Bâillement

p.36 · Le jeu peut évoquer les substitutions oniriques relevées en psychanalyse : ainsi p.81, le jeu implicite sur mer-mère. · La réitération des bâillements est très intéressante à cet égard, pour plusieurs raisons. En effet, plusieurs mots commencent par un A qui est le signe d’un bâillement de la part de Hamm : - ce A est dons un indice direct plus qu’un phonème au départ (indice de fatigue, lassitude) - le lecteur-spectateur est dérouté car

osseuses d’une articulation) acromio-claviculaire avec une rupture des ligaments acromio-claviculaires, les ligaments coraco-claviculaires étant distendus mais non rompus. On constate un petit bâillement de l’articulation avec une discrète mobilité de haut en bas en touche de piano sans mobilité anormale antéro-postérieure · Stade III :

retournerons au marché. Ils sortent de scène. On entend un cri de coq (retentissant « Cocorico !») et le cortège réapparaît. LE PERE Es-tu prêt, mon fils ? LE FILS (étouffant un bâillement) Oui, Père ! LE PERE Prends donc cette fois la corde d' Arieul. Le père enjambe l'âne et ils refont comiquement un tour de scène. Les trois bonshommes ont repris leur

cachait un bâillement d’ennui, chaque joie une malédiction, tout plaisir son dégoût, et les meilleurs baisers ne vous laissaient sur la lèvre qu’une irréalisable envie d’une volupté plus haute. » Gustave Flaubert, Madame Bovary, p371 C’est l’histoire lamentable d’Emma Bovary, une femme mal mariée que son bovarysme mène à l’adultère puis au suicide. Peu avant de s’empoisonner, elle dresse un bilan peu glorieux de sa vie. En effet pour elle : «Chaque sourire cachait un bâillement d’ennui, chaque

sur place, en déplacement, les bras, les doigts, les pieds, ... · sautillés sur place · rotation des épaules, de la tête, des bras, du buste, du bassin · massage modéré des épaules, de la nuque, du nez, des joues, des oreilles · bâillement : - bâillement naturel - en variant les sons émis - en lisant une phrase · jeux avec la langue: explorer dans tous les sens, tirer la langue, laper comme un petit chat, faire des claquements de langue... - les gouttes d'eau - rouler

le langage de la tragédie classique est imité et tourné en dérision tout à la fois : "Peut-il y a - (bâillements) - y avoir misère plus haute que la mienne ?" (p.15). La question rhétorique, procédé habituel du monologue tragique, laisse entendre une plainte formulée en terme d'évaluation morale ("haute"), mais cet élan vers la noblesse de l'expression est immédiatement nié par les bâillements, contraires à la bienséance. DE même, la chute de la lunette qui s'échappe des mains de Clov relève du

de verbe, soit sous forme de nom ! Plus loin, Hugo emploie les qualificatifs "automatique" et "irrésistible" (ligne 7). Plus loin encore, il associe dans une phrase lapidaire la mécanique du rire à celle du bâillement : "Deux convulsions de la bouche sont communicatives : le rire et le bâillement" (lignes 8 et 9). L'utilisation du mot "convulsion" n'est pas anodine, car ce terme péjoratif dévalorise la portée du rire, qu'elle rend suspect. Deux passages du texte vont cependant plus loin : le rire

tête, nausées, bouche sèche, transpiration excessive (notamment sueurs nocturnes). insomnie ou au contraire somnolence, rêves anormaux, nervosité, confusion des idées, étourdissement, fourmillements, tremblements, fatigue, faiblesse, frissons, bâillements, hypertension artérielle, bouffées de chaleur, palpitations, troubles de l'accommodation, vision trouble, dilatation de la pupille, perte d'appétit, constipation, diarrhées, vomissements, baisse de la libido, impuissance, troubles de l'éjaculation

journal à Versailles Les symptômes du mal Dialogue : lourdeur de tête, nausées, bâillements Symétrie entre les personnages, répétition du verbe « dire ». Bâillements x 8 occurrences 1er symptôme du mal (livre suscite le bâillement) Coutu ressent les mêmes choses que Berthier : symétrie Ils se contaminent l’un l’autre. Coutu dit qu’il n’a rien lu : journal ennuyeux Puis épidémie de bâillements, virus qui s’étend.  phrase du dernier paragraphe Seul influence de Berthier :

d’attente · “il ferait de la terre un débris” : hyperbole -> accentue encore plus la puissance du vice redouté, effet d’attente augmenté “avalerait le monde” : hyperbole, idem · “bâillement” -> la grande différence entre les animaux et ce dernier vice est cet aspect immatériel : le sommeil mais aussi le “rêve”, la fumée de “houka”, la mort sur “l’échafaud” -> très métaphysique