Benjamin Stora

nationale nomme la guerre d’Algérie comme tel. C’est seulement qu’a partir des années 90 que les archives militaire et policière commence à s’ouvrir. L’évolution des oppositions de la mémoire d’Algérie se dévoile donc avec par exemple les ouvrages de Benjamin Stora mais reste encore dans l’ombre puisqu’il y a encore des conflits. Les nouvelles générations subissent une histoire partagée. La recherche historique doit encore beaucoup avancer. Que pouvons-nous dire des rivalités aujourd’hui ? Serons-nous un

mémoriels, aidés, en 1992, par l’ouverture de la majorité des archives. En 2004, La Guerre d’Algérie, 1954-2004 la fin de l’amnésie est un ouvrage de référence dans lequel une trentaine d’historiens français et algériens collaborent, dirigés par Benjamin Stora et Mohammed Harbi. A- En Algérie L’hypercommémoration des années 1960 est peu favorable à un travail historique d’autant que les archives sont conservées en France. En 2007, l’INA et la télévision publique algérienne signent un accord de libre

nombreux historiens produisent des ouvrages qui font date : Jean Pierre Rioux, Jean François Sirinelli, Benjamin Stora ou Mohammed Harbi. 3. L’historien face au renouveau des mémoires (2000 à nos jours) Le besoin de vérité s’explique par le vieillissement des acteurs qui souhaitent laisser une « trace mémorielle » et se débarrasser de ce lourd fardeau. L’ouvrage de M Harbi et B Stora « La guerre d’Algérie, la fin de l’amnésie » constitue la synthèse la plus représentative de l’état des

dénonçant la torture pendant la guerre d’Algérie. - Ben Bella Ahled Ben Bella (1916-2012) est l'un des chefs historiques du FLN et fut président de la République en Algérie de 1963 à 1965 avant sa destitution par un coup d'État. - Benjamin Stora Benjamin Stora, né le 2 décembre 1950 à Constantine en Algérie, est un historien français, professeur à l'université Paris XIII et inspecteur général de l'Éducation nationale depuis septembre 2013. Ses recherches portent sur l'histoire du Maghreb contemporain

Dans un film comme Mémoires d’immigrés : l’héritage maghrébin de Yamina Benguigui(2), dans un livre comme Le silence du fleuve qu’Anne Tristan a consacré à la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris(3), dans des articles de presse tel celui que Benjamin Stora signait dans Le Monde en février 1997 sous le titre “Algériens : des bras pour la France”(4), photographies et images montrent des Algériens ouvriers de l’automobile, OS des fonderies, des presses et des chaînes de montage. Entre 1945 et 1974

privées ? II. Des mémoires communautaires qui dérangent Dans La Gangrène et l’oubli (1991), l’historien Benjamin Stora explique : « Au sortir de la guerre […] personne ne se sentait vraiment responsable ni coupable. » Ce sentiment favorise la construction de mémoires mettant l’accent sur les injustices subies. « Il vaut mieux apparaître en victime qu’en combattant ou en militant » écrit Stora. 1. La mémoire ignorée des rapatriés d’Algérie Rapatriés dans l’urgence au lendemain des accords d’Évian

colonisation. Tout reste à faire : sortir de l’état colonial, de cette économie extravertie conçue uniquement par rapport à la métropole et en fonction du million d’Européens qui y vivent, bâtir un État, ou, pour reprendre l’heureuse expression de Benjamin Stora, « inventer » une Algérie qui, tant géographiquement que culturellement, ne semble s’imposer que dans les esprits. Nul doute que l’histoire de l’Algérie depuis l’indépendance est avant tout l’histoire de l’émergence d’une « identité algérienne

sociales, ils migrent en générale du sud vers le nord. L’état réagis négativement fasse aux immigrés. Et bien sur le taux de mortalité dû à l’immigration est assez fort. Ali Bensaad, le grain de sable qui nous vient du Sahara, Rebonds, 2008, p27 Benjamin Stora, les « harragas », ceux qui brûlent leur identité, Rebonds, 2008, p27 Clarika, bien mérité, album moi en mieux, 2009 François Mussea, Ceuta frontière meurtrière entre l’Espagne et le Maroc, Madrid, Monde libération, 2005, p8 http://www.lesinorocks

de la Réunion. Bibliographie Mostefa Lacheraf, Algérie, société et nation, Maspéro. Henri Alleg, la Guerre d’Algérie, Temps actuels. Charles-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, PUF. Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie, La découverte. Mohammed Harbi et Benjamin Stora, la guerre d’Algérie, 1954-2004, la fin de l’amnésie, Robert Laffont. Pierre Miquel, la Guerre d’Algérie, Fayard. Mohammed Harbi, Le FLN, mirage et réalités, Jeune Afrique. Pierre Bourdieu, Sociologie

d’une repentance de la part des autorités politique, militaire… M surgissent dans l’espace publique, deviennent objet d’étude, histoirien peut légétimement faire l’histoire des M) La gangrène et l’oubli, la mémoire de la guerre d’Algérie 1991, Benjamin stora, livre constitue une rupture historiographique, à partir de cet ouvrage, l’homme peut ê un objet d’étude (histoire des mémoires = courant historique initié par Pierre Nora) Années 2000, Aveux du général Paul Aussaresses conercenant la pratique