Arrêt Dame Lamotte

Saint-Germain de 1641 qui fait « interdiction expresse aux cours judiciaires de connaître des affaires de l’E, du G et de l’A° ». Les pouvoirs publics imposent de ne pas être jugé par le pouvoir judiciaire. Rébellion des Parlements qui adoptent des arrêts de règlements c'est-à-dire qu’ils refusent d’enregistrer les édits royaux. Les juristes pré-révolutionnaires (Portalis) vont défendre la séparation entre d’un côté le pouvoir judiciaire et de l’autre l’A° (au sens des autorités publiques). Cette séparation

L’arrêt CADOT sera décisif « il est né entre les parties un litige qu’il appartient au CE de connaitre » donc directement sans passer par quelconque ministre. Donc les recours juridictionnels doivent être portés directement devant le CE. Donc avec cet arrêt la séparation entre les 2 juridictions est définitivement posée. Section 2 : l’organisation actuelle de la juridiction administrative §1 : La structure de la juridiction administrative Dans un sens large la juridiction administrative regroupe à

mai 1872, abandon du système de la justice retenue: système de justice déléguée (= donnée à une véritable juridiction). Mais, théorie du ministre-juge persiste (en 1er ressort, ac possibilité de faire appel devant une jur°). CE, 13 décembre 1889: arrêt CADOT. Code de justice administrative (CJA), article L2 : " les jugements sont rendus au nom du peuple français. " → justice déléguée, ac un véritable ordre de juridiction indépendant. L'existence d'un OJA est auj constitutionnellement consacrée

présente que le Conseil d’Etat abandonne la théorie du ministre juge ou va directement auprès du juge administratif. B – Les Grands Arrêts Fondateurs du Droit Administratif. L’arrêt réellement fondateur du droit administratif est une décision du Tribunal des Conflits, l’ Arrêt CE 08 février 1873 Blanco suite à l’accident d’une fillette renversée par un wagonnet. Cet arrêt fonde le caractère exorbitant du droit commun, c'est-à-dire différent du droit civil. Les solutions trouvées face à la situation

juridiction administrative indépendante du pouvoir exécutif : cette juridiction administrative va pouvoir élaborer un droit particulier adapté à l’action administrative Cette évolution va être consacrée par un arrêt important, celui du TC en date du 8 février 1973 « Blanco ». Cet arrêt contient des éléments important en matière de responsabilité. IL pose le principe d’une responsabilité de l’état, puissance publique. IL affirme également l’autonomie des règles de cette responsabilité par rapport

judiciaire doit rendre un jugement spécial, par lequel soit il se déclare incompétent (il faudra alors ensuite se tourner vers la juridiction administrative), soit il rejette le déclinatoire. Au vu du jugement de rejet, le préfet peut alors prendre un arrêté de conflit, qui permet la saisine du Tribunal des conflits, qui devra statuer dans les 4 mois. Cette procédure a été élaborée en faveur du juge administratif, puisque le juge civil applique la règle de la compétence systématique. Il ne va donc jamais

première étape. Pendant longtemps cet acte de gouvernement est catégorisé comme tel par le CE au sol motif que c’est un acte ayant un mobile politique. Suscite des critiques forte « mobile politique » terme assez générale. Le CE va arrêter de se fonder sur le mobile politique pour caractériser l’acte de gouvernement : CE Prince Napoléon . Il va désormais justifier le recours à la catégorie d’acte de gouvernement en expliquant qu’il s’agit d’un acte non détachable

dispositions: déclaration de droit et préambules constitutionnels ont valeur juridique. En effet, les juges administratif et constitutionnel, assure le respect du préambule de la constitution par l'autorité administrative et le législateur Ainsi ds un arrêt du 28 avril 1960 Eki, le CE a examiné un moyen tiré de la violation de l'art 8 de la DDHC selon lequel nul ne peut être punis qu'en vertu d'une loi établi et promulgué antérieurement au délit. De même ds une décision du 16 juillet 71, le CC a affirmé

de pouvoir (REP). Celui-ci est l´instrument même à travers lequel le « principe de légalité » trouve sa garantie fondamentale : Le REP, affirme le CE, a pour effet « d´assurer, conformément aux PGD, le respect de la légalité » (CE 17 fév. 1950, Dame Lamotte, GAJA). Il conviendra donc d’examiner la consistance du principe de légalité à l’occasion de l’étude ru REP. Chapitre 1 La juridiction administrative. On examinera successivement l´organisation de la juridiction administrative (section 1)

sera alors l’ensemble des décisions judiciaires  on obtient un magma méconnaissable (22 000 arrêts par an). On ne peut étudier toutes ces décisions (relève presque de l’archivage), le critère formel ne peut donc être mis en pratique. Si on n’applique pas le critère formel, il faut alors appliquer un critère substantiel : toutes ces décisions ne font pas jurisprudence, il faut sélectionner certains arrêts. Aujourd'hui la jurisprudence est donc l’ensemble de l’activité des tribunaux (critère formel)