Aveu

Objet infortuné des vengeances célestes, Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes. […] Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ? »20 Ces oscillations sont provoquées par le paradoxe entre le crime et le désir. Entre l’aspiration à la pureté et un désir irréalisable qui ne peut mener qu´au malheur. Mais l’action noire de Phèdre ne devient cruelle pour son entourage que lorsqu´elle exprimera son aveu. A la fin de la tragédie, elle est accusée par Thésée : « D’une action si noire que ne peut

l'existence et sur les qualités exigées de la possession d'état pour qu'elle produise ses effets de droit (C. civ., art. 311-1 et 311-2), donc sur la réalité sociologique, second fondement légal du lien de filiation. La possession d'état confine à un aveu tacite et répété au fil des jours de la paternité ou de la maternité. La preuve requise ne porte pas sur la vérité biologique et la filiation ainsi établie ne pourra plus être contestée sauf par la voie d'une tierce opposition, quand le jugement

Apartés  ironie dramatique (décalage entre ce que le personnage et ce que le public sait : le public sait plus que les personnes = forme de complicité)  mise en abyme par présence sur scène d’un public (M. Orgon et Mario) Après l’aveu de Dorante : aveu + mais timide l.107-109(« assurément, volontiers) Litote l.101 < écho à Chimène Le trouble de Silvia : répétition injonction x3 ; geste fort l.95-fin ; ponctuations fortes 2 tirades l.306-313 : argumentation de Silvia qui cherche à se convaincre

l’égarement des personnages. C’est ce qui ressort de Phèdre car racine impose la parole comme un acte irréversible et dommageable à celui qui la prononce mais aussi à celui qui l’entendra cela s’ajoute la nécessité qu’ont les personnages d’achevé un aveu entamé. Mais ainsi comment s’exprime cette puissance de la parole dans la pièce ? Pourquoi la passion prend l’ascendant sur la parole ? Et pourquoi celle-ci n’est pas effaçable mais défini ? Tant de questions auquel il est possible de répondre en examinant

citation Wahad ne le dit pas il est vraiment au centre de l’appréciation de Nawal. Le signe divisé en trois parties est apparemment pour Wahad à qui Nawal se réfère directement, son nom le premier mot de la réponse est prononcé deux autres fois. Cet aveu important sert aussi son propre bien comme en témoigne la multiplication des signes nominaux de la 2e personne du singulier. De plus Nawal cherche frénétiquement Wahad dans la forêt prête à tout pour lui parler allant jusqu'à s’enfuir de chez elle

Tout concourt à rendre cet aveu plausible : la sincérité innée de la princesse et le prix que son mari attache à cette vertu, ainsi que les dernières recommandations que sa mère lui a adressées avant de mourir. «Il n'y a que vous de femme au monde, lui dit un jour la Dauphine, qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait». Elle a déjà envisagé à plusieurs reprises de tout dire à son mari mais sans pouvoir s'y résoudre encore. Maintenant, cet aveu si courageux, si difficile,

du soleil, veut mourir à cause de la malédiction et de l’hérédité qui pèsent sur elle. Elle haït « le jour » (v.168) qui est venu la « chercher » (v.168) et elle ne veut dire à personne son amour impossible car elle « meurt, pour ne point faire un aveu funeste » (v. 226). Phèdre est souvent en proie à une vive émotion car son âme est « éperdue » (v. 274). Cette passion est une souffrance et son corps en subit les conséquences. Elle est atteinte de mutisme car elle ne peut « plus parler » (v.275)

parodique 1. La stratégie de la révélation -Arlequin met plus de temps à révéler sa véritable identité que Lisette (25 lignes ~2 lignes). Mais il faut préciser que Lisette a l’avantage de connaître la véritable condition d’Arlequin au moment de son aveu. -Arlequin cherche à gagner du temps, persuadé qu’il s’adresse à une jeune fille de la bourgeoisie. Pour cela, il tente de préparer Lisette. C’est le sens de l’aparté « préparons un peu cette affaire-là » (l.11), c’est le rôle aussi des questions

La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette – Au fil de la lecture PREMIERE PARTIEDonnez un titre à chaque partie.1 : p11 à p19 « La magnificence et la galanterie » à « et le roi revint à Paris. »· Quel cadre Mme de La Fayette choisit-elle pour son récit ?· Qui sont la duchesse de Valentinois et le Duc de Nemours ?2 : p19 à p 29 « Il parut alors une beauté à la cour » à « son bonheur ne répondît aux apparences »· Quels sont les trois mariages envisagés par Mme de Chartre

Registre : TragiqueLECTUREstructure- partie 1(l.1-l.20): Aveu de son amour a Mr de Nemours- partie 2 (l.21-l.23 ): Intervention de Monsieur de Nemours- partie 3 (l.24-l.44 ): Suite de l’aveu de Mlle de Clèves- partie 4 (l.45-l.50 ): Questionnement de Mr de Nemours- partie 5 (l.51-l.60 ): Résolution et décisions de Mlle de Clèvesprojet de lecture Pourquoi peut-on dire que ce texte appartient au mouvement du classicisme ?dév.partie 1 (l1-l20): Aveu de son amour à Mr de Nemoursl.1-l.3: Début d’une longue