Bergson La Conscience Et La Liberté

La conscience « La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. » Bergson, L'Energie spirituelle, 1919. La seule façon d'exister pour la conscience c'est d'avoir conscience qu'elle existe. » Sartre, L'Imagination, 1936 L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire [...], parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires. » Freud, Métapsychologie, 1952 (posth.) « L'imagination [...], c'est la conscience tout entière

Dissertation de Philosophie Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ? Ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est que l'homme a la faculté de prendre conscience de lui-même et de se prendre pour objet de pensée. Cette prise de conscience menée à terme, suppose la découverte d'un «je» particulier, qui entraîne ensuite la connaissance de ce «je». Si la prise de conscience répond à la question « suis-je ? », comment l'homme peut-il parvenir à une connaissance de lui-même qui

Henri Bergson (1902) “ Camille Bos – Psychologie de la croyance ”. (Compte rendu de livre) (1902) Un document produit en version numérique par Bertrand Gibier, bénévole, professeur de philosophie au Lycée de Montreuil-sur-Mer (dans le Pas-de-Calais) Courriel: bertrand.gibier@ac-lille.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur

vérifier ces règles sur un exemple précis : supposons le sujet suivant : Dans quelle mesure peut-on affirmer que la conscience n'est pas un donné mais une tâche? Ne préjugeons pas du sens des notions contenues dans la question proposée et contentons-nous de les articuler de manière précise, de façon à faire apparaître le problème. L’introduction pourrait alors donner ceci : La conscience nous accompagne sans cesse sans qu'on puisse se retourner pour la saisir, comme une ombre portée. On ne peut la

enfants. Donc 3 grands pôles : vérité, bonheur, vertu, correspondant aux différentes grandes questions que se pose l’homme au sujet de sa propre condition. => problématique du cours : la condition humaine, étudiée au travers des notions de conscience, de liberté et de bonheur. La Grèce Antique, vers 500 av JC Les Grecs anciens sont reconnus pour leur esclavage, ce qui leur libère beaucoup de temps pour se cultiver. Ils sont reconnus pour être très instruis en politique, en astronomie, en zoologie

exercice de mémoire favorise la réflexion, qui elle-même permet de mieux vivre en prenant en compte ce que nous avons été et ce qu‘il nous reste à être: « la vie s’emploie dès le début à conserver le passé et à anticiper sur l’avenir » résume Bergson dans la conscience de la vie. Cependant, ce que nous appelons « les âges de la vie », son différentes périodes marquées par des ruptures que nous seuls établissons; ainsi cela ne met il pas en danger notre existence à cause d’une représentation erronée

1. LA LIBERTE EN QUESTION : UNE PSYCHOLOGIE • la servitude volontaire : un paradoxe L'homme est non seulement la victime mais aussi l'auteur de son asservissement (l'homme est complice du meurtrier, receleur du larron et de ce fait traître à lui-même). La coutume (le fait social devenant un fait de nature), la société du spectacle (jeux et drogueries diverses), la structure pyramidale du pouvoir tyrannique sont les ennemis de la liberté politique qui reste affaire de volonté et de désir, et

l’idée de liberté comme absence de contrainte : pour être libre, il faudrait ne pas avoir de passé. Mais la liberté peut être conçue autrement : comme autonomie, pouvoir de décider et d’agir par soi-même avec raison, ce qui exige connaissance et maîtrise de soi. Le passé ici semble nécessaire : mon passé me caractérise et donne sens à mon histoire individuelle, il est moi. D’où la question posée par le sujet : peut-on vraiment penser qu’un homme sans passé puisse être libre ? Sa liberté ne se

défensive  : on sait bien que les circonstances les plus tragiques, les événements les plus chargés d'émotion, sont favorables au rire, et plus souvent encore au fou rire.  Il faut y voir sans doute une volonté de dédramatisation, privilège de la liberté humaine qui refuse de s'incliner devant le respect que telle ou telle circonstance prétend imposer. Ce rire ne signifie nullement l'insensibilité ou la dureté du coeur : bien au contraire, les plus grands chagrins sont susceptibles de s'allier à ce

Notre conscience témoigne-t-elle de notre liberté? N’avons-nous pas immédiatement grâce à notre conscience un sentiment de liberté plus ou moins grand ? Ce sentiment est-il confirmé par un examen de conscience approfondi sur nous-mêmes ? Ou cet examen est-il la condition pour que l’on devienne libre ? I. Si on s’en tient à la conscience immédiate, on peut avoir un sentiment mitigé face à la question de notre liberté (reprise de la thèse de Bergson pour le A concernant la liberté intérieure