Baumol

de la productivité dans la production des logiciels. Les gains de productivité y seraient faibles, ce qui confirmerait la réalité du paradoxe de Solow. Ainsi, l'activité informatique appartiendrait au secteur «à stagnation asymptotique» au sens de Baumol. Selon Hom, moyennant un certain nombre de précautions d'interprétation, l'examen de plusieurs indicateurs techniques suggère au contraire que la productivité dans les activités de conception des logiciels connaît une croissance significative. Ainsi

(en matière de R&D, de choix managérial, …) ou à des différences de ressources ? Exemple : le transport routier aux USA (Nebesky et al., 1995) CNAM - Dynamiques Industrielles et Stratégies Concurrentielles 15 Théorie des marchés contestables W. Baumol, JC Panzar et R.D. Willig, 1982, Contestable markets and the theory of industry structure Intensité de la concurrence sur un marché n'est pas fonction du nombre de concurrents (S ne conditionne plus C) Marché contestable si : entrée et sortie sont

par l'Etat. Cette explication est renforcée par BAUMOL (1967). Il complète WAGNER en ajoutant une « loi de productivité différencié » ou « ciseau de productivité »: => les biens tertiaires sont des biens pour la production desquels les gains de productivité sont assez faibles (contrairement au bien primaire). Le prix relatif de ces biens tertiaires sera de plus en plus élevé par rapport à celui des biens primaires, et inversement. BAUMOL reprend ici certaines conclusions de FOURASTIER.

Lms, le monopsoneur paye Wms. Ainsi, (W1 – Wms) est « l’exploitation du travail » (Joan Robinson) Equilibre CPP : Ecpp (Lcpp;Wcpp) Section 5 : Les marchés contestables La théorie des marchés contestables (disputables) a été développée par Baumol et Willig en 1982. Objectif : montrer que les marchés qualifiés de concurrence imparfaite sont proches de la CPP. Cette théorie est particulièrement utiliser pour légitimes la privatisation des services publics (déréglementation). Les premiers

Firme présente sur un marché peuvent éliminer les concurrent en accroissant leur P° pour baisser les couts. Diversification pour capter plus grand marché. Etat protège les firmes à monopole national. Possibilité d’une politique libre-échangiste : Baumol : marché doit rester ouvert à tout concurrent potentiel, libre-échange est le garant de la contestabilité. Envisager des politiques commerciales + pragmatiques, mixtes associant protectionnisme sectoriel et tendance libre-échangiste avec des zones

de plus en plus autonomes par rapport aux actionnaires. On assiste à une déconnexion. Le meilleur intérêt des managers est souvent regardé comme lié au revenu, au prestige, au pouvoir et à la sécurité. a. Modèle de Baumol Baumol est caractérisé par 2 éléments : 1. L’objectif que Baumol attribue aux managers est de maximiser le chiffre d’affaire 2. Maximiser la taille de l’entreprise Cela, avec une contrainte qui est un profit minimum que les actionnaires demandent en garantie. Cette garantie du profit

se servir pour arriver à un compromis. Cela va permettre d’obtenir l’engagement du plus grand nombre sur les objectifs poursuivis. Baumol dit que l’on ne pas abandonner l’objectif de maximisation de profit (réclamé par les actionnaires). Par contre Baumol dit qu’à côté de cette recherche de profit, les dirigeants vont poursuivre des objectifs plus égoïstes. Pour Baumol, dans l’utilité du dirigeant les objectifs vont porter sur la croissance de la taille de l’entreprise et le nombre de subordonnées

ententes vont créer un regroupement important dans cette branche puis une entreprise se positionnera en position de monopole grâce au placement de barrière à l’entrée réduisant la possibilité des autres firmes à rentrer à leur guise sur le marché. Pour Baumol et Demsetz, cela ne se passe pas ainsi. Ils parlent du côté interventionniste de l’état. On voit dans leur développement que, pour eux, la formation des oligopoles et des monopoles sont dus aux interventions du gouvernement et que pour eux s’il y

tirer parti de leurs innovations). Dans ce cas, c’est l’absence de concurrence qui permet l’efficience (« efficience dynamique »). C. Le dépassement de l’opposition frontale entre concurrence et monopole 1. La théorie des marchés contestables (Baumol, Panzar, Willig) : • Le principe : ce qui fait la situation de concurrence, ce n’est pas tellement un nombre élevé d’entreprises mais la contestation permanente de la position des entreprises en place, ce qui les oblige à avoir un comportement concurrentiel

entreprise est plus rentable que plusieurs, plus rentable " qu’une myriade d’entreprises " comme disait SCHUMPETER. (Tous les économistes ne s’accordent pas pour en conférer le contrôle à la puissance publique, voir notamment Pascal SALIN ou encore BAUMOL, PANZAR et WILLIG.) Nous avons donc vu que le marché n’était pas capable de tout internaliser et que l’intervention de l’État était nécessaire dans certains domaines. Si l’État intervient en tant que suppléant du marché, il s’avère aussi être un