Antigone Bienséance

texte théâtral met tout en œuvre pour reproduire un échange humain. Par ailleurs, comme toute conversation humaine, elle est susceptible de se transformer en débat, conflit ou affrontement. De cette manière dans la pièce de Jean Anouilh, Ismène et Antigone entament une simple discussion à propos de leur frère avant qu’elle ne se métamorphose en un débat. En effet, la cadette des deux sœurs souhaite rendre les honneurs funèbres à Polynice. Par opposition Ismène n’est pas de cet avis : elle ne veut pas

les acteurs, l’arrivée des dieux, etc. - Au fil des siècles et selon les pays, les conventions se modifient mais elles continuent d’exister. Ex1 : le théâtre classique français et la règle des trois unités (lieu2, temps3, action) + règle de bienséance. A l’époque, le théoricien Boileau présentait ces conventions comme une nécessité pour rendre le spectacle théâtral « vraisemblable ». 2) Ces conventions sont liées à la nature même du théâtre dont la finalité est la représentation - Le fait

Prométhée enchaîné) ou historiques ( Ex : Les Perses qui se déroulent pdt les Guerres Médiques).Sophocle ( 495-406) choisit des sujets mythologiques. 7 pièces nous sont parvenues qui ont inspiré Anouilh, Cocteau ou Giraudoux : Antigone , Electre , Oedipe-Roi. Euripide ( 480-406) est le premier à affiner la psychologie des personnages et à les humaniser. Il met en scène des sujets mythologiques : Electre-Médée-Iphigénie en Aulide…) -Le grand auteur comique est Aristophane (

appel au silence « je me suis confessée à vous, maintenant je vais me taire…. »  cet aveu confère à Macha une dimension d’héroïne tragique, puisqu’il a fallu grâce à la parole de qu’elle dépasse une limite sociale en allant à l’encontre de la bienséance bourgeoise. - differences : Phèdre se sent coupable parce que son amour à une dimension incestueuse, macha pas remords meme Kulygin un homme prosaïque, pragmatique qui se satisfaire du médiocre de la situation.  il n’a pas la même envergure

l'action et se regarde d'en haut". Il montre comment le personnage réagit à la situation et donne sa tonalité à la pièce. - Le récit: il est lié aux contraintes de la scène dans le théâtre classique mais son rôle dépasse la simple question des bienséances. Le récit prononcé par un personnage permet d'informer le spectateur sur ce qui s'est passé en dehors de la scène et de montrer les réactions des personnages qui l'écoutent. - Le portrait: au théâtre, le portrait des personnages est réparti sur

limites imposées par le genre, ces limites sont liées principalement aux conventions théâtrales comme par exemple le respect de certaines règles liées au mouvement artistique auquel appartient l’œuvre représentée. Cela s’applique par exemple avec la bienséance dans les pièces classiques : on ne doit montrer sur scène des évènements violents et agressifs pour ne pas perturber le spectateur. A ces conventions théâtrales, s’ajoutent les didascalies contraignantes, c’est à dire les indications mises par l’auteur

sujets d’actualités encrés dans le temps), mais Racine s’adapte : dans Andromaque, Astyanax est vivant contrairement à ce que disent de nombreuses sources Les règles sont en général bien respectées (règle des 3 unités, règle de vraisemblance et bienséance) 3/ Le personnage Racinien a) le héros et les autres personnage Le héros racinien est tout sauf admirable : il est dès le début destiné à une fin tragique, influencé par son éducation janséniste Le héros est dévasté par la jalousie la haine

humains aussi réelle qu’il est possible, les spectateurs doivent ressentir la pitié et la crainte que les personnages de la tragédie ont. Dans la Poétique, Aristote dicte les règles du théâtre: règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance. La comédie avant la renaissance n’est pas ce qu’elle est aujourd’hui car à l’époque elles n'ont rien produit. En revanche, la farce et la parodie, qui sont de petites pièces comiques et satiriques, ont eu plutôt du succès. Les vices personnifiés

ENTRE ANTIGONE ET CREON : LA MEDIATION JURIDIQUE 1. LA RAISON D'ETAT Pour une lecture sentimentale de la pièce de Sophocle, la sympathie va immédiatement à Antigone : sa jeunesse, sa droiture, son attachement à des valeurs «éternelles» et, finalement, le sacrifice de sa vie lui donnent cette stature tragique qui émeut les spectateurs. Que cette lecture sentimentale soit uniquement celle de l'époque moderne ou qu'elle ait pu aussi être celle des spectateurs athéniens, peu importe ici, dès lors qu'il

spectacle hybride, la tragédie en musique ou tragédie lyrique, qui donnera naissance au genre de l’opéra français. La tragédie classique française se devait de respecter la règle des trois unités : de lieu, de temps, et d’action. Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), et celle de la grandeur : les personnages sont des rois et des reines. Ce genre fut d’abord codifié par Aristote et Horace, puis par des doctes du XVIIe