais celui-ci refuse de quitter les lieux avant d’avoir obtenu ce qu’il demande, ce qui l’amène à rencontrer Léone à plusieurs reprises. La jeune femme lui déclare son amour devant Horn, et lui conseille d’accepter la contrepartie financière qu’on lui offre. Alboury crache au visage de Léone et s’obstine. C’est l’impasse : Horn et Cal tentent alors d’organiser le meurtre d’Alboury, mais c’est finalement Cal qui sera exécuté

famille? Cette idée de famille est elle différente dans sa réalité? 10 I Une enfance d'aujourd'hui 3 pages 51 à 59 *le midi de la France: le sud de la France au vrai: à vrai dire, en réalité rongées: abîmées, en mauvais état, détruites fils de fer barbelés: fil métallique avec des pointes accueil: manière de recevoir, réception hagards: inquiétants, désagrèables, l'air fous fusèrent: passé simple du verbe fuser, sortir, éclater fourrure: vêtement en peau d'animal au poil long t'en fais pas: ne t'inquiète

Jugement : omniscient Lexique : vocabulaire plus riche et varié, expressions contemporaines, anglicismes, séquences plus crues Temps des verbes : passé : raconte un fait vécu. Thèmes de la satire : religion, science, indépendance, égoïsme, famille, amour (coup de foudre), modestie, simplicité, capitalisme Lieux selon la feuille bleue : restaurant, dépotoir, campagne, ville, ciel; opposition très flagrante entre la ville et la campagne (2 personnages élevés dans des milieux différents); lieux à fuir