Angoisse De Mallarme

jours. Les auteurs lyrique les plus connus sont Alfred de Musset avec les Nuits ou encore Victor Hugo avec les Contemplations. Les poètes artistes étaient également assez nombreux au XIXe siècle: Théophile Gautier, Théodore de Banville ou encore Mallarmé ... La forme, et l'aspect général du poème étaient alors prioritaires. Les phrases étaient travaillées, les figures de style nombreuses, chaque mot était judicieusement choisi... L'accent était donc clairement mis sur l'allure générale du poème.

détriment du plaisir théâtral. Certes, le théâtre doit poser les questions fondamentales de la vie humaine, mais il doit se garder de tout didactisme, de tout dogmatisme. Le théâtre de propagande politique est voué à l’échec et n’attire pas le public. Mallarmé disait de la poésie : « Ce n’est point avec des idées qu’on fait des poèmes, c’est avec des mots ». On pourrait le pasticher et appliquer sa boutade au théâtre : « Ce n’est pas avec des idées qu’on fait du théâtre, c’est avec une intrigue et des

vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid ». C’est la théorie Parnassienne, courant littéraire du XIXe siècle qui a succédé au « Romantisme » et qui prônait la théorie de « l’Art pour l’Art ». Gautier, Baudelaire et Mallarmé entre autre ont refusé l’engagement de l’art dans les luttes sociales de leur temps. Ils considéraient qu’ils avaient une mission artistique, poursuivre avant tout un but esthétique. La conception de la fonction du poète ici est d ‘approcher un idéal

réalité (transcendante) et cherchent à saisir l’idéal. Ils tentent de trouver la clef d’un univers spirituel. Selon ces poètes, la poésie est un instrument de connaissance qui traduit les découvertes du poète par des symboles verbaux.              Mallarmé, lui-même inspiré par Baudelaire, est l’un des maîtres de ce mouvement. Il définissait l'acte poétique comme étant : “la merveille de transposer un fait de nature en sa presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole”. Le poète voit le monde

le temps. La lumière de l’œuvre. L’œuvre continuera seule son chemin. Solitude nécessaire à l’artiste. L’imagination est propre à chacun. Un poète donne sa mesure par son être (Jude Stéphan : travail sur la réécriture La vieille Parque) Annonce Mallarmé « la vie du poète est un interrègne » 3ème paragraphe : ne pas se laisser aller à la Mélancolie. Séduction de la Mélancolie mais est mortelle. Le poète se suicide. Il y a un pessimisme mélancolique mais capacité de se mettre à distance de soi-même

flamme fantastique ; Ils célèbrent la Mort, vous chantez le Réveil ; Vous marchez en chantant le réveil de mon âme, Astres dont nul soleil ne peut ternir la flamme ! Commentaire Stéphane Mallarmé s’est demandé si Baudelaire n’avait pas puisé l'inspiration de son sonnet dans le final du poème ‘’À Hélène’’ d’Edgar Poe. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

scientifiques du monde en s’appuyant sur des idéologies comme le marxisme scientifique. L’Occident n’avait donc pu maîtriser en son sein ce qu’il proposait aux autres. « L’esprit de désenchantement qui a fait suite, dit Abiola Irele, produisit une angoisse profonde en ce qui concerne la direction future du monde occidental, comme cela se reflète bien dans le cri de détresse de Paul Valéry : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » (Cahier, xxiv). C’est ainsi qu’à

cet écrivain qui fut l'un des chefs de file, avant Hugo, du mouvement romantique, tout l'arsenal du genre : goût des atmosphères médiévales, gothiques, voire barbares ; fascination pour les superstitions, les légendes et les mythes fondateurs des angoisses ou des fantasmes collectifs de la culture occidentale ; dérive obsédante du pittoresque vers l'insolite, le surnaturel et le fantastique, puisque tel est le mot que revendique pour lui-même et pour la « nouvelle école » romantique l'auteur de Trilby

rit. Tout à coup on se sent happé. L'engrenage vous tient, le regard vous a pris. Vous êtes perdu. Vous y passerez tout entier. Un enchaînement de forces mystérieuses s'empare de vous. Vous aller tomber d'engrenage en engrenage, d'angoisse en angoisse, de torture en torture, votre esprit, votre fortune, votre avenir, votre âme. Victor HUGO (1802 – 1885) Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai

1862). Cette crainte de ne pas trépasser est liée à ce que Jean Starobinski a nommé « immortalité mélancolique » ou à une réalisation du mythe de Sisyphe c'est-à-dire qu’il n’existerait pas de mort réelle mais une perpétuation de l’existence. Cette angoisse fait naître une sublime aliénation chez le poète maudit. • « A quel complot infâme étais-je donc en butte » : Le « je » lyrique du poète ramène à lui la vision décrite en évoquant un « complot infâme ». Ce-dernier intériorise la vision