Atride Labdacide

Acte I Le roi Agamemnon est mort mystérieusement après la guerre de Troie. Oreste est revenu incognito à Argos le jour même où l'on va célébrer les noces d'Electre avec un jardinier afin de détourner les dieux de leurs vues sur la lignée des Atrides. Le président du tribunal et Agathe, s'opposent à ce projet d'Egisthe et de Clytemnestre. Le mendiant, laisse entendre qu'Égisthe et Électre vont se "déclarer", c'est à dire obéir au destin qui est le leur. Électre presse la culpabilité d'une mère

riches pouvaient y assister. Le théâtre occupe une place privilégiée dans la culture de la Grèce antique. L'histoire des grandes familles de la mythologie ont trouvé leur place dans les tragédies: Les Labbacides (Laïos, Jocaste, Œdipe...), les Atrides (Clytemnestre, Agamemnon, Electre, Oreste), les Troyens (Ulysse, Ajax Achille, Hélène...)  font partie des cycles du théâtre grec. On entend par cycle l'histoire des malheurs d'une famille jusqu'à son extermination. On trouve à l'origine du

1937 par Jean Giraudoux et il s'agit d'une tragédie. Cette œuvre est la réécriture moderne du mythe antique d'Electre raconté initialement par Homère puis repris par Eschyle, Sophocle ou encore Euripide. Elle narre une partie de la malédiction des Atrides, plus précisément sur l'enquête policière que mène Electre afin de faire avouer sa mère Clytemnestre du crime de son père Agamemnon, mais bien évidemment d'autres péripéties sont en jeu. L'extrait que nous allons étudier se situe à l'acte I scène

le roi épris de passion pour Andromaque. Hermione met alors en oeuvre un plan meurtrier. Elle fait venir Oreste pour lui demander de tuer Pyrrhus. A l'annonce de la mort de Pyrrhus, elle se rend compte de son erreur et se suicide. Oreste Les Atrides (généalogie) Fils d'Agamemnon et de Clytemnestre, ambassadeur de Ménélas et des rois grecs, il est chargé de réclamer Astyanax (fils d'Andromaque) afin que celui-ci soit mis à mort. En fait, Oreste a accepté ce rôle pour revoir Hermione dont il est

COMEDIEN La lourde porte du wagon de marchandises est ouverte. Les paysages défilent… Une voix d’homme,… proche… « Il perd le sentiment. Amis, le temps nous presse. Ménageons les moments que ce transport nous laisse. Sauvons-le. Nos efforts deviendraient impuissants S’il reprenait ici sa rage avec ses sens ». Des gouttes de sueur ruissèlent de mon front. Debout, au milieu de quelque part, des hommes et des femmes me rejoignent. Un rideau s’ouvre, des centaines de mains crépitent.

| | |Les signes de bon augure se multiplient dans le texte : l’image du « triple six » au jeu de dés, l’oracle | | |décrypté par le devin Calchas annonçant la victoire des Atrides sur Priam, les cris de joie du peuple | | |d’Argos à l’apparition du flambeau et les sacrifices que Clytemnestre ordonne dans tous les temples : | |3e argument : |« Mais toi, fille de Tyndare

est écrit dans ses gênes car faisant parti de la famille des Atrides il ne peut qu’hériter d’un destin malheureux, il est victime de la malédiction des Atrides et écope alors d’une folie visible sur scène à la fin de la pièce. Il tue Pyrrhus comme il avait tué Clytemnestre sa mère et ne semble pas pouvoir y remédier c'est-à-dire que c'est plus fort que lui et là on a bien l'idée de malédiction du sang qui règne sur la famille des Atrides et donc qui règne sur Oreste. Enfin, pour les autres personnages

prononça en faveur de son acquittement. C'est par ce pardon que s'acheva la tragique destinée des Atrides. Certains disent que c'est à la suite de ce procès que les Érinyes acceptèrent de jouer un rôle différent, celui de gardiennes de la justice, et qu'elles prirent le nom d'Euménides. Leur culte était surtout célébré à Athènes. Elles reçurent individuellement les noms de Alecto, Tisiphone et Mégère. Atrides C'est l'histoire d'une famille, que la malédiction qui poursuivit tous ses membres rendit

affront aux dieux pour le chœur, avant d'être un affront au peuple. C'est d'ailleurs le peuple qui vengera la mort d'Agamemnon en « exclu[ant] et exécr[ant] » v1410 la coupable. Le chœur se livre à une sorte de malédiction, propre à la famille des Atrides donc chaque meurtre est suivi d'un autre. Pour finir Clytemnestre le menace « Mais si les dieux décident le contraire,/ Alors tu apprendras à être sage/ Même si c'est un peu tard. » v1427 en se ralliant ainsi aux puissances divines, ce qui montre

femme. Néanmoins il ne cesse de se référer aux éléments qui constituent le principe même du genre (fatalité, mythe des Atrides, mythologie). [...] [...] Ce dernier reprend à travers son œuvre le mythe des Atrides de la tragédie antique, mais la modernise néanmoins en tragédie moderne pour l’adapter à son siècle. En écrivant Electre, Jean Giraudoux reprend le mythe des Atrides. En effet, l’auteur concerne le statut social des personnages : alors que le peuple pense à un accident notre roi Agamemnon