Antisthène

les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine et Antisthène, qui tous deux avaient défendu le maître, tenaient école et publiaient des écrits goûtés du public. Platon, lui aussi, se mit à enseigner ; mais au lieu de le faire en causant, comme son maître, en tous lieux et avec tout le monde, il fonda une

les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine et Antisthène, qui tous deux avaient défendu le maître, tenaient école et publiaient des écrits goûtés du public. Platon, lui aussi, se mit à enseigner ; mais au lieu de le faire en causant, comme son maître, en tous lieux et avec tout le monde, il fonda une

les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine et Antisthène, qui tous deux avaient défendu le maître, tenaient école et publiaient des écrits goûtés du public. Platon, lui aussi, se mit à enseigner ; mais au lieu de le faire en causant, comme son maître, en tous lieux et avec tout le monde, il fonda une

les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine et Antisthène, qui tous deux avaient défendu le maître, tenaient école et publiaient des écrits goûtés du public. Platon, lui aussi, se mit à enseigner ; mais au lieu de le faire en causant, comme son maître, en tous lieux et avec tout le monde, il fonda une

portant ce titre, ce qui permet de penser que le sujet intéressait les anciens, ainsi que leurs successeurs qui nous ont transmis ces ouvrages. Ces trois « économies » sont toutes l'œuvre de penseurs ou théoriciens importants dans le monde grec : Antisthène, fondateur de l'école cynique, le pseudo-Aristote, qui est peut-être un disciple du Lycée plutôt qu’Aristote lui-même et enfin Xénophon. Le fait que ces ouvrages nous soient parvenus montre l'importance de ces auteurs dans le monde grec et surtout

Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés! TEXTE 4 : XV. Don Juan aux enfers Quand Don Juan descendit vers l’onde souterraine, Et lorsqu’il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l’œil fier comme Antisthène, D’un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement

banquier accusé d’avoir falsifié de la monnaie, le contraint à l’exil. Il gagne alors Athènes et il y devient l’élève d’Antisthène (444-365 avant Jésus-Christ), le fondateur de l’école cynique. Un peu plus âgé que Platon, et comme lui son élève, Antisthène se veut le vrai continuateur de Socrate et se pose en rival sérieux du platonisme. Son enseignement semble, en pratique, avoir été assez proche de celui des sophistes. Comme eux, il niait la possibilité de l’erreur dans le discours, affirmant qu’on

n’aurais jamais imaginé qu’une telle foi en la science aurait pu exister. Don Juan aux enfers – Charles Baudelaire :Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'œil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement

qu’appartient la science et la sapience; elle seule qui peut estimer de soi quelque chose, et à qui nous dérobons ce que nous nous comptons et ce que nous nous prisons.», expose son point de vue en l’introduisant avec des auteurs tels que Platon, Antisthène, Diogène, en tant que humaniste non engagé dans la défense de l’une ou l’autre de ces religions qui se référent à la même croyance. Il croit en l’existence d’un Dieu mais il n’a pas fait le choix d’avoir foi en un dieu qu’il ne peut voir mais en

l’âme » (p. 10). Bernard COLLETTE-DUČIĆ252lence existant, dans la tradition socratico-cynique, entre force et phronèsis. C’est ce dont témoigne le titre d’un ouvrage d’Antisthène : Héraclès ou sur la phronèsis et la force24. Selon Diogène Laërce, Antisthène voyait dans la phronèsis « le rempart le plus ferme (τεῖχος ἀσφαλέστατον) »25 et exhortait « à construire des remparts dans nos propres raisonnements pour les rendre imprenables »26, ce qui montre bien que la force et la fermeté étaient d’abord