Antoine de Montchrestien

établir les prémisses d’une science de l’économie ? Pas vraiment. Il n’existe d’ailleurs pas une théorie mercantiliste mais des auteurs mercantilistes qui ne sont pas des intellectuels professionnels mais des acteurs de l’économie, Antoine de Montchrestien créa une fabrique d’ustensiles et d’outils, Jean Bodin était juriste, Nicolas Oresme était évêque de Lisieux, d’autres furent marchands ou ministres. Ils sont confrontés à des problèmes concrets et cherchent des réponses précises, pratiques

mercantilisme français 1. Le mercantilisme commercial français Le représentant le plus typique du mercantilisme français est Antoine de Montchréstien (1579-1621) qui a publié en 1615 un ouvrage intitulé Traité de l'économie politique dédié au roi Louis XIII. C'est le premier ouvrage qui porte le titre d'économie politique. Pour la plupart des économistes, Montchréstien est l'inventeur du nom mais pas de la discipline. Signalons que pour les auteurs de l'école historique allemande du XIXe siècle

de la fin du XVI siècle, il y a des courants économiques (1595-1615) on estime en générale que les travaux des économistes doit jouer à partir de 1615 à cause de la parution du livre : Traité d’économie politique, publié par un français : Antoine de Montchrestien, cet ouvrage va être retravaillé par des économistes durant le XVII qui vont réfléchir sur une question : Comment le Roi peut-il devenir plus riche ? Comment peut-on faire pour enrichir le royaume ? Si le royaume est riche cela signifie que

rentrées d’or[->92] et d’en limiter les sorties. Le commerce international[->93] est conçu comme un jeu à somme nulle[->94] dans lequel les importateurs[->95] perdent de l’or quand les exportateurs[->96] en gagnent. Le mercantiliste français Antoine de Montchrestien[->97] conclut donc en 1615[->98] : « Les marchands étrangers sont comme des pompes qui tirent hors du royaume [...] la pure substance de nos peuples [...] ; ce sont des sangsues qui s’attachent à ce grand corps de la France, tirent son meilleur

protectionnistes. Cela n'a en rien résolue leurs problèmes car le problème vient de leur faible production. Il n'y a pas d'unité mercantiliste, cette notion désigne plus une période, elle ne permet pas de définir une école de la pensé. Antoine de Montchrestien : « Traité de l'économie politique » 1615 Les auteurs du 17ème siècle vont montré que le pouvoir du prince repose plus sur la puissance économique que sur la puissance militaire. La nation va devenir un cadre de la réflexion économique

celles de l'économie politique. (24) Sur l'équité, V. Philippe Jestaz, Rép. civ. Dalloz, 2e éd. 1972, v° Equité. (25) V. par ex. Michel Villey, Philosophie du droit, Définitions et fins du droit, Paris, Dalloz, 1975, spéc. n° 35. (26) En ce sens Antoine Jeammaud, Des oppositions de normes en droit privé interne, thèse Lyon, (dactylographiée), 1975, n° 62 à 69. Adde Paul Amselek, « La phénoménologie et le droit », in Archives de philosophie du droit, t. 17, « L'interprétation dans le droit », Paris

téléchargé depuis www.cairn.info - - - 41.83.80.148 - 29/05/2015 21h53. © De Boeck Supérieur politiques, comme mutuellement favorable, par nature, et le thème de la « guerre économique » est assez récurrent. Comme l’écrivait le mercantiliste Antoine de Montchrestien dans son Traité de l’Économie politique (1615), « Nous faisons autant de perte que l’étranger fait de gain ». Les fondements doctrinaux de la négociation commerciale multilatérale se distinguent pourtant du mercantilisme par sa foi maintenue

Isabelle Fichet et David Boyle "Le jugement de la chambre des Lords dans l'affaire Pinochet", Actualité et Droit International, décembre 1998 ; divers articles parus dans Les petites affiches, n°135, 144, 149 et 154 en 1999, 18, 28 et 74 en 1999, Antoine J. Bullier ; cf. aussi Journée d'Etudes organisée par la FIDH et le CEDIN sur l'immunité pénale des gouvernants, Assemblée Nationale, 20 septembre 2000. Dans ces écrits ou rencontres, l'immunité des dirigeants en exercice est considérée comme totale

l’activité. Ce sont ces conceptions qui conduiront à la constitution de banque d’émission des billets comme complément et finalement substitut des monnaies métalliques. Mais pendant toute la période des idées contraires sont proposées : Antoine de Montchrestien (1576-1621) publie en 1615 son « traité d’économie politique », imposant le nom de la nouvelle discipline, qui défend le nationalisme économique, les restrictions au commerce et exprime une grande méfiance vis-à-vis de l’excès de monnaie

et l’usure (prêt à intérêts). Libéralisme commercial régulé par l’Etat, bimétalliste (rapport légal entre les monnaies or et argent). On le cite surtout parce qu’il a formulé pour la première fois la théorie quantitative de la monnaie. Antoine de Montchrestien (1576-16…) 1615 : traité sur l’économie politique dédié à Louis XIII et à la reine mère Marie de Médicis, il associe les affaires domestiques et celles de l’Etat, établie un parallèle. Donne au roi un programme d’action : régulation économique