Berenice Moliere

Fiche de lecture Le médecin malgré lui, Molière Titre de l’œuvre : Le médecin malgré lui Nom de l’auteur : Molière Date et lieu de parution : Paris Personnages : * Sganarelle: mari de Martine * Martine: femme de Sganarelle * M.Robert: voisin de Sganarelle * Valère: domestique de Géronte * Lucas: mari de Jacqueline * Géronte: père de Lucinde * Jacqueline: nourrice chez Géronte et femme de Lucas * Lucinde: fille de Géronte * Léandre: amant de

est la visée de l’auteur dans chacun de ces textes ? Le corpus propose trois textes théâtraux appartenant à deux registres différents : les registres comique et tragique. Le texte A, extrait du Bourgeois Gentilhomme, une des nombreuses comédies de Molière, appartient au registre comique : il met en scène, dans ce passage, M. Jourdain, un bourgeois qui se prend pour un noble, et qui est victime d’un subterfuge. La visée de cette scène est de faire rire à ses dépens pour dénoncer le snobisme de ce personnage

Racine et Andromaque A. Qui est Racine ? Racine (1639-1699) fait ses études au couvent janséniste de Port-Royal. Jeune homme, il rencontre La Fontaine, Molière et Nicolas Boileau et devient dramaturge. Après La Thébaïde et Alexandre le Grand, il connaît son premier grand succès avec Andromaque. Les années suivantes, les succès s’enchaînent avec Bérénice, Bajazet, Mithridate, Iphigénie et Phèdre. En 1677, Racine rompt avec le monde théâtral et devient, avec Boileau, historiographe du Roi. Il reviendra

 ''On sait bien que les comédies* ne sont faites que pour être jouées'' comme le dit Molière dans l'avis au lecteur de l'Amour médecin en 1665. Les comédies, sont certes faites pour être jouées mais également pour être lues, puisque certaines sont mises en scène et d'autres, sont publiées. Dès lors, pour que le spectateur soit intéresser faut-il nécessairement mettre en scène des personnages et des actions hors du commun? Dans une première partie, nous verrons qu'il faut nécessairement mettre

La Toison D'or en 1660 et Attila roi des Huns en 1667 Jean de la Fontaine, auteur de L'eunuque (1654), d’Ode au Roi (1663) et Daphnée (1674) Molière, dramaturge très connus, il a écrit Don Juan en 1665, Le Médecin Malgré Lui en 1666 Jean Racine a écrit de nombreuses œuvres tels que Bérénice (1670) et Phèdre (1677) Charles Perrault a écrit Portrait D'Iris en 1659 et La Création Du Monde en 1692 René Descartes, aussi un scientifique, a écrit

de rire pour rire, sans volonté de dénoncer quoi que ce soit. Autrement dit, on rit d'un personnage, de sa bêtise sans que l'auteur ne soit contraint de donner nécessairement une portée à tout cela.  Par exemple, dans Les fourberies de Scapin de Molière, bien qu'il y ait quelques éléments critiques, la préoccupation première du dramaturge est de divertir, d'amuser le public à travers la farce, le personnage de Scapin et grâce à de nombreux procédés comiques tels que le comique de situation -les fameux

dénouement qui doit être complet et naturel même si les auteurs ont parfois recours à un deus ex machina, c’est-à-dire une solution artificielle par l’intervention d’une force extérieure, comme celle du pouvoir royal dans l’ultime scène du Tartuffe de Molière. L’analyse moderne rend également compte de l’action théâtrale en appliquant le schéma actanciel de la quête d’un objet par un sujet : un personnage, le héros (le sujet), poussé par des motivations intérieures profondes ou des demandes extérieures

Cet aspect grossier de la réalité permet de mieux marquer le spectateur dans une réalité type. Cette simplification permet un rapport simplifié entre la vérité et le personnage. Dans L’Avare de Molière, Harpagon fait face à un problème de dote. Problème général, courant dans la société d’époque de Molière. En mettant en exergue le quotidien, les spectateurs peuvent « s’identifier » dans les problèmes auxquels font face les personnages. De plus non seulement le théâtre du vrai permet d’identifier

atemporelles. Racine, en revanche, croyait que le théâtre ne devait frapper que par la force des passions, la beauté des sentiments et l’expressivité : la catharsis était récherchée. D’innombrables tragédies suivent ces préceptes : Horace, le Cid, Bérénice avec son dénouement émouvant, et qui frappent par leur lyrisme et leur pathétique (comme le prouve le texte A, avec l'expression « et d’abuser ainsi par vos efforts pressants/ du faible »), et le déchirement du ou des protagoniste(s). Tous ces textes

Paris en 1663, où, très tôt, il se lia avec Boileau et La Fontaine. 
Il fit représenter la Thébaïde (1664) par la troupe de Molière puis confia Alexandre (1665) aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter