Au Nom De Quoi Doit On Respecter Autrui

nécessairement compatible avec ce qui est juste moralement . Dès lors, Il faut mettre en garde contre la soumission au pouvoir. Le pouvoir exige de moi les châtiments et la guerre alors que ma conscience les condamne. TEXTEJe dis que le respect de la vie d’autrui n’est pas un devoir social, attendu qu’il existe indépendamment de l’existence ou de la nature d’une société quelconque. Quand un homme tomberait de la lune, vous n’auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer. De même pour

soi-même. Qui jugera alors de la vérité de cette connaissance de soi par soi ? « Comment me constituerai-je juge de cette utilité ? » (1027), demande Rousseau, quand il croit pouvoir innocenter le mensonge dans les cas où il ne sem« Quand et comment doit-on à autrui la vérité ? » est la première des deux questions que se pose Rousseau (1026). la façon dont Rousseau lui-même pose la question est plutôt déroutante : alors qu’il répète volontiers qu’il n’écoute que son cœur, que « jamais l’instinct moral ne

à l’information pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 Qui ne dit mot consent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 Vers un plus grand respect des droits . . . . . . . . . . . . . .25 recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

permet de déterminer et de juger notre action envers nos proches et l’ensemble de nos semblables. Etre juste, c’est apprécier ce qui est dû à chacun et agir en conséquence. Nous qualifions ainsi d’injuste une action qui n’est pas conforme à ce qu’elle doit être. En ce sens, seule l’action d’un être libre, celle de l’homme, peut être qualifiée de juste ou d’injuste : une catastrophe naturelle est malheureuse mais non injuste. Par contre, la manière de réagir pour prévenir le phénomène ou sauver les victimes

est-ce n'obéir à rien? Nous allons donc définir les termes du dujet somme « être libre » ce qui renvoie à la liberté, ce qui exprime l'autonomie, l'indépendance, le choix et le pouvoir de l'homme. « Obéir » signigfie se soumettre, c'est-à-dire respecter des règles, des obligations, des devoirs et des lois. « A rien » c'est-à-dire ne pas obéir aux règles, à la morale de notre société. Il est important de tenter d'y répondre car si nous sommes libres de tout faire nous pouvons tout simplement décider

crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur

SOCIALE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTlELLE DE LA MAÎTRlSE EN PHILOSOPHIE PAR FANCHON SOPHIE BÉRUBÉ FÉVRIER 2007 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire

Parce qu’elle est attachée à une formation professionnelle, qui plus est à diriger un établissement scolaire, une grille d’analyse pertinente pour des personnels de direction doit être centrée sur l’action ; ou plutôt être capable de traduire la connaissance et la compréhension d’une situation en termes d’action. Elle doit être opératoire pour l’acteur pour agir. Comment on analyse : la morale, le droit, l’éthique La morale On désigne ici par morale l’ensemble des normes impératives, des devoirs

souveraineté, qui s'appliquent à tous et auxquelles tous se soumettent. • Seulement, soumettre ses actes à la loi, ce n'est pas abdiquer la possibilité d'en discuter le bien-fondé en soi-même (dans ce dialogue intérieur qu'est la pensée) ou avec autrui : pour prémunir la société de la guerre civile, il faut que les actes de chacun se conforment aux lois en cours ; mais cela n'interdit pas de discuter de la loi, et de proposer de l'amender si elle semble injuste. Simplement, tant que la loi n'aura

fait de respecter la liberté d'autrui en matière de religion, d'opinions philosophiques, politiques. Depuis toujours, la religion n'a cessé d'être source de guerres entre peuples. Le plus grand exemple d'intolérance qui puisse exister, pour moi, n'est autre que celui d'Hitler. Hitler, l'homme qui a fait massacrer plus de six millions d'hommes et de femmes dans des conditions des plus atroces, n'avait pas plus de liberté que n'importe quelle autre personne. Et il a fait ce massacre au nom de quoi ? Au