Bergson Le Reve Mais Derrière Les Souvenirs

crois qu’elle nous méprisait un peu, mon père et moi, pour notre parti pris d’amusements, de futilités, comme elle méprisait tout excès. Seuls nous réunissaient des dîners d’affaires — elle s’occupait de couture et mon père de publicité –, le souvenir de ma mère et mes efforts, car, si elle m’intimidait, je l’admirais beaucoup. Enfin cette arrivée subite apparaissait comme un contretemps si l’on pensait à la présence d’Elsa et aux idées d’Anne sur l’éducation. Elsa monta se coucher après une

large et plus ou moins intense qui balaierait et éclairerait le réel. Par exemple, de même que le spectateur au musée peut focaliser son attention sur le tableau face à lui, reléguant au second plan le bruit des visiteurs, leur passage, le mur derrière le tableau, afin d’en contempler le détail, de même le tennisman de haut niveau qui prépare son match de finale peut se recueillir en lui-même et se concentrer sur ses pensées et ses émotions afin de chasser celles qui le perturbent, ou l’enfant

il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature. Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. » Henri BERGSON, L’évolution créatrice. Sujet 2 Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée « Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double

réalité bien plus complexe à définir. Le temps linéaire entraîne : -L'évolution -Les transformations irréversibles -Le passage de la naissance à la mort Dans la quasi totalité des cultures humaines, le locuteur se présente avec le passé derrière et le futur devant lui. L'homme donne souvent au temps l'image d'une droite fléchée, la barre du présent se déplace malgré elle. Les Grecs ont défini le concept du Chronos, qui permet de définir le temps. Le Chronos est le « tout » du présent

vingt ans, en quinze jours mais d’affilée, quinze jours sans interruption. Et puis je ne l’ai plus jamais rouvert. (...). C’est comme Bergson, que l’un de mes biographes m’attribue comme source directe et que je n’ai absolument pas lu ! Bergson, je ne connais pas ! (...) Pourtant, aujourd’hui encore je me vois accrocher ces étiquettes-là : Proust et Bergson ! » 3 Jacques Aumont, Michel Marie, l’Analyse des films, deuxième édition, Paris, Nathan, 1999, (Nathan, 1988, première édition), p121

quelqu'individuel qu'il soit, a une valeur universelle. ... En ce sens nous pouvons dire qu'il y a une universalité de l'homme; mais elle n'est pas donnée, elle est perpétuellement construite. » (Session de septembre) ANTHROPOLOGIE A AMIENS 1980 BERGSON L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurée, qui hésite et tâtonne, qui forme des projets avec l’espoir de réussir et la crainte d’échouer. C’est le seul qui se sente sujet à la maladie, et le seul aussi qui sache qu’il doit mourir

Coleridge (cf. P Deschamps, Laformation de la pensée de Coleridge, Didier, 1964) dans sa Biographia literaria de 1815, deux types d'imagination: la fantaisie qui ne crée rien et qui se contente d'associer des images, de rapprocher des idées, des souvenirs, sorte d'imagination passive et l'imagination active, ce que Dante avait nommé justement «alta fantasia» (Paradis XXXIII, 142). Retrouvant la distinction de Coleridge dans son Salon de 1859, Baudelaire parlera, à partir d'un texte de Catherine

conscience de quelque C’est ce que Husserl essaie de montrer : loin d’être une chose ou une substance, la conscience est une activité de projection vers les choses. Elle est toujours audelà d’elle-même, qu’elle se projette vers le monde, vers ses souvenirs vers ou l’avenir, à chaque fois dans une relation – ou visée – que Husserl nomme « intentionnelle ». Le Caravage, Narcisse, vers 1597-1599. Que la conscience ne soit pas une substance mais une relation, cela signifie que c’est par l’activité

Toute une partie de l’art imite la nature (Arasse) 34 L’art ne vise pas à imiter la nature (Hegel) 34 La nature imite l’art (Goethe, Wilde) 35 Autres remarques 35 Synesthésie et signification des sensations (Kandinsky) 35 Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (Freud) 37 Sensibilité et résonance (Proust) 37 Le rire 37 Autres thèses 37 Illustrations et références 38 Exemples 38 Citations 38 Bibliographie 39 Sujets de dissertation 39

l’imitation de la nature 2 Toute une partie de l’art imite la nature (Arasse) 2 L’art ne vise pas à imiter la nature (Hegel) 2 La nature imite l’art (Goethe, Wilde) 2 Autres remarques 2 Synesthésie et signification des sensations (Kandinsky) 2 Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (Freud) 2 Sensibilité et résonance (Proust) 2 Le rire 2 Autres thèses 2 Illustrations et références 2 Exemples 2 Citations 2 Bibliographie 2 Sujets de dissertation 2 Documents et commentaires 2 Un peu de poésie 2 Charles