Antigone De Racine

littéraire particulier qui concilie à la fois littérature et spectacle (avec des cas limites puisque certaines pièces ont été destinées à la lecture, par exemple Théâtre dans un fauteuil d'Alfred de Musset). Le mot théâtre garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se définit par le fait de « montrer » un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Le mot « théâtre » s’applique

la pièce. Il est indispensable. Sans le texte, la représentation d’une pièce est impossible. Le texte permet de mettre en scène la pièce, de situer les évènements et de faire évoluer les relations entre les différents personnages. Par exemple dans Antigone de Jean Anouilh ou la 1er didascalie : « Un décor neutre, trois portes semblables » définit le décor qui sera utilisé par les comédiens pour qu’ils puissent jouer leur rôles. Le texte théâtral permet également aux comédiens de connaître leur disposition

nombreuses exclamations, les interjections, le registre lyrique et les nombreux termes emphatiques qu’il emploie. En ce qui concerne les caractéristiques des personnages d’une pièce, là aussi, les didascalies internes jouent un rôle important. Dans Antigone de Jean Anouilh, le Prologue présente physiquement et moralement chaque personnage, son histoire, ses goûts, sa personnalité, son attitude, de cette façon l’acteur ne peut qu’adopter « la consistance » du rôle qui lui est donnée. Il semble facile

J.-C et est mort en Macédoine en 406 av. J.-C. Il écrivit un peu plus de 90 pièces, comme Médée, Andromaque ou La folie d'Héraclès. ● Sophocle est né à Colone en 495 av. J.-C. et mort en 406 av. J.-C. Il est l'auteur de 120 pièces, notamment Antigone, Ajax ou Œdipe Roi. ● Eschyle est né à Éleusis vers 526 av. J.-C., mort à Géla en 456 av. J.-C. Il a écrit environ 110 pièces dont Les Perses, L'Orestie ou Prométhée enchaîné. Règles de la tragédie classique ● La règle des trois unités (lieu

hasard joue un rôle important dans la tragi- comédie. -La finalité d’une tragi-comédie est heureuse, elle entraine surprise et inquiétude sur le public. Quelques exemples : Comme œuvre tragique nous avons l’exemple de Phèdre avec Jean Racine, Antigone avec Sophocle ; pour les œuvres comiques nous avons : L’avare avec Molière, Les femmes savantes avec Molière ; Le mariage de Figarot avec Beaumarchais ; pour la tragi-comédie, nous avons Le CID avec Corneille.

rattrapés par ses différentes influences qui sont que l’on se rend compte détermine nos choix ? Peut-être avons-nous seulement l’illusion de posséder un libre arbitre ? SPINOZA P174 Ce texte donne plusieurs exemples d’illusion du libre-arbitre. La racine de cette illusion tient au fait qu’on est déterminé à agir, mais on ne ressent pas ce déterminisme. On est contraint d’agir d’une certaine façon mais on ne ressent pas la contrainte. On se sent libre et du coup, on se croit libre, mais Spinoza justement

Orgon, cette répétition provoque encore l’amusement du spectateur. Le théâtre diverti par le rire mais il fait également appel aux émotions du spectateur. Les tragédies déclenchent un certain émoi chez le spectateur. En effet, dans la tragédie Antigone de Jean Anouilh par exemple, le sort d’Antigone provoque la pitié et la compassion du spectateur. Ses deux frères se sont fait la guerre à la mort du roi pour prendre sa succession mais ils sont morts tous les deux. Leur oncle a pris le pouvoir et

du langage ». La représentation reste souvent secondaire car peu prise en compte par le dramaturge lors de l’écriture de la pièce.  En effet, les didascalies sont parfois réduites, ou même absentes comme dans le théâtre de Corneille ou encore de Racine qui en sont dépourvues. Un rejet de la représentation s’établie au XIXe siècle, Alfred de Musset qui conçoit le théâtre comme un « spectacle de fauteuil », c'est-à-dire un spectacle fait être lu dans un salon et non joué sur une scène. Dans On

personnages a besoin du regard de l’autre pour exister en tant que liberté. Ex 1 : On trouve cette idée dans le conflit opposant Antigone à Créon. Il s’agit d’un conflit entre deux générations. Antigone a longtemps incarné la résistance. Cependant on peut se demander s’il ne serait pas réducteur de voir en elle que la figure du courage et du devoir familial. Si Antigone résiste s’est aussi pour elle-même, pour exister en tant que liberté. Si bien que progressivement on a le sentiment qu’Antigone résisté

le plus fécond. Sept pièces sur 123 nous sont parvenues. Parmi elles : Antigone  et Oedipe roi. Ces tragédies retracent le mythe des Labdacides ( maison royal de Thèbes). Euripide (-480 ; -406) : c'est le grand théâtre classique. Dix neuf pièces sur 93 sont parvenues dont : Médée ; Hippolyte et Les Bacchantes. b. Jean Racine, Pierre Corneille et Molière font partis des grands auteurs de théâtre classique. Jean Racine ( 1639-1699): incarne le tragédien par excellence. Sa pièce la plus célèbre