Bergson Entre Nous Et Notre Propre Conscience

"Le monde est plein de dangers, mais aucun n'est plus formidable que l'homme". Cette citation de Sophocle tirée d’Antigone révèle un paradoxe propre à l’homme, souligné par le fait qu’il soit un danger formidable. En plus d’être, selon le célèbre mot d’ Hobbes, « Homo homini lupus », ce qui renvoie inévitablement à sa propre nuisance, l’homme à la capacité de s’élever lui-même et de pouvoir tendre vers des prétentions qui semblent sans limite. Ce danger formidable que représente l’homme à pour origine

penseurs et de savants qui ont médité sur ce thème : Platon, Aristote, Saint Augustin, etc. L’apport de Poincaré est à considérer dans le prolongement des travaux de Newton, de Kant, de Wundt et de Mach ; il est contemporain des contributions de Bergson, de Husserl et d’Enriques. Plutôt que de voir comment toutes ces approches s’accordent ou s’opposent au sujet des recherches d’Einstein en théories de la relativité, il est sans doute plus enrichissant de prendre connaissance des thèses formulées

morale est une expression qui désigne le fait d’adresser des reproches, des recommandations sur sa conduite à quelqu’un. Ainsi la morale qui vient du latin Mores qui veut dire Mœurs est un ensemble de règles et de normes relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. Par ailleurs si on peut faire la morale à un autre individu cela insinue que nous n’avons tous pas la même, qu’elle est différente pour chaque individu et chaque société. La morale chez l’individu semble être réglée par

intellectuellement. Outre sa fonction magique, créatrice, le langage sert également et peut-être prioritairement à agir sur autrui. Le langage et la pensée sont indissociablement liés. 1. Le problème du langage animal A. L’homme, un être qui parle Pour Bergson, l’homme se définit d’abord comme homo faber. Mais pour un linguiste il est fondamentalement homo loquens, c’est à dire homme de parole. L’homme est donc avant tout un être qui parle. Du coup la question de l’origine des langues, débattue par les

LA CONSCIENCE FAIT-T-ELLE LE BONHEUR DE L'HOMME ? La conscience est une intuition immédiate. C'est le pouvoir qui permet à l'Homme de se distancer de la nature, de lui-même et de sa propre nature. D'embée, on peut affirmer faire le bonheur de l'Homme qui est son but ultime, celui de fonder une famille par exemple. Cela peut-être aussi remis en cause, la conscience peut nous décevoir, car celle-ci est consciente de notre déception, si on loupe un examen par exemple. La conscience est donc ce qui

Le langage. S’il existe des sociétés sans écriture, il n’en existe aucune sans langage. On a donc dit que le langage était le propre de l’homme, en voulant dire par là que le langage distinguerait l’homme de l’animal. C’est la thèse de Descartes dite de l’animal machine. Pour Descartes, l’animal n’est qu’une machine parce qu’il n’a pas d’âme. Lorsque les animaux échangent des informations, leurs cris sont innés et codifiés. Et même lorsqu’ils crient de douleur, ce n’est que grincement de la machine

1 LA CONSCIENCE L’essentiel pour comprendre 1 LA CONSCIENCE DE SOI ▲ A. Conscience psychologique et conscience morale ● Étymologiquement, le mot conscience signifie « savoir ensemble », « savoir rassemblé » (cum scientia) : la conscience est cette lumière qui ramasse et unifie toute notre expérience. « Conscience ajoute à science ceci que les connaissances sont ensemble », écrit notamment Alain. On distingue généralement la conscience spontanée, par laquelle nous nous

des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous […]. Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu. Quand nous éprouvons de l’amour ou de la haine, quand nous nous sentons joyeux ou tristes, est-ce bien notre sentiment lui-même qui arrive à notre conscience avec les

après 1871. Goût de la recherche intellectuelle, scientifique, intègre l’ENS en 1898, et prépare l’agrégation philosophique, reçut premier en 1901. Influences intellectuelles : d’abord impressionné par un prof de philo qu’il a à l’ENS, Henry Bergson ; au cours de ses études jusqu’au moment où il sort, il est marqué par le contexte politique de son époque, l’affaire Dreyfus, et se range avec Durkheim et les durkheimiens dans le camp des défenseurs de Dreyfus, comme Zola ; proche de Jean Jaurès

souvenir auquel on ne pense pas, Bergson) : c’est tout ce qui échappe à notre conscience actuelle. 2 • Comme substantif, ce terme désigne une causalité, un mécanisme psychique à l’origine de certains de nos actes, ceux qui paraissent dépourvus de sens (lapsus, rêves, actes manqués, conduites névrotiques ou psychotiques, Freud). Est inconscient ce qui est refoulé et qui doit l’être nécessairement (un désir incestueux, un désir de meurtre…) La tension entre un désir et le renoncement à ce désir