Archigram

pluridisciplinaire et internationale qui se manifeste principalement à travers le design italien (par exemple le célèbre fauteuil Sacco, 1968, de Piero Gatti qui rappelle les objets mous de Claes Oldenburg) et les architectures utopiques du groupe Archigram (comme Walking City, 1964, imaginée par Ron Herron) issues de l’univers futuriste de la bande dessinée. À partir des années 70, les artistes se tourneront vers des préoccupations beaucoup plus contestataires.

d’acier Réseau de câbles radiaux Réseau de câbles radiaux Renzo PIANO né en 1937, Italie Extension de l’IRCAM, Paris IVe, 1990 Façade est revêtue d’éléments de terre cuite ocre-rouge : à coté des bains douches en briques Peter COOKE ARCHIGRAM Plug-in-City, 1964-1966 Structure spatiale à continuité indéfinie : L'extensible se transforme en mobile. Peter RICE né en 1935 en Irlande 1956 : entre chez Ove Arup & Partners 1977 : Propre bureau d’études RFR, avec Martin FRANCIS et Ian

qui augmente de considérablement sa surface habitable. Le noyau central, fixe et solide, est ainsi recouvert d'une enveloppe semi-sphérique. Cette conception peut alors être accrochée à une voiture voir même à un hélicoptère. Peter COOK (Archigram), Instant City (1968 – 1970) présente un concept utopique qui n’est pas réellement l’image d'une ville nomade, mais plutôt celle d'un dirigeable itinérant, ayant la possibilité de se poser au dessus de villes « fixes ». Il y lâche temporairement

métabolistes, basés sur la technologie Structure de base que l’on vient remplir par des cellules mobiles, éphémères, dépendent du nombre d’usagers utilisant la structure Utopies complexes à exprimer, certains étant très ironiques, étant liés au pop art Archigram (contraction de architecture et télégramme)et Peter Cook, proposent ces mégastructures comme Instant City ou Plug-In-City Contre-utopies: Superstudio Métabolistes: au Japon, dans les plans de ville, notion de croissance, distinction permanent/éphémère

sécurité, il est maintenant livré tel quel). La symbolique et le kitsch s’invitent dans ce mouvement contestataire. Pesce y ajoutera même le hasard et la série unique avec le reste de son travail (« Sessantuna » 1980). Les groupe Superstudio et Archigram, en Italie et en Angleterre livrent une vision futuriste de la société, utopique, à grand coup de montages photos et d’utilisations de l’imagerie pop. Les designers contestataires sont dans un même temps à la fois nourris par l’histoire (art nouveau

le groupe Archigram en Grande-Bretagne, les métabolistes japonais autour de Tange Kenzo, tous traduisent dans leurs projets ambitieux et technicistes une confiance dans la croissance économique de l'Univers (c'est l'apogée de la période de prospérité dite des Trente Glorieuses), à moins qu'il ne s'agisse d'une fuite devant le réel et d'un aveu d'impuissance. De nos jours, alors que, d'une certaine façon, le mouvement High Tech est issu de la tendance exprimée par le groupe Archigram, la pensée

agrandissement des structures des bâtiments:, mégastructures, pyramides, métabolisme - (Kenzo Tange); o flexibilité absolue (grille tridimensionnelle chez Yona Friedman); o vernacularisme et le nouveau kasbah (Moshe Shafdi : Habitat 67 à Montréal); o Archigram : prouesses techniques dans la plug-in-city, walking city; o la ville organique (Paolo Soleri) : retour au travail manuel (W. Morris); H/2. LA CITÉ DU FUTUR: FICTIONS URBAINES DES ANNÉES 60. H/2. LA CITÉ DU FUTUR: FICTIONS URBAINES

les habitudes sociales des citadins qui sont bouleversés. Rem Koolhaas remarque que la métropole «hypermoderne » est plus marquée par de nombreux flux (matériels et virtuels) plus que par un changement physique des lieux. Déjà dans les années 70, Archigram imagine la ville du futur non pas avec une nouvelle forme ou une nouvelle architecture mais avec beaucoup plus d'images, de réseaux de circulations et de communications. D'autant plus qu'Internet ouvre l'ère des échanges globaux sur le World Wild

générations d'utopistes, Mathieu Puyaubreau envisage la pratique de projet comme un vecteur technique et politique d'organisation. Il se réfère, sans préjugés, à ceux qui ont osé imaginer, sous couvert de radicalité, des modèles spatiaux sur-puissants : Archigram, Constant, Friedman, Kurokawa... Il s'inspire également, pour répondre à l'exigence de mobilité et de rapidité, des inventeurs d'habitats ultra-légers : Jean Prouvé, Ionel Schein, Shigeru Ban... Conçu avant les tremblements de terre en Iran et au

Tech («haute technologie»), est issu d'une tradition qui remonte aux travaux des ingénieurs et constructeurs du XIX e siècle (halls d'expositions universelles, passages, serres, tour Eiffel, etc). Déjà dans les années 1960, le groupe britannique Archigram et le groupe des «métabolistes» japonais ont puisé des références dans les possibilités technologiques modernes. Le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, construit par Renzo Piano et Richard Rogers entre 1971 et 1977, est dans la