Arlequin Didascalie

des textes de Marivaux, l’ironie et la satire de Beaumarchais. Lire et relire permettent ainsi de goûter pleinement la richesse du texte théâtral. (transition) De plus, la précision des didascalies est le moyen de se représenter les scènes imaginées par le dramaturge. Les informations données par les didascalies ajoutent, en effet, au plaisir du lecteur. Le dramaturge multiplie les indications sur le décor, sur les costumes, sur les mouvements des personnages, sur leurs mimiques et leurs intonations

En français dans le texte Émission diffusée le 14 novembre 2020 Objet d’étude : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Parcours : théâtre et stratagème Œuvre : Marivaux, Les Fausses confidences Pour les classes de première de la voie générale Extrait : les scènes 8 à 11 de l’acte II I. ANALYSE LITTÉRAIRE Introduction/Mise en situation Rappel : Dorante se fait engager comme intendant d’Araminte, veuve fortunée, et l’on apprend dès la deuxième scène de la pièce qu’il souhaite l’épouser

et angoisses. (Effet produit par la tragédie selon Artistote) -Commedia dell’arte : forme de comédie née en Italie au XVIème siècle. Il s’agit d’une pratique reposant sur des intrigues simples (des canevas non écrits), des personnages récurrents (Arlequin, Trivelin, polichinelle,…), jouant masqués. Cette tradition théâtrale qui se veut populaire privilégie l’improvisation et une gestuelle très expressive, soient grotesque. -Coup de théâtre : événement qui change totalement les données de l’intrigue

un plaisir pour la vue. C'est pour cela que les dramaturges ont pensé à écrire des didascalies tout au long de leurs textes. Décrivant les costumes,les décors et la gestuelle que les comédiens doivent utiliser lorsqu'il s'agit de didascalies internes et indiquant les scènes, les actes ou des lieux lorsqu'il s'agit de didascalies externes, comme dans On ne badine pas avec l'amour de Musset. Moins il y a de didascalies plus les metteurs en scène sont libres d’exploiter leur imagination .Aller voir une

défauts humains) → L’Avare Moquer et inverser : • Echange de noms • Echange de rôles • Imitation du maître/sse • Echange d’habit jeu théâtrale (mise en abyme) Arlequin Iphicrate Cléanthis Euphrosine Nom générique de domestique →devient Iphicrate, un maître et porte ses habits →devient Arlequin, un esclave et porte ses habits →devient Euphrosine, une maîtresse →devient Cléanthis, une esclave unique, identifie=nommé Théâtre dans du théâtre Etat avant (normal)

978-2-7011-5140-3 288 pages - 3,50 € le ir Ruy Blas Victor Hugo Édition de Caroline Rivoal LIVRET PÉDAGOGIQUE Arrêt sur lecture 1 p. 61-65 Pour comprendre l’essentiel p. 61-62 Un acte d’exposition L’acte I commence par une longue didascalie qui donne des informations sur le lieu et le temps de l’action. Relevez ces indications spatio-temporelles. L’action se passe « dans le palais du roi, à Madrid », en Espagne. L’espace est propre à l’intrigue ; il s’agit d’un lieu fermé, le « salon

I) Le plaisir et l’intérêt à lire une pièce de théâtre chaque lecteur peut interpréter la pièce autrement grâce aux didascalies et autres éléments qui aident à la construction des personnages. Ex :Dans le roman en attendant Godot, «  Estragon, assis sur une pierre essais d’enlever sa chaussure » On imagine ce personnage se tortiller pour essayer d’enlever sa chaussure, mais en vain. Le lecteur à accès aux notes de l’auteur et de l’éditeur, il peut donc mieux comprendre dans quels contextes

informations qu’il nous procure, notamment, ou encore le style de l’auteur. En effet, les didascalies présentes dans le texte théâtral introduisent le contexte de la pièce, ses personnages, l’intrigue mise en place… Elles nous renseignent également sur le comportement des personnages au cours de l’action, en précisant leurs gestes, leurs expressions, ou encore leurs intonations. La longueur des didascalies diffère d’une pièce à l’autre, selon l’époque à laquelle celles-ci ont été écrites (l’esthétique

conscience de sa position sociale. Dorante partage les mêmes convictions : « Il ne m’est pas permis d’unir ton sort au tien » (II, 12). Mais les valets sont soumis aux mêmes préjugés. Lisette demande à M. Orgon la permission de se laisser courtiser par Arlequin qu’elle prend à ce moment-là pour le « maître » II L’amour contre les préjugés sociaux La crainte de la mésalliance n’empêche pas malgré tout la « surprise de l’amour ». Bien qu’elle dise le contraire à son père et à son frère, Silvia s’intéresse

scène Une maitresse et sa servante : marques de respect de l’une : « monsieur votre père » l.5, « vous » l.5, « si j’étais votre égale » (l.21) « madame » l.42 ; tutoiement de l’autre (l.49), utilisation du prénom : « Lisette » (l.22) ; grâce aux didascalies, on apprend que la maîtresse se nomme Silvia * Le père de la maitresse se nomme M. Orgon (l.24, « monsieur votre père » l.5) Cadre spatio-temporel : * La scène se passe à Paris, à l’intérieur d’une maison * Pas de renseignements sur