Andromaque Bienséance

Pyrrhus est une discussion avec Oreste, pendant cette rencontre Pyrrhus prend la défense de Astynax et de sa mère Andormaque. C’est par définition une bonne action, mais n’oublions pas que c’est sa captive. De plus, il est promis à Hélène, défendre Andromaque est un affront. Dans la troisième scène, il laisse Oreste voir Hélène, mais dans un but tactique. En effet, il espère secrètement qu’ils repartent ensemble. L’acte premier se termine sur la première rencontre entre Pyrrhus et Andormaque. Il commence

accents dans l'alexandrin peut changer le sens du vers. Surgissent ainsi des sens différents, ne serait-ce qu'à l'écoute de ce vers monosyllabique d'Hyppolite dans Phèdre de Racine : « Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon c'ur » ou bien dans Andromaque : « Va, cours, mais crains encore d'y rencontrer Hermione ». L'acteur de bonne formation serait celui qui comprenne d'emblée ce qu'il dit, en rassemblant les sens du texte. Propos recueillis par Véronique Hotte ---------------------------

scène de cette pièce, bien que la situation se renverse à la fin, où Arlequin prend l'avantage, on assiste à une différence de niveau social. Concernant le conflit d'ordre politique, Andromaque en est une illustration. En effet, Oreste va chercher Astyanax chez Pyrrhus, pour par la suite faire un chantage avec Andromaque. D'autre part, les conflits de génération, sont les conflits qui se passe dans un milieu familial . Les personnages ne sont pas du même âge, et donc n'ont pas la même mentalité.

tragédies aux sujets bibliques aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (en 1689) et Athalie (en 1691). COMPARAISON : Andromaque -Tragédie inventée Résumé : En Épire, au lendemain de la défaite de Troie, Andromaque est prisonnière à la cour de Pyrrhus. Mais, alors que celui-ci doit épouser la grecque Hermione, il s'enflamme pour sa captive et lui offre son royaume. Andromaque, toujours éprise de son époux Hector tué dans le conflit, rejette cet amour. Pyrrhus menace alors d'éxécuter Astyanax,

Andromaque de Racine 1°) Biographie de l'auteur : Racine Jean Racine (22 décembre 1639 à 21 avril 1699.) est né à la Ferté Milon, dans l'Aisne. Issu d'une famille bourgeoise, il fut orphelin très jeune, et fut ainsi envoyé à Port Royal, chez les jansénistes. Ne souhaitant pas s'engager dans une carrière religieuse, Racine commença à écrire ses premières pièces au cours des années 1660 (Alexandre le Grand, 1665, etc.). Mais c'est véritablement en 1667, avec la pièce Andromaque, que

mission d’Oreste est de ramener aux grecs le petit Astyanax, fils d’Hector et d’Andromaque. Pyrrhus, roi d’Épire, est tombé amoureux de sa captive Andromaque, veuve du grand chef troyen Hector et fidèle à la mémoire de cet époux. Hector a en effet été tué, durant la guerre de Troie, par le père de Pyrrhus, le glorieux Achille. Si Pyrrhus aime tant Andromaque, il refusera de laisser partir et de sacrifier son fils Astyanax, que les Grecs veulent tuer. Oreste aura donc failli à sa mission qui consiste

a son retour Pylade a été retardé par une tempête (vers 11 « fureur des eaux », vers 12 « écarta nos vaisseaux »). On apprend également que Pyrrhus, roi d’Epire ramène avec lui Andromaque, la veuve d’Hector dont il est tombé amoureux (vers 108 et 109 «  Pour la veuve d’Hector ses feux ont éclaté : Il l’aime »). Andromaque réussit par la ruse à ramener son fils Astyanax avec elle et c’est cela qu’Oreste en tant qu’ambassadeur est venu réclamer de Pyrrhus comme on le voit dans les vers 91 et 92 « Je

heure terrible que Racine s'attache. Quand la pièce Andromaque commence, il y a longtemps que la situation d'Andromaque en face de Pyrrhus se maintient; l'heure est venue ou Pyrrhus a perdu patience et impose à Andromaque de faire son choix. La tragédie de Racine est toute intérieure et psychologique. Le drame intérieur qui se joue dans l'âme des personnages apparait au dehors par leurs jeux continuels de physionomie et par leurs cris. Andromaque doit choisir : ou bien épouser Pyrrhus et éteindre

fins s’opposent-elles ? Dans la première tirade, Andromaque nous remémore la mort affreuse d’Hector : « trainé sans honneur » v.994, «ensanglantant l’autel » v.996, « nuit cruelle » v.998…. Et la fierté que Pyrrhus portait sur son visage lors de ce moment cruel. Elle explique à Céphise le dégoût qu’elle porte pour Pyrrhus qui se montrait insensible à la mort d’Hector, « Pyrrhus, les yeux étincelants » v.999,… Dans la deuxième tirade, Andromaque parle d’Astyanax et elle insiste sur le fait qu’il

(Madame) pour qualifier Andromaque tandis qu'il se traite plus négativement (proie). De plus, en utilisant le «je»: « fus-je jamais si cruel que vous l'êtes?»(v.322), il fait une réflexion sur lui-même (introspection) dans le but qu'Andromaque réfléchisse et se rende compte qu'il n'est pas si cruel qu'elle le pense. Ensuite, lorsqu'il utilise le « nous »: « Mais enfin, tour à tour, c'est assez nous punir »(v.323), il crée un tout, une seule entité et donc, fait remarquer à Andromaque ce que se serait d'être