Arlequin Et Lisette

d'épisodes, ou avoir recours, aux lazzi. Ce sont des gestes ou des plaisanteries stéréotypées, comme de donner une gifle avec le pied ou de puiser dans un chapeau des cerises imaginaires pour en jeter les noyaux au visage du partenaire, à moins que, comme Arlequin, on ne préfère attraper une mouche au vol et la croquer avec délice. Le comique était principalement gestuel (pitreries). Cela fait toujours son effet. Car, dans ce théâtre la parole n'est pas en définitive la ressource essentielle. C'est la "composition"

en quelque sorte, le metteur en scène de la pièce. Ainsi, dans Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, le lecteur peut imaginer la façon dont Arlequin et Lisette se font la cour de manière ridicule et disproportionnée, sans avoir besoin de regarder la représentation. Il peut imaginer les gestes déplacés d’Arlequin lorsque celui-ci caresse Lisette et apprécier ainsi le comique de caractère de la scène. (transition)Toutefois, même si le théâtre peut s’apprécier par la simple lecture du texte,

de tenter une expérience : afin d'observer le jeune homme à loisir, et de le choisir librement, elle changera d'identité avec sa servante Lisette, à qui elle emprunte son costume. Monsieur Orgon, le père, accepte l'aventure. Mais il sait que, de l'autre côté, Dorante a éprouvé lui aussi ce besoin, et qu'il aura lui aussi changé d'identité avec son valet Arlequin. Tout en s'observant, les jeunes gens rivalisent de maladresse pour interpréter correctement leurs fonctions de domestiques, tandis que les

qui ont des pensées opposées Par exemple, Marivaux dans L'île des esclaves utilise la tirade de Trivelin à la pièce pour conclure l'idée principale d'oeuvre. Trivelin ne s'adresse pas qu'aux autres personnages Cléanthis, Euphrosine, Iphicrate et Arlequin, mais aussi aux spectateurs ou lecteurs. Un auteur russe Griboedov montre ses idées politiiques dans sa pièce Du malheur de l'esprit, en utilisant les dialogues délibératifs entre le personnage principal Chatskiy, qui soutient la thèse de l'auteur

Je vais donc analyse et essayé de comprendre cette fracture sociale comme le présume ce critique littéraire. Tout d’abord, lorsque Silvia et Lisette échangent leur rôle et Dorante faisant de même avec son valet Arlequin nous pouvons observer que Marivaux bouscule les choses en faisant de genre de pratique, car comme je l’ai dit précédemment cela était très mal par la société. Le fait de vouloir essayer que deux personnes pensant

vieux bourgeois, comme le Bourgeois Gentilhomme, Harpagon est ridiculisé et ridicules à cause de ses vêtements. Cette fonction de référence à la classe sociale se voit d’ailleurs nettement dans Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux où Lisette et Arlequin changent de costumes pour changer de rang social. De même dans Dom Juan, quand Sganarelle veut jouer au médecin, il se déguise et tout le monde le croit, d’où la citation « L’habit fait le moine ». De plus, les costumes renseignent sur le caractère

auprès de son père la possibilité de tenter une expérience : changer d'identité avec sa servante Lisette, à qui elle emprunte son costume pour observer librement son prétendant et ainsi le choisir. Monsieur Orgon, le père, accepte l'aventure. Mais il sait que, que de son côté Dorante, le prétendant de sa fille, a éprouvé lui aussi ce besoin, et qu'il aura lui aussi changé d'identité avec son valet Arlequin. Cette situation va tout au long de la pièce mettre en scène des situations cocasses où se mêlent

ce soir de nous avoir organisé notre rencontre par la présentation de François. Notre rencontre n'est pourtant pas coutume! Nous nous sommes présentés comme valet servante. L'amour a été plus fort et nous a permit de nous trouver ainsi que Lisette et Arlequins se rencontre et donne vie. (s'assoit sur un fauteuil) Avant d'accueillir nos chers invités, je peux avoir une pensée enchantée envers mon chère et tendre époux, Dorante!

femme de condition, qui n’est pas informée des circonstances pour ne pas détruire le plan initial, est convaincue par la tolérance de M. Orgon qu’elle peut séduire et se marier avec le faux Dorante. Ceci, par conséquent, met Lisette dans un engagement inébranlable avec Arlequin. En disant : « Souvenez-vous qu’on n’est pas les maîtres de son sort20 », elle reconnaît que Silvia, Dorante, M. Orgon et même Mario peuvent facilement interdire ses vœux. M. Orgon n’est pas aussi sévère que certaines familles

sentiments pour Perdican. J’ai aussi apprécié leur interprétation de la pièce de Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard. Puisqu’on l’a étudié en classe, c’était intéressant de voir les personnages prendre vie sur scène. Le badinage amoureux entre Arlequin et Lisette, lorsque ces deux étaient déguisés en nobles, était particulièrement comique. De plus, le choix de ne pas avoir de costumes ou de décors était un atout au spectacle, car cela dirige l’attention du public vers le jeu des acteurs. L’absence