Aveu

reconnaissance par l’une des parties en litige, du bien fondé des prétentions de son adversaire. L’aveu peut être judiciaire ou extra-judiciaire : a) L’aveu judiciaire C’est un aveu fait en cours de litige devant le juge ou dans des conclusions remis au juge par exemple. b) L’aveu extra-judiciaire C’est un aveu fait en dehors du litige, ou dans des documents non destinés au juge (exemple, dans une lettre à la partie adverse ou à un tiers.) 5. Le serment C’est l’affirmation solennelle

son tuteur) et ne peut donc être détruite, même par la preuve contraire. ➢ La preuve par aveu : Il en est ainsi lorsqu’une personne fait une déclaration par laquelle elle tient pour vrai un fait qui peut produire contre elle des effets juridiques, donc des obligations. L’aveu peut être écrit ou verbal, exprimé devant un juge (aveu judiciaire) ou un témoin, en dehors de la justice (aveu extrajudiciaire). ➢ Le serment judiciaire : Il consiste dans l’affirmation solennelle

son mari, qui ne comprend guère son goût pour la solitude. Elle avoue alors, les yeux remplis de larme, qu'elle est éprise d'un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. M. de Nemours assiste, caché et invisible, à cet aveu. M. de Clèves est dans un premier temps tranquillisé par la franchise courageuse de son épouse. Puis aussitôt , il commence à ressentir une vive jalousie et presse son épouse de mille questions auxquelles elle ne répond pas. Elle ne lui dévoilera pas

2) Un examen de conscience 3) Triomphe de la volonté Relevés : I. -Grande liberté de la princesse et caractère conventionnel de ses actes. 1) -La princesse reconnaît faire un aveu : « aveu » (texte 1) et « sincérité » (texte 2) -aveu vu comme une sorte d’insulte au mariage (texte1) : « aveu qu’on n’a jamais fait à son mari » = caractère exceptionnel de l’aveu. - (texte 2) : condamnation de ce qu’elle appelle « engagements éternels » = périphrase qui désigne le mariage. - initiative

où l’accusé fait un aveu. Un aveu est une déclaration par laquelle l’une des parties au procès reconnaît sa faute ou quel a commis une infraction ou reconnaît les droits de l’adversaire (Article 1364 du code civil). Si cet aveu est réalisé directement devant le juge (aveu judiciaire) la force probante est absolue, l’aveu est irrévocable. En revanche si l’aveu est réalisé en dehors du tribunal la force probante sera relative, moindre. Le juge ne sera donc pas tenu par un aveu extrajudiciaire.

Le titre du poème, "Confiteor" a un double sens : "je proclame solennellement, je confesse à Dieu, aveu des péchés commis + confesser sa foi, l'affirmer publiquement, profession de foi + aveu de ses insuffisances par rapport à l'idéal artistique (fautes), avouer la distance entre ce que je suis en tant qu'artiste et ce que je prétends être. Poème en deux parties : 1) l'extase (du début jusqu'à "sans déduction") 2) La détérioration, la crise nerveuse Que les fins de journées

Aricie.- Mépris profond de l’amour en lui-même : fils d’Amazone, + dégoûté par les frasques sentimentales de son père. (cf. nombreux points d’exclamation)~ Importance de la parole et de l’aveu (le tragique n’est pas tant l’action elle-même, mais son aveu.) « Tragédie de la nominalisation » (R. Barthes)  > Usage des périphrases, c’est Théramène qui nomme Phèdre le premier ; Phèdre elle-même ne nommera pas directement Hyppolite (« fils de l’Amazone »). -> Hippolyte ne la nomme pas parce qu’il la déteste

crut d’abord ne pouvoir être que monsieur de Nemours ». Ce mensonge dévoilé par le narrateur est décrypté par la Dauphine et révèle les méandres de l’intériorité de la jeune femme. La négation volontaire du fait qu’elle ait reconnu le duc est déjà un aveu involontaire de son intérêt naissant qui a effectivement « quelque chose d’obligeant ». La jeune princesse n’a pas encore l’expérience de la parole de cour, qui sait dissimuler ou détourner la vérité. ( thème capital dans la suite de l’œuvre : pas

plusieurs fois une réponse, que je n’eus pas la force d’achever »» b. Emotion du ton « douloureusement » c. Expression physique, « les pleurs », 3. Triomphe du sentiment amoureux a. Défaite de DG , - Aveu de la persistance de son amour, « mon cœur n’a jamais cessé d’être à toi » - Aveu de la puissance de Manon, il n’existe plus que par elle et pour elle, son « cœur » n’est plus à lui, il n’en est plus le maître, et il est prêt à lui « sacrifier » l’unique bien qui lui reste, sa « vie » b

son esprit", dit Œnone. "Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée" "J’ai de mes sens abandonné l’empire" Elle a perdu le contrôle d’elle-même. L’aveu vient à ses lèvres malgré elle. "Seigneur ; ma folle ardeur malgré moi se déclare" "Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire" La fin de l’acte IV nous montre une femme égarée, agitée de pulsions contraires, tantôt attirant ses enfants, tantôt les repoussant. "Elle porte au hasard ses pas irrésolus Son œil tout égaré ne nous reconnaît