Aviron

« A peine », « Que » et « Laissent », ce qui accentue la rapidité de la transformation de l’oiseau. De plus,l’antithèse « rois de l’azur, maladroits et honteux » et « leurs grandes ailes blanches » comparées à des « avirons » qui traînent, connote l’inutilité des ailes car les avirons ne sont utilisés que sur les canots de sauvetage. Ainsi, au troisième quatrain, l’oiseau se métamorphose en « monstre » dont on se moque et l’auteur utilise le registre pathétique, notamment, au 9e vers avec l’antithèse

suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable

et certain, parce que le plusse qu'on descendait vers le bas de la rivière, et le plusse que le courant remontait et repoussait dur. Faulait plier les avirons en deux pour avancer.» (Coq Pomerleau, p.37) Explication 1.2 : Le diable est contre eux, et il fait en sorte qu'ils doivent se battre contre le courant. Le fait qu'ils doivent plier les avirons en deux montre la difficulté de leur situation. Argument 2 : La façon de traiter ses compagnons de voyage diffère - Citation 2.1 : «Et nous nous jetons

Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince

mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des

univers qu’il met en lien. L’eau dans les deux premières strophes avec le champ lexical de la mer « hommes d’équipage »v1, « oiseaux des mers »v2, « navire »v4, « planches »v5, « avirons» v6. Cet univers lisse et régulier représente la société. Il y a des allitérations en [v], « souvent »v1, « vastes »v2, « suivent »v3, « avirons »v8, en [s] « souvent » V1, « s’amuse »v1, « laissent »v7, « glissant »v4 qui donnent une certaine fluidité au texte donc une certaine liberté à l’oiseau. Il y a également l’aspect

expliquer sa position dans la société en deux partie qui s’oppose tout au long du poème. L’albatros dans les airs. Tout d’abord nous pouvons remarquer le champs lexicale de la mers grâce aux nom comme : « des mers », « les gouffres », « l’azur », « avirons » qui proposent le contexte spatial et qui montre l’habitat naturel des albatros. D’ailleurs, dans les airs ces oiseaux sont représentés comme de « vastes oiseaux », des « compagnons de voyage » ou encore des « rois de l’azur », ce sont toutes des

compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !

r= rime riche A peine les ont-ils déposés sur les planches, (s) Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, ( p) Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches ( s) Comme des avirons traîner à côté d'eux. (p) Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! ( s ) Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! ( s) L'un agace son bec avec un brûle-gueule, ( s) L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait ! ( s ) Le Poète

Chapitre 30 Un sifflement familier perce le silence. Jeanne laisse tomber le panier de fèves qu’elle ramassait et s’élance vers la rivière. Son cœur bat et comme autrefois, elle le presse à deux mains. Un canot s’avance, et un bras amical agite un aviron. Une voix de stentor ébranle les échos. Hé! Rouville, j’ai des nouvelles. D’une manœuvre habile, le voyageur arrête son embarcation près de la berge. Il a une magnifique barbe rousse, et Jeanne reconnaît le trappeur Charron, son ancien professeur