Bergson Le Langage Et La Simplification Du Monde

Texte de Bergson Introduction Dans ce texte, Bergson entend montrer que les mots tout à la fois figent nos sensations et les transforment, que le langage « s'interpose entre ma sensation et ma conscience ». Pour ce faire, il part d'une expérience simple et même banale : je peux d'aventure goûter à quelque chose dont je n'avais pas mangé depuis mon enfance, par exemple une madeleine trempée dans une tasse de thé. Je suis incapable à présent de me souvenir précisément de cette saveur, mais je sais

[Introduction] L’homme se prétend volontiers « maître et possesseur de l’univers » parce qu’il aurait le privilège, non seulement d’être bien informé de ce qui l’entoure, mais aussi de savoir immédiatement ce qui se passe en lui, grâce à sa conscience. Pour Bergson, il est victime d’une double illusion, mais cela ne signifie pas qu’il en soit responsable. En effet, sa première tâche est sans doute de vivre, et si l’on affirme que « vivre consiste à agir », il est clair que précisément le rôle des sens et

crois entendre, je m’étudie et je crois lire dans le fons de mon cœur. Mais ce que je vois et ce que j’entends du monde extérieur, c’est simplement ce que mes sens en extraient pour éclairer ma conduite ; ce que je connais de moi-même, c’est ce qui affleure à la surface, ce qui prend part à l’action. Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la réalité qu’une simplification pratique. Dans la vision qu’ils me donnent des choses et de moi-même, les différences inutiles à l’homme sont effacées

relativisme esthétique ? (1)) - L’Accord des sentiments est une exigence sociale Hume commence par dire que c’est un fait (le relativisme) car on observe qu’il y a des désaccords. Mais il y a même désaccords quand on est d’ac- cords (responsable : le langage ; ce n’est pas parce que 2 personnes disent c’est beau qu’elle vivent la même chose). Chez des rationnements théoriques il y a rarement désaccords et quand il y a un désaccord si on creuse un peu il y a accord d'un côté il y a illusion de de l'autre

Introduction: Nous pouvons considérer que le langage est la faculté de symboliser c'est à dire la capacité que nous avons de représenter le réel par un signe et de comprendre ce signe comme représentant le réel. Mais précisément, le langage a-t-il le pouvoir de signifier toute chose? Le sujet qui nous est ici proposé nous demande de nous interroger sur la capacité du langage à dire, à signifier la réalité. Le langage peut-il en effet rejoindre la totalité du réel ou bien existe-t-il des choses

à nous apprendre sur le monde et sur nous-mêmes.   Art et réalité, art et illusion. Notre interrogation portera d’abord sur le rôle de l’artiste. Est-il un illusionniste qui nous éloigne du réel ou est-il au contraire un visionnaire qui nous rapproche du vrai ?   L’artiste est un faussaire, la thèse platonicienne (Manuel Hatier : texte 5) : Il y a chez Platon un divorce entre l'artiste et le philosophe, l'art et la vérité. L'artiste est celui qui copie le monde sensible. Or, dans la philosophie

Henri Bergson (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique Un document produit en version numérique par Bertrand Gibier, bénévole, professeur de philosophie en France Courriel: bertrand.gibier@ac-lille.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Une collection développée en collaboration

Henri Bergson (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique Un document produit en version numérique par Bertrand Gibier, bénévole, professeur de philosophie en France Courriel: bertrand.gibier@ac-lille.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Une collection développée en collaboration

perception, notre rapport au monde. Ainsi, on peut dire que l’art est « au service » de la conscience. C’est dans cet état d’esprit que Georges Sand écrit à Flaubert : « J’ai toujours cru que l’art et la conscience c’était la même chose » le 28 janvier 1863. Georges Sand choisit ici de mettre sur un pied d’égalité « l’art » et « la conscience ». Mais qu’entend t elle par conscience ? Est-ce une définition purement freudienne qui touche à la perception, à notre rapport au monde, à la mémoire, etc.… Ou

Condition nécessaire, selon Borgson : La mémoire, on ne peut pas s'extraire du tps. On change mais jamais totalement ( une partie contient les souvenirs ), sans cette mémoire : pas d'identité ! Conscience perceptive : perception du monde extérieur par les 5 sens Conscience réfléchie : elle permet d'élaborer des représentation ( on pense à une chaise → On la vois dans notre tête ). Introspection ( je suis moi, il semble évident que je me connais le mieux par rapport