Bagarre pour une blonde

par les hommes désespérés ? Une fenêtre sur un précipice ? Un jardin de l’autre coté de la nuit ? Une vieille pièce de monnaie ? Une chemise recouvrant un homme mort ? Un peu de sang sur des lèvres entrouvertes ? Un masque mal pose ? Une perruque blonde sur une chevelure grise ? J’écris tous ces mots et j’entends le vent, non pas dehors mais dans ma tête; il souffle fort et claque les persiennes par lesquelles j’entre dans le rêve. Je vois qu’une porte est penchée. Va-t-elle tomber là où j’ai l’habitude

précieuses. Les aventures comiques de Pharsamon sont parfois grivoises, quasi rabelaisiennes. Le burlesque y tient une grande place : récit fait au hasard, de I'aveu même de I'auteur ; excuses désinvoltes, moqueries à l'égard du lecteur et de soi-même ; bagarres, chutes, grossièretés (Cliton baisant les pieds de Fatime se barbouille le visage de la crotte de ses pantoufles et, faute de mouchoir, s’essuie sur le jupon de sa maîtresse) ; cornmentaire plaisant du récit, intrusions de I'auteur. Tout cela rappelle

foutre le camp plus vite, j’ai laissé tomber le barda et puis les armes aussi... Dans une mare à canards qui était là à côté... Figure-toi que moi, comme tu me vois, j’ai envie de tuer personne, j’ai pas appris... J’aimais déjà pas les histoires de bagarre, déjà en temps de paix... Je m’en allais... Alors tu te rends compte ?... Dans le civil, j’ai essayé d’aller en usine régulièrement... J’étais même un peu graveur, mais j’aimais pas ça, à cause des disputes, j’aimais mieux vendre les journaux du soir

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vu au Louvre le tableau et en a punaisé une reproduction au-dessus de son lit. Il le citera dans plusieurs de ses livres. Un détail le rapproche du fier condottière : une petite cicatrice sur la lèvre supérieure. Perec enfant avait reçu dans une bagarre un coup de bâton de ski. La cicatrice restera. L’armée la consigne en 1957. Si on regarde les photos de l’écrivain, on voit qu’elle ressemble à celle du tableau. Gaspard Winckler la men«Le Condottière ne paraîtra pas, ou à tionne plusieurs fois, comme

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à mort. Je lui avais fracturé le nez, la mâchoire, et quelques autres os de la face. J'avais une force qui n'était pas naturelle. Ce garçon pesait près de 100 kilos et je n'en pesais pas 50 à l'époque. Je n'avais même pas eu un seul bleu ds cette bagarre, même pas sur les poings. Cette force me semblait inquiétante, mais pour l'instant je m'en réjouissait. C'était pour moi la seule façon d'avoir un peu de paix. Personne n'osait plus me provoquer. J'y repense maintenant avec un cœur brisé, mais

pour foutre le camp plus vite, j’ai laissé tomber le barda et puis les armes aussi… Dans une mare à canards qui était là à côté… Figure-toi que moi, comme tu me vois, j’ai envie de tuer personne, j’ai pas appris… J’aimais déjà pas les histoires de bagarre, déjà en temps de paix… Je m’en allais… Alors tu te rends compte ?… Dans le civil, j’ai essayé d’aller en usine régulièrement… J’étais même un peu graveur, mais j’aimais pas ça, à cause des disputes, j’aimais mieux vendre les journaux du soir et dans

ander wrong, ’t was om te gillen, (stoppen (in); grofheid) De kanis van zo’n zelfde kwast (botterik) Tussen haar formidabele billen; Als een bankschroef kneep ze die vast. (knellen; bankschroef) (être ~: zo stom zijn om…) (z’n geluk beproeven) (bagarre: vechtpartij) Op de markt van Spekholzerheide Vloog - om bossen juin weliswaar Een paar dozijn potige meiden Ooit elkaar verbeten in ’t haar. Te voet en te paard, zelfs per wagen Kwam de politie, hun inzicht was slecht, Aangesneld om roem te vergaren

aussi, elle se tenait droite et regardait tout le monde d’un air supérieur. Elle dévisageait Sarah Angela dès qu’elle l’aperçut à côté de Lili. -Eux, c’est Lisse Dirt et Flius Pur. Ils étaient tous les deux plus petits que Lyse. La fille était blonde et le garçon noir. Leurs yeux étaient bleus. -Moi, c’est Lili Chahos et elle c’est Sarah Angela Gwen, d’ailleurs s’il y avait moyen que tu arrêtes de nous regarder de haut car je te signale que tu n’as rien de plus que nous hormis l’argent, et encore