Antigone De Brecht Prologue

dans toutes ses pratiques. - Ce sont d’abord les thèmes qui changent. Le théâtre n’ayant plus à « copier » une réalité, sa thématique s’éloigne et s’élargit. Ex : la première moitié du siècle recourt fréquemment au mythe antique. Cf. Les Antigone (Cocteau, Brecht, Anouilh) - Le théâtre renouvelle aussi le langage et cette fois, il ne s’agit plus de trouver de nouveaux codes esthétiques. C’est la fonction même du langage, sa faculté ou son incapacité à engendrer la communication. Ex : La Cantatrice

morts et, malgré les efforts d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre pour opposer à la tragédie de la fatalité une tragédie de la liberté, le genre, âprement critiqué par Berthold Brecht, n'a pas retrouvé la communion ou l'angoisse collective nécessaire à son épanouissement. Analyse Antigone, Anouilh ANOUILH,   Antigone (1944) Biographie de l’auteur Jean ANOUILH est né à Bordeaux en 1910 et décède en 1987 après 45 ans de théâtre et avoir écrit plus de 50 pièces. C’est dans les coulisses des casinos

Grandbousier est émerveillé par poésie scatologique de son fils (critique parents qui pensent que leur enfant est un génie). Chap 50: peut faire un discours structuré, oratoire (semblable à Esprit Saint). Peut être un bon prince chrétien. Le prologue : son rôle et sa signification ? Préparer le lecteur et l’enjoindre à en faire plus qu’une lecture au premier degré . Il doit creuser, et voir au-delà du carnaval et de la bouffonnerie.

dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) : c'est le fondateur de la tragédie grecque. Une pièce : L'Orestie. Sophocle (495-406 av. J-C) : Il s'attache à montrer les drames qui naissent des passions humaines. Deux pièces : Antigone, Œdipe-Roi. Euripide (480-406 av. J-C) : Il a un goût pour l'horreur et le pathétique. Une pièce : Hippolyte. Le théâtre Elisabéthain. Mise en contexte. Le théâtre Elisabéthain se développe en Grande-Bretagne sous le règne d'Elisabeth 1er

et le visage de l’acteur n’exprime pas un psychologie nuancée. Les acteurs se revêtent de tuniques colorées qui permettent d’aider les spectateurs à reconnaître les différents personnages. Les pièces grecques se composent de moments définis : le prologue, l’entrée du chœur appelée « parados », puis des épisodes coupés par des chants du chœur et enfin la sortie du chœur appelée « exodos ». Les genres sont très variés : comédies (Aristophane), tragédies (Eschyle, Sophocle), pièces psychologiques (Sophocle)

modération. Faute de quoi on s’expose à la vengeance des dieux. Sophocle : Ajax, Antigone, Œdipe Roi. Selon lui, les dieux continuent de veiller, mais l’homme, par sa raison et sa volonté, est maître de ses actes. Euripide : Médée, Les Troyennes, il doute de l’existence des dieux. Il se préoccupe plus de décrire les passions humaines que de célébrer la grandeur tragique des héros légendaires. Chaque pièce comprend un prologue présentant la pièce. Puis le chœur entre solennellement, c’est la parodos.

 162 L/ES/S) • Olivier Py, Les Illusions comiques (p. 162 ES/S et Techno / p. 164 L/ES/S) • Bertold Brecht, Petit Organon pour le théâtre (p. 166 ES/S et Techno / p. 168 L/ ES/S) SÉQUENCE 2 – Maîtres et valets dans la comédie du XVIIIe siècle • Jean Genet, Les Bonnes (p. 184 ES/S et Techno / p. 186 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Anouilh, Antigone (p. 196 ES/S et Techno / p. 198 L/ES/S) • Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (p. 198 ES/S et Techno

désormais les représentations théâtrales. Les premières pièces, en latin avant d’être écrites en langue vernaculaire, se basent  sur le modèle romain : les pièces latines sont d’abord traduites puis imitées. Elles s’appuient sur la Poétique d’Aristote (prologue, cinq actes, reconnaissance finale). Ces pièces se libèrent rapidement de leurs modèles par des apports thématiques nouveaux — satire de la vie contemporaines, thèmes empruntés à Boccace, comme l’adultère. Ce nouveau théâtre, appelé aujourd’hui

mortels ». Cocteau. Bref, au destin individuel. Le chœur, témoin civique, a moins d’importance. Sept pièces sur cent vingt trois nous sont parvenues. Parmi elles : Antigone : (-440). Encore une histoire de sépulture. Créon outrepasse son pouvoir. Devant, sinon l’absence, du moins le silence des Dieux, Antigone en appelle au droit parental. Elle mourra, mais la cité lui donne raison. Œdipe-roi : (-421 ?). Titre grec : Oedipos-tyrannos. Il se croyait un « tyrannos » (roi élu par acclamations)

guerre d'Espagne (1936 - 1939), où les partis progressistes et l'URSS luttent contre le coup d'État réactionnaire de Franco et les soutiens que lui apportent Benito Mussolini et Adolf Hitler. La défaite des Républicains espagnols apparaît comme le prologue de la défaite de la France en 1940 face à l'Allemagne nazie qui, ayant conquis l'Europe, entreprend bientôt une extermination raciale des « sous-hommes », et au premier chef, des Juifs. La Shoah reste comme la marque absolue de l'abomination nazie