Aveu Tragique De Phédre

l’antique, la juive, la byzantine. Mais poétiquement, un seul espace, complexe d’eau, de poussière et de feu. Les grands lieux tragiques : des terres arides, resserrées entre la mer et le désert, ombre et soleil portés à l’état d’absolu. La tragédie racinienne s’accorde à la petitesse violente de la Grèce, aux lieux que Racine n’avait jamais vus (Thèbes, Buthrot, Trézène). Phèdre se meurt à Trézène qui est un tertre aride, fortifié. Vie dans l’ombre, ombre qui est à la fois repos, secret, échange et

qu'on va retrouver tout au long de cette lettre : ceux de la religion, de la souffrance, ainsi que de la mort. Toutefois avant de commencer sa plainte, Julie tente de justifier cette lettre: la vie en danger de son amant est selon elle la cause de cet aveu. En effet, la phrase suivante : « la tienne en danger me l’arrache ; il m’échappe, et l’honneur est perdu » ressemble être une suite d'actions dont la conséquence serait la l'honneur perdu. De plus l'antithèse entre « arrache » et « échappe », souligne

Antigone est profondément seule, c'est l'écho de sa propre voix par le garde qui va la faire rayer son aveu. ll y a aussi un faux dialogue car cette scène constitue presque un monologue délibératif d'Antigone. Son interlocuteur n'est pas à la hauteur du dialogue, et elle ne peut pas aller jusqu'au bout. Mais sans lui, il n'y aurait pas d'aveu. Cela montre que pour être proféré, un aveu a besoin d'une présence, aussa médiocre soit-elle, même si cela ne suffit pas pour aller au bout dans

quoi cette scène est-elle une exposition ? Jean Racine, célèbre dramaturge français du classicisme, écrit Phèdre en 1677.A travers son œuvre Racine tente de plaire et de toucher le spectateur, sans chercher à viser une actualité politique (étant lui-même le protégé du roi), sa pièce met en œuvre toutes les catégories de l’esthétique littéraire classique : dramatique, pathétique, épique, tragique. L’extrait qui est ainsi présenté est un dialogue de théâtre tiré d’une scène d’exposition visant à informer

propos de Cyrano, sans définir encore précisément le terme (( séquence 2 Mme Baumert) - sujet des textes : il s’agit systématiquement de scènes d’aveu. Question à se poser avant une analyse plus précise : qui avoue quoi à qui ? - texte A : Phèdre avoue à Œnone, sa confidente, la cause de son désespoir, l’inavouable : son amour pour Hippolyte, le fils de son mari, Thésée. - texte B : Cléante et Angélique s’avouent mutuellement leur amour - texte C : Cyrano, se faisant passer pour Christian

aussi voir les effets calcul és et rares par lesquels il prépare son spectateur à recevoir «cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie». (préface de Bérénice) Mots-clés: Exposition, Andromaque, Britannicus, B érénice, Phèdre, Scène Initiale, Vraisemblance, Confident. 116 Plume 12 Introduction Dans la contexture d'une pièce classique, l'exposition «est la partie qui fait connaître tous les faits nécessaires à l'intelligence de la situation initiale.»(Scherer

Commentaire Composé Racine Phèdre ; Acte I, scène 1. Introduction Nous sommes au 17ième siècle lorsque le théâtre obtint ses lettres de noblesse au cours de ce siècle et devint ainsi le Siècle du Théâtre. Le succès littéraires grandissant ; de nombreux poètes tels que Molière, Corneille ou encore Racine trouvèrent ainsi le moyen de communication directe avec leur auditoire pour un théâtre classique. Ainsi le classicisme naît ; c’est un mouvement littéraire et artistique qui débute au milieu

Phèdre Acte V scène 7 I) Une scène de dénouement. A) Rapide. 1) Scène courte : 22v pour se disculper et mourir. 2) Passage fermé : faute présente au début et à la fin. 3) Rapidité : -ponctuation -« moment me sont chers » -registre injonctif avec impératif -rythme accéléré B) Complet. 1) Rétablissement moral :- jeu lumière v.1643-1644 + chiasme - ordre cosmique 2) Met un terme à l’intrigue : -retour +résumé pièce 3) Revalorisation +réhabilitation d’ H. avec

comédie au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Aristote lui assigne pour but d’inspirer « terreur et pitié ». La tragédie grecque : Le concours tragique se déroule sur trois jours (un quatrième étant dévolu aux comédies) : chacun des trois poètes concurrents dispose d'une journée au cours de laquelle il présente une tétralogie, c'est-à-dire trois tragédies et un drame satyrique conclusif[15], sans

puis dans le collège de Beauvais, ainsi que celui d'Harcourt, il apprend pleinement la philosophie, ce qui fera de lui plus tard, un des plus célèbres et rares grands écrivains du XVIIe siècle, à pouvoir lire dans le texte original, les auteurs tragiques grecs. En 1658, Racine va étudier la philosophie à Paris et entre au service du duc de Luynes, janséniste austère, ce qui ne l'empêche pas de fréquenter une société de mondains et de lettrés. C'est en 1660 que la gloire littéraire sollicite Racine