Antigone Bienséance

plus renommés de l'epoque antique. Cependant, on note que la tragédie classique cherche en plus de cela, à créer quelque chose de nouveau. En effet, on note que les auteurs de tragédie classique comme Boileau ont mis en place les règles de : - bienséance : pas de combats, de sang, de rapprochements intimes etc.  - de vraisemblance: l'impression de naturel, donc respecter ce que le public juge possible.  - des trois unités : de temps, de lieu et d'action où l'action doit se dérouler en vingt-quatre

grecs (Sophocle, Euripide et Eschyle) sont les fondements de notre société occidentale. Ces mythes sont d’ailleurs repris au XX. Ex : Antigone Dans la pièce de Sophocle, Antigone a raison d’agir ainsi car les lois naturelles sont supérieures aux lois légiférées par Cléon. Cléon est punit par la mort de tous ceux qu’il aime. Dans la version d’Anouille, Antigone est une adolescente pure et rebelle, qui refuse les compromis. Or la vie est faite de compromis, donc elle ne peut pas survivre. Faire

monologue Principalement employée dans les tragédies, la tirade, monologue dans le dialogue, est également un moyen utilisé afin de faire fléchir son adversaire, souvent réduit au silence par le locuteur. Dans Anouilh, Créon s’épuise à expliquer à Antigone qu’elle doit comprendre sa décision politique, mais elle ne veut rien entendre ; il l’interrompt alors, la secoue violemment et lui représente l’image terrible du bateau en pleine tempête. Dans un autre registre, Pyrrhus, amoureux d’Andromaque, essaie

mais une belle marge de liberté, d’imagination et un grain de folie ; nuances et limites de l’affirmation de Ionesco. 1. Un genre aux multiples contraintes A l’origine un des genres les plus codifiés (Antiquité, XVIIè : les trois unités, la bienséance…). 1. Un spectacle avec toutes ses contraintes : lieu, temps et technique • Espace collectif : un espace pour le public ; La scène peut être variée, mais des impératifs : nécessité d’être vu (cf étymologie « théamai » = je vois, je regarde)

chœur, les acteurs, l’arrivée des dieux, etc. Argument : Au fil des siècles les conventions se modifient mais elles continuent d’exister.  Exemple : le théâtre classique français et la règle des trois unités (lieu, temps, action) + règle de bienséance (ne pas choquer les spectateurs) et de vraisemblance. 2) Ces conventions sont liées à la nature même du théâtre dont la finalité est la représentation Argument : La représentation dans un espace clos rend inévitable l’existence de conventions

Cocteau) – qui la dépasse. Reprenant récits antiques, Anouilh Giraudoux ou Cocteau, écrivent des tragédies modernes qui montrent la vérité éternelle des mythes. La machines infernale (1934) de Cocteau reprend l’histoire d’Œdipe ; Electre de Giraudoux et Antigone d’Anoulh datent respectivement de 1937 et 1944. Des personnages ordinaires, contemporain côtoient les héros tragiques et l’intrigue psychologique trouve sa place dans un contexte moderne.   2) Les caractéristiques de la tragédie

certaines règles, en particulier la règle des trois unités (temps, lieu, action), la règle de bienséance et la regle de vraisemblance. Commençons par la règle des trois unités : cette règle a pour but de ne pas éparpiller l’attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l’autorisant à se concentrer sur l’intrigue pour mieux le toucher et l’édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux

Il devient à la mode au XXème siècle de reprendre les mythes de l’Antiquité et de les adapter aux auditoires modernes, et parfois ce choix d’intrigue permettait aux dramaturges engagés de partager leurs opinions politiques (un exemple étant Antigone de Jean Anouilh, écrit en contexte de Seconde Guerre Mondiale). D’autres exemples de dramaturges qui ont repris les mythes antiques comprennent Les Mouches de Jean-Paul Sartre, inspire également par le mythe d’Electre, La Machine infernale de Jean

nom? Plusieurs explications peuvent justifier son choix. Tout d'abord en s’intéressant aux pièces écrites par Racine. En effet on constate qu'il est dans son habitude d'avoir des pièces de théâtres avec pour titre le nom du protagoniste principal : Antigone, Andromaque, Alexandre le Grand etc... Cela rend ces mêmes protagonistes des héros éponymes. De plus on peut noter une tendance à écrire des pièces de « théâtres historiques », pas qu'elles relatent des faits précisément de la manière dont ils se

improvisation ayant grand succès en Italie qui va arriver en France. II. XVIIème siècle : Grand siècle français du théâtre Tragédie classique inspiration tragédies antiques grecques. Respecte règle des 3 unités, la vraisemblance et la bienséance. Nécessite culture. Auteurs : Racine, Corneille. Comédie cherche à divertir et révèle caractères humains. Auteur : Molière. Toujours farces, commedia dell’arte. II. XVIIIème siècle et XIXème siècle XVIIIe s : Tragédie idem Voltaire copie Racine