Aviron

Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, (vers 5 et 6) à leur maladresse sur les pattes, d’où la comparaison avec les avirons – Laissent piteusement leurs grands ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. (vers 7 et 8) L’interaction entre l’albatros et l’équipage change son cours naturel jusqu’à une violente injure:

son élément. Un récit basé sur une scène d’oppositions : La poésie est basée sur une série d’oppositions « Rois de l’azur », « Maladroits et honteux », « Piteusement » et « Grandes ailes blanches ». Ses ailes sont comparées à des avirons, elles le gênent, « Comme des avirons traîner à côté d’eux ». Puis nous avons une autre opposition entre « Le voyageur ailé » et « Gauche et veule » ou encore « Naguère si beau » et « Comique et laid ». Le vaste oiseau des mers est à présent sur les planches il se métamorphose

(974) et Citroën Foucque, Saint Pierre (974) Vendeuse en article de luxe Bijouterie- Horlogerie Stop Bijoux , Saint Leu (974) Formation  2005  Bac Professionnel Commerce - Lycée Professionnel des Avirons (974) 2003  BEP Vente Action Marchande - Lycée Professionnel des Avirons (974) 2000  Brevet des Collèges- Collège de la Chaloupe Saint Leu (974) Centres d’Intérêt

(v7) → oiseau → permet de se déplacer. Par analogie → ailes/plume → inspiration poétique, dans ce poème, les ailes ne remplissent pas leur fonction principale → l’albatros ne peut plus voler/le poète n’a plus d’inspiration. Comparaison ailes/avirons (v7-8). Aviron → permet au bateau d’avancer → Pas d’aviron → stagnation → mort. « Trainer » (v8) → salissure du blanc → oiseau souillé par la corruption humaine. Les vers 7-8 montrent que le poète ne peut plus s’exprimer. III) C) 2) : « Gauche et veule »

indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable

géante ») vs petitesse et monde étriqué Ab v 5 (capture), on ne voit plus les marins mais l’oiseau. Syst d’opp la grâce des « rois de l’azur », périphrase méliorative, devient maladresse. grandes ailes deviennent un handicap. Azur/planches ailes/avirons. =>à la fois une bénédiction et une malédiction §3 ajout. Renforce caractère dramatique sans ajouter de renseignement. Rythme souligne les opp. « l’infirme qui volait » qui parle ? moquerie des marins ou indignation et compassion de Baud ? cruauté

mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des

blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. 2 champs lexicaux dominants - Champ lexical de la marine (azur, avirons, tempête, mers navire

allitérations en [r] :<<Prennent>> ;<<albatros>> ;<<navire>> ;<<gouffres>> ;<<amers>> ;<<rois>> ;<<azur>> ;<<maladroits>> ;<<grandes>> ;<<avirons>> ;<<trainer>> dans le premier document, <<désertes>>; <<Sahara>> ;<<français>> ;<<poudré>> ;<<herbe>>  ;<<arbre>>  ;<<larmes>>  ;<<resine

ailé) Cette vision s’inverse dès qu’il est capturé et posé. Son image se dégrade, dès le 2ième quatrain.. Sur terre, il est qualifié par des adjectifs dévalorisants et négatifs. Ces ailes symbole de liberté et de fluidité sont comparées à des avirons, à des objets durs et sans grâce. Naguère royal et admiré, il devient le prisonnier et le jouet des hommes d’équipages qui se moquent de lui.." Il est mimé et ridiculisé. L'oiseau, calme et doux ne mérite pas ces outrages. L’animal royal au ciel