Benjoin

sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire Annonce des axes Commentaire littéraire : I - Un texte qui montre l'homme face à la nature A - Prédominance de la nature sur l’homme vers 1 : métaphore

sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire Proposition de plan : I - Un texte qui montre l'homme face à la nature A - Prédominance de la nature sur l’homme vers 1 : métaphore "La nature est un temple"

expansé a été découvert fortuitement en 1944 par Ray Mc Intire un chimiste .Il fut commercialisé et utilisé à l’origine comme isolant thermique pour les bâtiments.  II. INTRODUCTION Le styrène doit son nom au styrax, résine d’un arbre, le benjoin dont il peut être extrait, il peut donc être naturel. Mais la plupart du temps il est synthétisé à partir du pétrole et utilisé dans l’industrie pétrochimique où il est transformé en polymère par polymérisation. En 1866 Marcelin Berthelot, un

les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. in Les Fleurs du Mal (1857) CHARLES BAUDELAIRE (1821–1867) Quelques pistes et réflexions pour l’étude de textes littéraires. Litteratura.com Collections Litteratura.com Collections

couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. La Nature est ici personnifiée : « vivants piliers (vers 1), elle « observe » (vers 4), « paroles » (vers 2). Elle est imposante, gigantesque : un « temple » (vers 1), comme si elle

créer des correspondances entre les mots et les sons « Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens Qui chantent les transports de l’esprit et des sens » Dans ces deux vers, Baudelaire recréée la musique, en utilisant des sonorités nasales : les mots deviennent incantations et retranscrivent, par les sons, l’unité du monde, rassemblée ici. En effet, l’ambre et le musc charment les ens, alors que le benjoin et l’encens s’adressent à la spiritualité. On aurait presque un chiasme : domaine sensuel

diverses sensations, toutes liées entre elles : un parfum évoquera une couleur qui évoquera un son. Le poème expose la théorie au vers 8, et l’applique dans les tercets. o évocation de différents sens : odorat (« parfums », « ambre », « musc », « benjoin », « encens ») ; vue (« verts ») ; toucher (« chairs d’enfants », « doux ») ; ouïe (« hautbois ») o comparaisons entre ces différents sens o l’outil de comparaison « comme » matérialise la correspondance o assonance en [õ], [i]

retrouve des notes d’amande, fruitées, (...)   AMBRE L’ambre naturel est la résine d’un arbre, d’abord liquide, qui cristallise à l’air par oxydation. Il n’est pas utilisé en parfumerie. On appelle ambre un accord de notes balsamiques : vanille, benjoin, (...)   AMBREGRIS Aujourd’hui remplacé par un substitut de synthèse, l’ambregris provient à l’origine d’une concrétion de l’estomac du cachalot, qui est rejetée naturellement et flotte à la surface de la mer. Son (...)   AMBRETTE Une variété

Puis succède à l'innocence de l'enfance, l'âge adulte semé de péché : la corruption "corrompus", l'avaice "riche" et l'orgueil, "triomphants". Les parfums nommés " musc, ambre, benjoin et encens, sont plus épicés que dans le premier tercet. Elles évoquent l'érotisme par leur propriété aphrodisiaque et le luxe. Le benjoin est connu pour son utilisation semblable à l'encens dans les églises. Ses deux dernières fragrances évoquent donc l'élévation spirituelle. Le dernier vers "qui chantent les transports

les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Les figures d’oppositions : Antithèse : «Vaste comme la nuit et comme la clarté». Elle permet de montrer la confusion entre l’homme et la nature. Les figures d’analogie : Métaphore :