Bergson Le Rire Nous Ne Voyons Pas Les Choses Mêmes

L'explication de texte Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins

« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement [...] ». Appliqué au rire, cet adage de Nicolas Boileau prend toute sa force et se révèle d'autant plus pertinent qu'il en souligne le caractère paradoxal. En effet, si le rire semble être un phénomène simple, universel, expérimenté et observé par l'humanité toute entière (depuis la nuit des temps ?), il est néanmoins délicat de le définir et de le cerner. Alors qu'est-ce que le rire ? Le dossier (trois extraits d'essais philosophiques et deux planches

entre les être humains; C'est le thème qu'aborde ici Bergson dans cet extrait de l'oeuvre Le Rire. Bergson s'interroge plus précisément sur le sens des mots, qui ne sont pour lui que des étiquettes qui nous servent à désigner les différentes choses de la vie. L'interrogation qui découle de ces propos est la suivante, c'est à dire : pourquoi le langage peut nuire à la communication ? Ainsi, nous verrons dans une première partie que Bergson pense que le langage perd de sa valeur quand nous nous

l’homme a immédiatement été confronté au monde. Il a donc dès l’âge le plus primaire de l’humanité été question de son rapport aux choses, ces choses extérieurs qu’il peut percevoir grâce à ses sens. Si on regarde à l’échelle d’une vie humaine, peu après notre naissance, nous prenons la aussi conscience de ce monde qui nous entoure. Par monde, j’entends cette multitude de choses, objets de notre perception. Nous pouvons définir notre perception comme êtant un phénomène, une aptitude qui nous lie avec notre

1.L’art, un concept à sens unique ? Henri BERGSON, philosophe français.1859-1941 Le Rire, 1900 Ouverture : « Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage. » Une langue n’est pas une liste d’étiquettes correspondant termes à termes à un nombre équivalent de choses à nommer.Parler une langue c’est ainsi la penser

L'explication de texte Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les

le faire accéder à un monde plus intellectuel, purifié , celui des mots. Il défendra contre Leibniz notamment la supériorité de l'écriture alphabétique " qui exprime des sons qui sont en eux-mêmes déjà des signes. Cette langue consiste donc en signes de signes," sur l'écriture hiéroglyphique trop près des choses. Le mot incarne la pensée, telle est la thèse de Hegel dans ce texte où il défend l'indissolubilité de la pensée et du langage. Mais, qu'est-ce que la pensée? Elle nous permet de connaître

à la pensée. Comme l'affirme Bergson, notamment, dans son œuvre Le Rire : « nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire les étiquettes collées sur elles ». En effet, comme l'a montré Bergson, les mots désignent des concepts généraux, et non des choses singulières. Étant donné que les mots ne dénotent que l’aspect impersonnel des choses, que leur aspect banal, on communique alors seulement ce qui est commun, c'est-à-dire les mêmes mots pour tout le monde alors

d’une langue à l’autre. Le signe linguistique : arbitraire, conventionnel entre les utilisateurs du code. Exemples : langage sms, internet où les majuscules = crier ;) = clin d’oeil En soi il n’existe aucun rapport nécessaire entre les mots et les choses. II. Les fonctions du langage - Référentielle : le message informe (il pleut) - Emotive : exprime l’état du locuteur (c’est révoltant) - Conative : permet d’agir sur le récepteur (va-t-en) - Poétique : se vise lui-même dans sa forme - Phatique

Propositions pour la mini-synthèse sur : Le rire Document 1 : 1) Le rire est un réflexe. 2) Il exprime la gaieté. 3) Il est fait de contractions musculaires. 4) Il est causé par l'humour, la plaisanterie et le rire lui-même. 5) Contrairement à ce qu'affirme Rabelais, le rire n'est pas spécifique à l'homme. Document 2 : 6) Le rire existe chez des mammifères éloignés de l'homme. 7) Le rire provoque le plaisir chez le rat. 8) Le singe rit dans les même circonstances que l’être humain. 9) Le singe