Aviron

les Phéaciens lui ont offerts. L'Odyssée est mystérieusement ouverte sur un autre voyage d'Ulysse après son voyage de retour, par la prédiction de Tirésias au chant XI : il devra repartir, un aviron sur l'épaule, et quand il arrivera dans un pays qui ne connaît pas la mer, où les gens prendront son aviron pour une pelle à vanner, il faudra planter l'aviron en terre et offrir au dieu Poséidon un sacrifice de purification... Cette ouverture sur l'avenir, d'autres voyages et d'autres aventures,

éluciderons une portée plus profonde relative à la condition du poète et à sa tragique dualité. I) La tragédie de l’albatros a) Le cadre maritime * Champ lexical de la mer : v2 : « des mers » v4 : « les navires … les gouffres » v8 : « les avirons » * Le pluriel « des gouffres » et « des mers » connotent l’intensité=> liberté * Des termes connotent l’évasion=> v3 : « voyage » v9 : « ce voyageur ailé » L’organisation du poème suit l’organisation de l’espace décrit donc un plan large

o Escrime escrime, HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Raquette o Raquette raquettes ou cordage, HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Pelote_basque o Pelote basque pelote basque, HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Aviron_(sport) o Aviron (sport) aviron, etc.) pneumatiques (rsistance au cisaillement) jonglage les HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Jongleur o Jongleur jongleurs de feu utilisent le polyPPD-T sur leur matriel, par exemple les torches, btons du diable, bolas, etc. Ce matriau

Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des

est comme un prince déchut. « Au prince des nuées » Champ lexical de la perte de pouvoir. Tout ce qui participe à sa grandeur, sa majesté participe maintenant à sa déchéance. Ses ailes sont comparées à des avirons c'est-à-dire deux deux morceaux de bois rigide, des béquilles : « Comme des avirons traînés à coté d'eux ». Ses ailes participent à sa laideur : « Comme il est gauche et veule » L'inversion des sonorités : « Ce voyageur est laid qu'il est comique et laid » marque cette métamorphose. Pour

mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des

l’évocation d’une scène de vie en mer. En effet, on note la présence d’un champ lexical maritime tout au long du poème : « hommes d’équipage » (v.1), « albatros » (v.2), « oiseaux des mers » (v.22), « le navire » (v.4), « les planches » (v.5), « avirons » (v.8), « tempête » (v.14). La rime « mers » / « amers » vers 2 et 4 soulignent phonétiquement le contexte maritime. Ces oiseaux majestueux évoluant dans un cadre unique, sont évoqués par des périphrases qui soulignent leur grandeur et leur majesté

narration d’une scène de la vie en mer. → rimes v. 2 et 4 : « oiseaux de mers » / « gouffres amers » → champ lexical maritime : « hommes d’équipage » (v. 1, « albatros » (v. 2) « oiseaux des mers » (v. 2), « le navire » (v. 4), « les planches » v. 5, « avirons » v. 8, « tempête » (v. 14). Mais cet univers est scindé en deux espaces fondamentalement opposés. le sol = les marins → Peu décrits, accent mis sur le collectif « les hommes », « l’équipage ». Indifférenciés « l’un …l’autre » (v. 11-12).

Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées

que Baudelaire s’adresse au lecteur en tant que poète pour lui signifier la différence des poètes. 6. Champs lexicaux, thèmes Les champs lexicaux : L’univers du bateau : hommes d’équipage, planches, navire, agace, brûle-gueule, huées, sol, avirons (vocabulaire simple, champ lexical des marins). Celui du poète sublime : Vastes oiseaux, Rois de l’azur, grandes ailes blanches, voyageur ailé, volait, prince des nuées, hante, la tempête, ailes de géant (vocabulaire poétique, champ lexical du