Bergson Le Reve Mais Derrière Les Souvenirs

réservé à une élite ? 36 L’évolution du regard (Walter Benjamin) 36 Y a-t-il une culture de masse ? (Hannah Arendt) 36 L’art contemporain, c’est n’importe quoi ? 36 Autres remarques 37 Synesthésie et signification des sensations (Kandinsky) 37 Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (Freud) 38 Sensibilité et résonance (Proust) 39 Le rire 39 Autres thèses 39 Illustrations et références 39 Exemples 39 Citations 40 Bibliographie 41 Sujets de dissertation 41 Documents et commentaires 42 Un

verticale dans le sol, autour de laquelle ondule un fil à forme humanoïde. Comme d'habitude encore, Man Ray s'est dispensé de toute explication de détail, mais il ne faut pas nécessairement se satisfaire de l'idée qu'il ne s'agit que d'un dessin de rêve sans signification. Un premier indice est en effet donné par le lieu et la date qui figurent en bas à gauche du dessin, avec la signature : le dessin a été réalisé par Man Ray à Lans en 1937. Il s'agit plus que probablement de Lans-en-Vercors, ou

Au lycée, il connaît enfin une véritable amitié avec Paul Nizan. Partageant leurs découvertes littéraires, ils se soutiennent mutuellement dans leur projet de carrière d'écrivain. Ils découvrent ensemble la philosophie en lisant un livre d'Henri Bergson. Sartre étudie cette discipline avec passion à l'École Normale Supérieure puis à l'Université. Contre toute attente, l'étudiant Sartre échoue lors des examens pour l'agrégation en 1928. Un excès d'originalité aurait profondément déplu aux correcteurs

de la peinture : prétendre ressembler à la réalité, allant jusqu’à feindre d’imiter le mouvement. Elle n’en a pas les moyens.] Si la peinture ne peut pas reproduire le réel, elle peut se lancer dans un ensemble de recherches formelles (ex : le rêve, les mondes hallucinatoires…) surtout le plan de l’imaginaire. [VS la photographie « a libéré les arts plastiques de leur obsession de la ressemblance » (p.12)] Le cinéma est « la momie di changement » (Bazin) nous donne accés à des mondes du passés

transformation intellectuelle». Pris d'une subite ferveur pour la poésie symboliste, il écrivit, en 1889, une centaine de poèmes. En 1889-1890, il fit son service militaire au 122e régiment d’infanterie de Montpellier. La publication d’un premier poème, “Rêve”, faite à son insu, à l’instigation de son frère, Jules, dans la “Revue maritime” de Marseille, lui laissa le sentiment d'une violation de son intimité. L'année suivante, aux fêtes du sixième centenaire de l'université de Montpellier, il se lia d'amitié

exerçant alors son action maléfique, perpétrant ses méfaits de ce côté-ci du front : « Une grande douleur confuse emplit le creux des tempes. » (11) « Un trouble l’envahit. Il restait sans force sinon celle de constater et de souffrir en rêve. » (12) « Comme ce brouillard est embrouillé ! » (13) Cela ne revient-il pas à dire ici : comme mon esprit est embrouillé ? Car tout le roman voit en effet François Dûre contraint de « résoudre en équation les éléments que voici : lumière

ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu’ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête; la lumière leur vient d’un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée: imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles

parlaient, ils murmuraient entre eux des choses incompréhensibles. Ils utilisaient un dialecte propre à certaines tribus de bédouins. Ni les serviteurs ni les musiciens ne devaient comprendre. Ils avaient un code à eux. Mais tout le monde sentait, derrière ces mots, l’arrogance, le mépris et un désir d’humiliation gratuit. Les serviteurs exécutaient leur tâche en silence. Ils savaient qu’ils avaient affaire à des gens particuliers. Pour eux c’était un travail comme un autre, sauf que l’exigence de

parlaient, ils murmuraient entre eux des choses incompréhensibles. Ils utilisaient un dialecte propre à certaines tribus de bédouins. Ni les serviteurs ni les musiciens ne devaient comprendre. Ils avaient un code à eux. Mais tout le monde sentait, derrière ces mots, l’arrogance, le mépris et un désir d’humiliation gratuit. Les serviteurs exécutaient leur tâche en silence. Ils savaient qu’ils avaient affaire à des gens particuliers. Pour eux c’était un travail comme un autre, sauf que l’exigence de

le langage, apprenant à dire moi, je il lui faudra du temps et beaucoup de « couches » de contes, règles, histoires, socialisation … avant même de devenir quelqu’un. Notre mémoire aussi serait une fiction, qui passerait son temps à modeler ses souvenirs, à fabuler. A l’instar des romanciers, nous fabulerions « en toute innocence » (p.26), créant la fiction de notre vie. Mais à ne pas s’y tromper, la fiction qu’elle décrit est pour nous « aussi réel que le sol sur lequel nous marchons » (p.29), elle