Batelier

+ rassurent + hyperbole = désir de surpasser l'envoûtement par la force du réel · Rejet de la première strophe -> rythme nerveux du vers 5 · « Dansant une ronde » (folklore) s’oppose à « chanson lente du batelier »· Rejet du monde précédent -> « Que je n’entende plus le chant du batelier » · « Les filles blondes […] repliées » -> stéréotypes : retour à la réalité· « Les filles blondes […] repliées » s’oppose à « cheveux verts […] pieds » Les vers de la 3ème strophe ont un rythme régulier

2 Guillaume Apollinaire (1880-1918) : Nuit rhénane (1902) Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d'un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longe jusqu'à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n'entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliées Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent Tout l'or

2011 qui se déroulera au centre du village du vendredi 10 au mardi 14 juin. L’accès est accessible et gratuit pour tous. Durant ces 5 jours, de nombreuses activités vous seront proposées tel que fête foraine, concerts, feu d’artifice, messe des bateliers, animations de rues, jeux, grand marché artisanal, bar, restauration. Au programme : Vendredi 10 juin 21h30 : soirée d’ouverture sous le chapiteau du Bâti animée par le groupe musical « TIKAL ». Samedi 11 juin Ouverture du bar à 18h

d’Organisation du Transport Intérieur Cette loi ne fait pas spécifiquement référence au transport fluvial mais s’applique à lui au travers des articles 39 à 41. Ces articles prévoit la création de la CNBA dont le rôle est de regroupé les artisans bateliers n’employant pas plus de 6 salariés. Elle a un rôle similaire à la chambre es métiers. Enfin cette loi défini le rôle des VNF et traite notamment de l’extension de ces pouvoirs. Les contrats type qui s’appliquent au transport fluvial sont :

Nuit Rhénane Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d'un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n'entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliées Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter La

réagir, c'est donc un appel au secour. Transition: Après avoir vu la progression de l'expérience du buveur nous allons voir la façon dont le poète met en place l'imaginaire. II. L'univers des légendes A) Le surnaturel dans la chanson du batelier Eléments magiques : présentation de la Lune (astre des métamorphoses féminines), sept femmes (chiffre magique, baigneuses du Rhin). Chanson lente=> dimension hypnotique. Alitérations en [L] : conconne liquide. Femmes inquiétantes, charmeuses, sensuelles

plus ou moins drôle. Dr Vincent Bourquin Nuit rhénane Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d'un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n'entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliées Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent Tout l'or

verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d’un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n’entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard

le vers 2,  La strophe entière construite sur une mise en abyme. -Le « je » de poète (mon verre) et sa parole (écoutez : s’adresse à un interlocuteur, mais lequel ? nous ?) s’efface pour donner la parole à un autre narrateur -indéfini (un batelier) qui témoigne (raconte) d’un passé incertain : avoir vu (quand). -Le poème se met donc à l’écoute d’un autre poème, qui est lui même le discours d’une hallucination présentée comme une réalité. -Etrange superposition du réel et de l’imaginaire

(ne pas le dire ainsi, d’emblée, mais en tenir compte dans l’explication ) • Alexandrins • 3 strophes + 1 vers • Rimes abab cbcb dede d • Remarque : sonnet, moins un vers • Rimes qui ne respectent pas toujours alternance masculines/féminines (batelier/repliées ; mirent/mourir/rire) : Apollinaire garde toujours une part de liberté. • Absence de ponctuation. Titre : conjugue la nuit, espace du rêve et de l’irrationnel, moment favori des légendes fantastiques. Rhénane renvoie au paysage du