Arrêt Manoukian

Commentaire d’arrêt : Civ., 3ème, 17 janvier 2007, n° 06-10.442, Bull. civ. III, n° 5. Objectif de la séance : Vous commenterez un arrêt classique du droit des contrats. Utilisez et appliquez bien sur la méthodologie du commentaire d’arrêt disponible sur l’ENT. Par ailleurs, essayez de trouver et de vous appuyer sur les commentaires de cet arrêt par la doctrine que vous trouverez sur les bases de données. Un peu de temps en séance de TD sera consacré à cette recherche documentaire

Alain Manoukian engage au printemps 1997 des négociations avec les Consorts X en vue de l’achat des actions composant le capital de leur Société (La Société X et Y). A la suite de près de six mois de négociations, et de l’établissement de deux projets de cession, la Société Alain Manoukian apprend que les cédants avaient négocié en parallèle avec la Société Les Complices, tout en lui laissant croire que leur projet allait aboutir. En réaction à cette tromperie, la Société Alain Manoukian demande

appropriée ; Condamne la société GPA IARD et la société Mutuelle de l'Est-La Bresse assurances, chacune, aux dépens afférents à son propre pourvoi ; Vu l'article 700 du nouveau Code de procédure civile, rejette les demandes ; Document 3 : (Arrêt - Cass. Civ. 3ème) Faute et pourparlers : exclusion de la réparation de la perte de chance de réaliser les gains liés au contrat espéré Les faits : La société civile immobilière L... (la SCI) élabore un programme immobilier.La société A... mène

période précontractuelle. Au printemps de l’année 1997, la société Alain Manoukian a engagé avec les consorts X, actionnaires de la société Stuck, des négociations en vue de la cession des actions composant le capital de cette société ; que les pourparlers ont abouti au 24 septembre 1997 à établir un projet d’accord. Cet accord a contenu des conditions qui doivent être réalisées avant le 31 octobre. La société Alain Manoukian a accepté les demandes de modification formulées par les cédants et ont

00-10.949 en tant que dirigé contre la société Stuck, la société Les Complices et M. Z... ; Joint les pourvois n° J 00-10.243, formé par la société Alain Manoukian, et n° B 00-10.949, formé par les consorts X..., M. et Mme Y..., qui attaquent le même arrêt ; Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 29 octobre 1999), que la société Alain Manoukian a engagé avec les consorts X... et Y... (les consorts X...),, actionnaires de la société Stuck, des négociations en vue de la cession des actions composant

novembre 1983 et 10 décembre 1997). Néanmoins, deux précisions doivent être apportées :  Ces arrêts ne portaient que sur des offres stipulées avec délai, ce qui exclurait que l’offre stipulée sans délai soit maintenue en cas de décès du pollicitant (elle serait caduque)  Certains auteurs expliquent que ces solutions particulières sont dues à la spécificité des faits ayant donné lieu à ces deux arrêts puisqu’il était à chaque fois question d’une offre qui avait été émise par deux pollicitants alors

Cour de cassation, chambre commerciale, 26 novembre 2003 Le 26 novembre 2003, la cour de cassation rend en sa chambre commerciale un arrêt relatif a l’engagement de la responsabilité délictuelle suite aux ruptures fautives de pourparlers. En effet, la société Alain Manoukian engage avec les actionnaires de la société Stuck des négociations en vue de la cession du fond de commerce de ces derniers. (Le 24 septembre 1997, un projet d’accord est établit, stipulant des conditions suspensives à remplir

fait application de la théorie de l’abus de droit ; comme tout droit, celui de rompre les négociations est en effet susceptible d’abus, lequel est susceptible d’engager la responsabilité civile de son auteur. La Cour de cassation rend en l’espèce son arrêt au visa de l’article 1382 du Code civil rappelant ainsi que la responsabilité civile en cause est de nature délictuelle. Si ce point fut discuté au cours du XIXème siècle (la culpa in contrahendo), la solution semble aujourd’hui bien acquise (Com.

essentiels du contrat. Selon l’article 1583 du code civil on parle de contrat quant on a défini la chose à vendre ainsi que le prix. IV- A. Dans cet extrait de l’arrêt de la chambre de commerce de la cours de cassation du 26 novembre 2003 la société Manoukian se plaint de rupture abusive de pourparler entre sa société et les actionnaires de la société Stuck. Les pourparlers entrepris au printemps de l’année 1997 ont conduit à la création le 24 septembre 1997 d’un projet d’accord entre les 2 sociétés concernant

de retirer son offre à tout moment. Il faut toutefois réserver l’hypothèse d’une révocation abusive de l’offre. Jurisprudence : Un arrêt récent (Cass. com. 26 novembre 2003, RTD civ. 2004, p. 80, obs. J. MESTRE et B. FAGES ; RDC 2004, p. 257, obs. D. MAZEAUD) a utilement précisé les contours de la révocation abusive de l’offre. En l’espèce, la société Manoukian avait ouvert des négociations avec les consorts Wajsfisz en vue de leur racheter des parts sociales. Pendant ces négociations ponctuées