Arlequin valet de deux maîtres

plaisir du spectacle tient avant tout à la situation d'observation privilégiée des différentes situations. Nous en savons toujours plus que les deux couples. Le spectateur doit constamment tirer parti de la double énonciation. C1- L'importance du masque : L'importance des paroles à double entente établit une hiérarchie entre les personnages avertis, maîtres du jeu (2), et ceux qui, croyant observer une situation, sont l'objet du regard d'autrui. Il peut s'agir d'un jeu de dupes (cf Lisette, III 6)

Beaumarchais que les personnages de maitre et valet sont révélés. Le personnage du valet qui dans la société occupe un rang hiérarchiquement inferieur par rapport a son maitre et qui vit dans l’ombre de ce dernier va occuper une place prépondérante dans la comédie tout comme dans la tragédie. A la fois élément comique et dramatique ayant la capacité de réduire son maitre au rang de comparse, personnage multifonctionnel, en quoi peut-on dire que le valet est maitre du jeu au théâtre ? Dans une première

Les valets au théâtre au 17eme 18eme et 19eme siècle Le valet est un personnage clé de la comédie des 17e et 18e siècles, alors même que son rôle social semble très limité dans la réalité. Le valet nous venge de tout ce que nous n'osons ou ne pouvons pas faire. Par un processus d'identification, le valet offre donc au spectateur aujourd'hui encore une liberté et une revanche symbolique contre tout ce qui le rend esclave, en battant son maître, ou en mentant effrontément pour s'en tirer. De plus

1688 et mort en 1763. L’intrigue est centrée sur le langage et sur les farces, pièce typique du mouvement appelé le marivaudage. Pour résumer rapidement, Dorante, un jeune noble qui a perdu sa fortune, aime Araminte, une riche héritière. L’ancien valet de dorante, donc dubois, qui se retrouve au service d’araminte, a

entre Jacques et le Maître est un dialogue de théâtre avec le nom des personnages au début : « Le Maître », « Jacques » ; le discours est direct. Certains passages font penser à des scènes de théâtre de l’époque : « tombant à grands coups de fouet sur son valet ». Cette phrase critique la violence des maîtres sur les valets. Le dialogue montre la relation entre le maître et le valet ; en effet le maître tutoie et le valet vouvoie. Le valet a un nom « Jacques » mais pas le maître ce qui insinue que

| | | | | |Monsieur Orgon annonce à Mario : |X | | | | |que Dorante arrive déguisé en valet pour faire la connaissance de Silvia. | | | | | |que Dorante refuse de rencontrer Silvia car il a trouvé un meilleur parti.

Dissertation, La relation maître-valet La relation maître-valet est une convention très importante du théâtre. Elle apparaît très tôt, à l’Antiquité, dans le théâtre grec de Ménandre, plus grand représentant de la « Comédie nouvelle ». Elle arrive ensuite dans la Rome antique grâce à des auteurs tels que Plaute ou encore Térence pour se renouveler au XVIe siècle avec la Comedia Dell’ Arte. Cette relation n’apparaîtra en France qu’au XVIIe siècle par l’intermédiaire de Jean-Baptiste Poquelin

il est important d'observer comment ce stratagème se met en place à travers une sorte de masque, de déguisement, ainsi que la mise en danger de cette entreprise, à travers la découverte de leur véritable nature par Arlequin. Puis, nous nous intéresserons aux personnages que sont Arlequin et Dimas, domestiques dotés d'une certaine épaisseur psychologique mais également porteur de comique, ainsi qu'à la première rencontre véritable entre Agis et Léonide. I Vivons cachées La ruse de Léonide

sont les seuls savoir cette double ironie, mais ils décident de jouer ce jeu. Dorante, déguiser comme un valet qui se nomme Bourguignon, arrive, et tombe immédiatement en amour avec la fausse Lisette. Silvia n’aime pas Bourguignon, et elle essaye de s’éloigner. Arlequin, le valet de Dorante, arrive et prétend d’être Dorante. Silvia reconnait quelque chose de bizarre dans le comportement des deux hommes, et elle se méfie d’eux. Silvia (vrai)  la fille de Monsieur Orgon. Dans l’acte, elle démontre

Lisette lorsqu’elle entreprend de séduire Arlequin, il assiste en spectateur bienveillant à ce qui se joue sous ses yeux. Dorante, fils d’un ami de M. Orgon et prétendant de Silvia : un jeune homme bien né, plutôt sage et raisonnable, qui ne connaît pas l’amour. Il imagine donc lui aussi un travestissement afin de sonder celle qui lui est destinée. Devenu valet, il subit l’épreuve de l’humiliation : repoussé par Silvia, rabroué par Mario et Arlequin. Il vit aussi les affres de l’amour confronté