Bardamu Guerre

Dans ce commentaire de texte nous allons étudier un extrait du roman de Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit parût en 1932. On apprend que Bardamu, le héros de ce récit, après avoir connu la guerre et la misère, est employé dans un music-hall. Dans ce passage, il se trouve dans un café parisien avec une danseuse polonaise qu'il a rencontré. Nous allons voir en quoi ce texte de Céline est une réécriture des Enfers, c'est à dire: en quoi l'auteur nous donne une nouvelle vision du Royaume

parle d'elle même, Céline livre ses sentiments et ses émotions à travers le livres, c'est le récit de sa vie qu'il nous propose comme s'il se livrait à nous. Bardamu dans le récit donne ses opinions sur la guerre qu'il qualifiera comme un «abattoir international en folie». Céline et Bardamu se ressemble, tout les deux sont contre la guerre, pacifique et suivent pratiquement le même itinéraire dans le roman et dans la vie. On a du mal à dévorer ce livre. L'absence d'intrigue peut pousser le

Un antihéros : Bardamu n'a pas les caractéristiques du héros positif. Ce n'est pas un modèle, il a "la frousse", face à l'ennemi, il est paralysé : "je n'osais plus bouger" et il s'interroge constamment. Il n'a aucune certitude. Le texte comporte une ponctuation très forte : nombreuses phrases exclamatives marquant la stupéfaction et interrogatives. Interrogations auxquelles il n'apporte aucune réponse précise comme le souligne l’adverbe "sans doute" (X 2), le verbe dans le passage "cela pouvait

çà et là au long du récit. Bardamu nous dit ce qu’il pense, et ce qu’il pense est généralement une vérité sèche, tournée dans une phrase amusante, malgré le contenu parfois affreux de la constatation.  Le deuxième moyen utilisé est le rabaissement. Il s’agit en fait de ridiculiser, rabaisser un personnage, une action ou une idée. Le sérieux d’un personnage est diminué par une ou plusieurs insertions d’expressions d’un niveau de langage bas. Les remarques de Bardamu sont aussi utilisées à cette

La guerre ? Louis-Ferdinand Céline s’est engagé en 1914. Dans Voyage au bout de la nuit, roman de 1932, il raconte les expériences de Ferdinand Bardamu, un autre lui-même. Au tout début du livre, il s’engage sur un coup de tête après une discussion avec un copain. Il est tout de suite confronté à l’Horreur. C’est là que se situe l’extrait que nous allons étudier. Il s’agit d’un monologue intérieur ; le lecteur entend le héros parler de façon très familière. Bardamu donne son opinion sur la guerre

parler de leurs tenues vestimentaires, leurs langages… qui reflètent parfaitement certaines catégories de la société de l’époque où vit l’auteur. Par exemple dans Voyage au bout de la nuit de Céline, il y a Bardamu qui parle en employant des mots du registre familier en décrivant la guerre. Cette situation nous montre bien comment s’exprimaient la plupart des gens au début du XXè siècle. Dans Illusions perdues de Balzac, les personnages de Lucien et Mme de Bargeton décrivent précisément la différence

camarade. C’est le premier personnage dont parle Bardamu. Il sert d’introducteur dans le texte. Grâce à lui, on commence à apprendre des choses sur Bardamu. Contrairement à lui, un rebelle, Arthur Ganate est un conformiste. Il est très influençable, et à la fin, se laisse même persuader par Bardamu. « On était du même avis sur presque tout » ; « …, décidément devenu facile à convaincre. » Le caporal Princhard : Princhard est le voisin de lit de Bardamu dans un établissement. Il enseignait l’histoire

dans la seconde partie du roman Voyage au bout de la nuit, un roman choc du début du XX eme siècle de Louis Ferdinand Céline. Un roman à dimension autobiographique publié en 1932. Après avoir vécu la guerre, expérimenté les colonies africaines ainsi que le capitalisme américain, le médecin Bardamu se retrouve dans une sordide banlieue parisienne nommée Rancy. C'est une fois revenue de son odyssée qu'il met à profit ses études de médecine pour soigner les plus pauvres. Ainsi nous serons en mesure

Destouches, surnommé Céline, ayant vécu de 1894 à 1961. Le personnage principal s’appelle Ferdinand Bardamu. Tout comme Bardamu, Céline s’engage dans l’armée (française) et participe à la Première guerre mondiale. Céline a vécu peu de temps la guerre mais Bardamu l’a vécu plus longtemps mais avec toujours le projet en tête de s’enfuir. Ensuite, ils sont blessés gravement et sont déclarés inaptes au combat ; Bardamu car il devient fou et est envoyé dans un asile psychiatrique  puis Céline à cause de sa blessure

nuit, Céline Chapitre 1 Arthur Ganate et Bardamu (le narrateur) discutent dans un café place Clichy. Le second est anarchiste et inflexible, alors que le premier est patriote mais se laisse facilement convaincre. Les deux discutent du système mis en place quand un régiment passe non loin d'eux. Bardamu décide d'aller s'engager pour appuyer ses dires sur la gouvernance du plus fort sur le plus faible. Chapitre 2 LE narrateur décrit la guerre qu'il voit sous ses propres yeux. Une folie d'hommes