Arrien

accorder à la légende qui entoure le personnage d’Alexandre III ; le second étant les motivations réelles de la magnanimité du conquérant. Cette magnanimité est ici décrite dans un extrait de l’Anabase d’Arrien (v.95-v.175historien romain). Arrien est considéré comme fiable dans ses données factuelles, car il dispose de sources de qualités (éphémérides, Ptolémée en particulier ou Aristobule) et que par sa formation, politique et militaire, il est apte à comprendre les subtilités des opérations

Fils d'esclave et lui-même esclave, Epictète a suivi les leçons du philosophe stoïcien Musonius Ruffus. Affranchi par l'Empereur Néron, il devient avec Marc-Aurèle et Sénèque adepte du 'nouveau stoïcisme ‘. C'est grâce à l'un des ses disciples, Arrien, que l'on connaît les réflexions et règles de conduite édictées par Epictète. Dans un style très direct et peu théorique, on appréhende sa pensée qui, alliant dialectique et morale, prône la liberté intérieure et une grande rigueur de conduite dans

stoïcisme prit naissance dans les dernières années du IVe siècle avant notre ère; elle tint bien vite en balance les doctrines les plus fameuses. Ces principaux représentants furent Zénon, Cléanthe, Chrysippe, Panaetius, Posidonius, Sénèque , Épictète, Arrien et l'empereur Marc-Aurèle. Ce fut, dès son commencement, une philosophie morale et pratique; un caractère qui se prononça, lorsqu'elle passa au IIe siècle av. J. -C. de la Grèce à Rome. Également en lutte avec les hédonistes-épicuriens et les intellectualistes

où il continua d'enseigner avec succès. L'enthousiasme qu'il excita fut si grand qu'à sa mort, un de ses admirateurs paya trois mille drachmes, la lampe de terre qui avait éclairé ses veilles. Epictète n'a rien écrit par lui-même; son disciple, Arrien, nous a conservé son enseignement dans huit discours ou entretiens, qui résument les leçons d'Epictète à Nicopolis.

(336) avant d'avoir pu réaliser ses projets. Dès son avènement, Alexandre proclame sa volonté de poursuivre l'oeuvre de son père. Cependant il doit d'abord réprimer les tentatives d'opposition dans la noblesse macédonienne, chez les peuples voisins (ARRIEN, Anabase d'Alexandre) comme en Grèce même, par des exécutions sommaires et des répressions sanglantes : Thèbes ainsi, qui s'était soulevée avec l'aide tacite des Athéniens, est vaincue et la ville totalement rasée. (Plutarque, Vie d'Alexandre) Désormais

terre d'origine. Après avoir suivi l'enseignement d'un maître stoïcien Musonius Rufus, il ouvre sa propre école de philosophie à Nicopolis. Qu'est-ce que le Manuel ? : L'enseignement d'Epictète, exclusivement oral, a été retranscrit par son dispile Arrien (futur gouverneur de Cappadoce) dans Entretiens et le Manuel. Ce dernier regroupe des maximes morales déstinées à ceux en quète de sagesse et permet d'avoir une idée claire du stoïcisme. Il se présente à la fois comme un ensemble de règles de vie

suppression de toute imagination, de toute passion et un dépouillement affectif total. Le fondateur du stoïcisme est Zénon de Citium (vers 335 av. JC). Mais Épictète, qui vivait très modestement dans une masure, est le plus célèbre. C’est son disciple Arrien qui recueillit ses paroles. Épictète (50-130 ap. JC) Épictète pense qu’il faut extirper ses passions. Pour cet ancien esclave romain, l’homme n’a aucun pouvoir sur ce qui ne dépend pas de lui. "Nos jugements, nos tendances, nos désirs, nos aversions

entendu qu’une des versions proposées, mais l’affection des égyptiens de l’époque pour Alexandre est avérée. Afin de renforcer encore son image, Alexandre se rend en 343 au temple d’Amon à Siwah, dans le désert libyen. On retrouve cet épisode chez Arrien dans son Anabase. Amon étant assimilé à Zeus en Grèce, Alexandre s’y rend certainement dans le but de confirmer en Egypte son image de fils de Zeus, déjà acquise en Macédoine , et de se placer dans une lignée de pharaons, considérés en Egypte comme

l’obscurantisme (attitude d’opposition à l’instruction, à la raison et au progrès). Les dogmes religieux, l’esclavages ou l’arbitraire du pouvoir sont leur principales cibles. Le récit de voyage : trouve son origine à l’époque antique (avec Hérodote et Arrien). Au XVIIIème siècle, les philosophes font du récit de voyage une arme contre les préjugés et l’ethnocentrisme (juger en fonction de soi). En 1771-1772, un explorateur et navigateur français, Louis Antoine de Bougainville, publie son voyage autour

paradoxale où les maîtres n'avaient de cesse d'inviter les élèves à quitter l'école pour affronter les épreuves de la vie. Comme Socrate, Epictète ne laissa nulle œuvre et de son enseignement ne nous serait parvenu que la renommée si un de ses élèves, Arrien, soldat et écrivain, n'avait entrepris de transcrire quelques-uns de ses propos et ne s'était décidé à les livrer à la postérité. Nous sont ainsi parvenues les leçons d'Epictète sous la forme d'un "Manuel" (qui contient l'essentiel de la morale stoïcienne)