Bantoustan

invoquant au passage l'histoire de plusieurs héros de la cause nationaliste afrikaner, un temps eux-mêmes condamnés pour haute trahison puis finalement rapidement graciés98. Il décline même toute rencontre avec Matanzima de peur que cela légitime les bantoustans auprès de la communauté internationale. Le 16 juin 1976 éclatent les émeutes de Soweto, nouvelle étape dans la contestation et la répression. En septembre 1977, Steve Biko, fondateur du Mouvement de conscience noire meurt torturé en prison par

territoire des Etats appelés des bantoustan, l’AGNU a recommandé à l’ensemble des Etats membres de ne surtout pas reconnaître internationalement ces entités auxquelles on les soupçonnait ne posséder aucune indépendance. Le gouvernement sud-africain avait à l’époque créé et désigné plusieurs districts isolés peu développés, où la population majoritairement noire payait, avec cette particularité : les membres de ces bantoustans étaient citoyens de leur propre bantoustan mais ne disposaient d’aucun droit

responsabilité. J'ai appris récemment que 75.000 enfants dorment dans les rues en Zambie. Le chiffre est probablement au moins aussi élevé au Cameroun, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire. Nous savons tous comment l'Etat a pratiquement institué des Bantoustans au Congo ou au Cameroun pour les populations Pygmées, qui n'ont droit ni à l'éducation, ni à la santé, ni à aucune infrastructure de développement. Nous ne pouvons pas nous taire face à de telles situations simplement par crainte d'être accusés

ségrégationniste. Toutefois, avant la disparition du régime, on assiste à une transformation de la politique d’apartheid. La politique des bantoustans: de la ségrégation urbain à la fiction du rejet des populations noires hors de l’Afrique du Sud: On veut promouvoir une ségrégation spatiale totale entre les Noirs et les Blancs. Les Noirs sont censés être mis dans des bantoustans: états Noirs autonomes. L’après apartheid: de la ségrégation raciale à la ségrégation sociale: Les émeutes raciales finissent

non reconnaissance. Cela a même été dénoncé comme une annexion. Mais la reconnaissance est discrétionnaire, un Etat n’est jamais obligé d’en reconnaître un autre. S’il y a une politique de non reconnaissance, il faut quand même la justifier. Les Bantoustans, aussi appelé les « homelands », est une politique développée en Afrique du sud pendant les années 50. Ce sont des portions de territoire enclavées dans le territoire sud africain. Il était décidé de créer des états, des homelands, sur certains

6 – HG00 123 4. Une population qui souffre encore : un développement incomplet Carte des anciens bantoustans Nyanga Crossroads Cape Flats New Brighton Mdantsane Umlazi Kwamashu Botshabelo Shaperville Soweto Alexandra Ekangala Moutse Mamelodi Le Cap Port Elizabeth East London Durban Bloemfontein Pretoria NAMIBIE Johanesburg MOZAMBIQUE BOTSWANA LESOTHO SWAZILAND Bantoustans Township majeur Botshabelo Conception et réalisation : F. Paris 0 300 km Des indicateurs du développement

ségrégation raciale ð Mise en place par les gouvernements nationalistes blancs pendant l'entre deux guerres et après 1945 ð Discrimination des races systématique dans le travail, l'habitat, les loisirs, le logement … ð Création "d'états noirs", les "bantoustans" appelés ensuite "homelands", au nom du développement séparé § Etats fictifs, surpeuplés, véritables réserves ou ghettos § Dans les régions pauvres et arides b) L'opposition à l'Apartheid 1. A l'extérieur § Rupture avec londres en

par les gouvernements nationalistes blancs pendant l'entre deux guerres et après 1945 ⇨ Discrimination des races systématique dans le travail, l'habitat, les loisirs, le logement … ⇨ Création "d'états noirs", les "bantoustans" appelés ensuite "homelands", au nom du développement séparé ▪ Etats fictifs, surpeuplés, véritables réserves ou ghettos ▪ Dans les régions pauvres et arides b) L'opposition à l'Apartheid

juste un statut d’observateur « renforcé ». Un autre exemple que l’on cite souvent pour les micro E, c’est le Bantoustans, ça se passe en Afrique du Sud pdt l’Apartheid. Le gouvernement sud africain voulait pousser à l’extreme cette politique de developpement séparé et créa les Boutanstans, un nouveau pseudo Etat. La communauté internationale a tjs refusé de reconnaitre ces Bantoustans car c est un Etat qui ne serait pas conforme avec le droit des peuple à disposer d’eux-mêmes. Interdiction du

géré par le ministre Verwoerd. Il divise le territoire et impose des zones de résidences séparées selon les groupes raciaux. Pour ce faire, on a déplacé des milliers de Noirs de leur terre et on les a rassemblés dans des foyers nationaux, les bantoustans (Homeland). Ces états ethniques, enclaves réservés aux Noirs selon leur origine tribale, ne sont pas viables économiquement. Ils ne forment que 13% du territoire. Ces populations noires sont enfermées sur des terres sans richesses naturelles