Benjoin

thème essentiel des deux tercets : - occupe une place essentielle au début du vers 8 - reprise par une énumération qui commence avec « Il est » avec distinction entre 2 types de parfumes - v. 13 déclinaison de plusieurs parfums : « ambre, musc, benjoin, encens ». → les perceptions tactiles : à travers les « chairs d’enfant » et l’adjectif « doux ». c) la découverte des synesthésies Que doit donc faire l’homme pour comprendre les messages envoyés par la nature ? Pour Baudelaire il convient

Cette démarche ne peut pas dissocier les sens et l'esprit. Dans cette gradation, le poète retrouve les sensations les plus lourdes, capiteuses, comme " le musc, le benjoin, encens,. " Mais au terme de ces sensations, c'est l'esprit qui culmine, du fait que l'idéal peut-être atteint par la quête des sens. Premier quatrain Il est construit sur l'équilibre homme/nature | temple, piliers | CL du religieux et description

mort).- V12 nous fait passer des odeurs artificielles à l'univers sans fin => l'immensité déployée dans le vers est décrite par le terme « expansion des choses infinies ».- Comparaison illustre les parfums dans le v13, « l'ambre, le musc et le benjoin »=> odeurs tenaces et lourdes, parfums profonds, guère « naturels » → ces parfums sont d’un certain exotisme.- Les parfums violents (du v13) éveillent l'homme à l'univers de la luxure et au risque de perte qu'ils suscitent.- Ces correspondances

verras mes Pensers, rangés comme les Cierges Devant l'autel fleuri de la Reine des Vierges, Étoilant de reflets le plafond peint en bleu, Te regarder toujours avec des yeux de feu ; Et comme tout en moi te chérit et t'admire, Tout se fera Benjoin, Encens, Oliban, Myrrhe, Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux, En Vapeurs montera mon Esprit orageux. Enfin, pour compléter ton rôle de Marie, Et pour mêler l'amour avec la barbarie, Volupté noire ! des sept Péchés capitaux

est des parfums frais comme des chairs d'enfants,     Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,     — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,             Ayant l'expansion des choses infinies,     Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,     Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. L'EnnemiMa jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage Traversé çà et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu

d'abord des chanteurs d'opéra qui chantent en l'honneur de Georges et sa femme: « Des voix humaines s'élevèrent »; « Vauri et Landeck de l'Opéra chantaient » et ensuite de l'odeur répandu par l'encens qu'il qualifie de fine : « une odeur fine de benjoin ». Ainsi, il nous plante un décors qui retranscrit l'atmosphère cérémonieuse de ce jour, de telle façon que le lecteur n'est aucun mal a s'imaginer la scène. Le décors est reconstitué avec précision: intèrieur «la sacristie »; « l'église »; « baie

constituent le thème essentiel des deux tercets, occupe une place essentielle au début du vers 8, reprise par une énumération qui commence avec « Il est » avec distinction entre 2 types de parfums, au vers 13 déclinaison de plusieurs parfums « ambre, musc, benjoin, encens ». Et enfin les perceptions tactiles à travers les « chairs d’enfants » et l’adjectif « doux ». Enfin dans la découverte des correspondances nous avons la découverte des synesthésies. Que doit donc faire l’homme pour comprendre les messages

verras mes Pensers, rangés comme les Cierges Devant l'autel fleuri de la Reine des Vierges, Étoilant de reflets le plafond peint en bleu, Te regarder toujours avec des yeux de feu ; Et comme tout en moi te chérit et t'admire, Tout se fera Benjoin, Encens, Oliban, Myrrhe, Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux, En Vapeurs montera mon Esprit orageux. Enfin, pour compléter ton rôle de Marie, Et pour mêler l'amour avec la barbarie, Volupté noire ! des sept Péchés capitaux,

couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. Les Fleurs du Mal, 1857 L’albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire

sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Gradation qui culmine par le mot très fort " expansion ", qui montre que le parfum prend plus d'ampleur encore. La gradation se continue à l'infini comme si cette sensation provoquait