Béroul

etc... Sarraute,Ère soupçon, 1956, p.109. Prononc. et Orth.: [pε ʀsɔn]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. a) Ca 1135 persone «prestance, taille» (Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, AB 1891); b) ca 1170 «corps de celui dont on parle» (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 4431); payer de sa personne v. étymol. hist. payer; 1538 content de sa personne «satisfait de soi-même» (Est., s.v. placere); ca 1660 bien fait de sa personne (Ablancourt ds Rich. 1679); 1907 pas mal de sa personne (Tr. Bernard

fleurie, aussi vivace, et plonge encore au lit d’Iseut la Blonde. Par trois fois ils voulurent la détruire; vainement. Enfin, ils rapportèrent la merveille au roi Marc : le roi défendit de couper la ronce désormais.Seigneurs, les bons trouvères d’antan, Béroul, et Thomas, et monseigneur Eilhart et maître Gottfried, ont conté ce conte pour tous ceux qui aiment, non pour les autres. Ils vous mandent par moi leur salut. Ils saluent ceux qui sont pensifs et ceux qui sont heureux, les mécontents et les désireux

Arthurien (évocation de la vie d’Arthur, de ses chevaliers et des dames (amour, courtoisie)) et la quête du saint Graal (apparition du merveilleux et du surnaturel avec le premier roman du genre en 1155 par Wace : Roman de Brute). Ex : Tristan et Iseult de Béroul, Les lais de Marie de France, Le roman de la table ronde de Chrétien de Troies. Le 19éme siècle et la naissance du fantastique va remettre au gout du jour les histoires de chevaliers. Au 20éme siècle également dans la poésie de la résistance : Les

activités « outrageantes » des personnages, les inversions de valeurs, et généralement l’ambiance carnavalesque, l’auteur nous montre bel et bien qu’il y a une signification cachée dans son histoire à laquelle le rire permet d’accéder plus facilement. Béroul écrit aussi Tristan et Iseut en français, langue également employée dans les siècles suivants pour le Roman de Renart, Le Roman de la Rose, les fabliaux, les Mystères, le théâtre… Les problèmes de langue agitent tout le XVIe siècle et dans Gargantua

Princesse n’en est pas un non plus. L’amour entre le Duc de Nemours et la Princesse n’est pas un amour mythique. Tristan & Yseut se rapproche de La Princesse de Clèves, que l’on appelle « une histoire d’amour et de mort ». Ce sont les premières lignes de Béroul. La tragédie classique s’écrit en France à partir de 1630.Voici la définition : « Imitation d’une passion noble vécue et véhiculée par les personnages du drame et non par la narration. La tragédie doit inspirée à la fois la pitié et la frayeur et

des copistes, retouché par les clercs (hommes d'Église cultivés) selon leur talent ou le goût du public, un même roman connaît de multiples variantes et multiples auteurs . Ex : La célèbre histoire de Tristan et Iseut par exemple, racontée par Béroul, puis par Thomas, a été complétée par de nombreuses autres aventures anonymes. Composé pour un public majestueux, le roman donne aussi de l'importance aux valeurs de la chevalerie : la force, la bravoure, l'habileté au combat, la fidélité envers le

Robbe-Grillet, il s’agit bien de raconter, en pleins ou en creux, les difficiles relations amoureuses ; l’écriture n’est pas la même, les modalités narratives sont différentes : déjà pour Tristan et Yseut, selon qu’on considère la version « épique » de Béroul et la version »lyrique » de Thomas, évidemment entre eux et Stendhal, tout autant entre Stendhal et Robbe-Grillet, qui choisit pour exprimer l’anéantissement du sujet un envahissement de la description. b) Le roman étant à la base une langue, est

fut reprise par Chrétien de Troyes au 12ème qui est le premier et plus grand romancier médiéval --> Lancelot ou le chevalier à la charrette. La légende de Tristant et Iseult a fourni la matière de plusieurs récits. Auteur les plus connus = Beroul et Thomas. Tous ces romans sont écris en vers = romans courtois. 8ème siècle prose. * Le roman de Renart : aventures d’animaux humanisés, écrites par auteurs différents et anonymes mais reprenant tjs les mêmes pers. * Les fabliaux :

personnages de légende. Ils développent l’idéal chevaleresque et l’amour courtois. Ex : tous les romans de Chrétien de Troyes (Perceval ou le conte du Graal, Lancelot ou le chevalier à la Charrette, Yvain ou le chevalier au Lion…) / Tristan et Iseult (Béroul) Les fabliaux : ils montrent des personnages grossiers et populaires, en réaction aux valeurs chevaleresques. Ex : Le roman de Renart / Brifaut / La vieille qui graissa la patte au chevalier… Le théâtre quitte peu à peu l’église (mise en scène de

France et « Le lai du chèvrefeuille ». Autre référence à un moment de l’histoire : « Les deux folies Tristan » (la 1ère : « Folie de Berne » et la 2e : « Folie d’Oxford ») = 12e S. Et enfin les textes eux-mêmes mais aussi fragmentaires : Tristan de Béroul (1165-1180) : version dans un seul manuscrit, partie centrale de l’histoire, la partie commune. Tristan de Thomas (1172-1175) : contenu dans 8 manuscrits, son histoire contient une série de petits épisodes et surtout la fin du roman. On dit que Thomas