Bertrand de Jouvenel

se pose devient "comment la scène politique sur laquelle se joue ce jeu est-elle construite et comment?" La politique (politics) a affaire aux "affaires communes" qui ne sont pas seulement des "policy problems" mais aussi des problèmes que Bertrand de Jouvenel, cette autre vieille lune, a nommé des problèmes de "politique pure", non pas la lutte sans enjeu autre que la conquête de positions de pouvoir (cette "politique pure", nous ne connaissons qu'elle aujourd'hui et nous délectons des "tueurs"

totalitarisme a connu un important succès aux États-Unis. Dans The Fatal Conceit, Friedrich Hayek a repris une dernière fois sa critique du socialisme, qu’il considérait comme une erreur fatale et le produit de la vanité intellectuelle[37]. Pour Bertrand de Jouvenel, c'est la démocratie qui est totalitaire : il a ainsi intitulé l'un des chapitres de son ouvrage principal Du pouvoir « La démocratie totalitaire »[38]. Il considère que la démocratie en laissant l'espoir à chacun d'accéder au pouvoir incite

conversion au catholicisme de Jacques et Raïssa Maritain (influence de Léon Bloy) - loi du repos dominical - catastrophe de Courrières (coup de grisou) - les indemnités parlementaires passent de 9000 à 15000 francs (attise l’antiparlementarisme ; Jouvenel : « Il y a moins de différence entre deux députés dont l’un est révolutionnaire et l’autre ne l’est pas, qu’entre deux révolutionnaires, dont l’un est député et l’autre ne l’est pas ») - apparition des premiers autobus (Paris) ; ils concurrencent

Max Weber en avait tiré la conclusion que « c’est la dictature du bureaucrate, et non pas celle de l’ouvrier, qui est en marche, du moins pour le moment »21. Après la Seconde Guerre mondiale, la théorie libérale est aussi renouvelée (Alain, Bertrand de Jouvenel, Raymond Aron ou Karl Popper et Benedetto Croce). Ce sera, en Europe continentale, la mise en place de « l’économie sociale de marché », telle que théorisée par l'Allemand Wilhelm Röpke. Le libéral britannique William Beveridge dans Social

plus de restauration et de pacification mais avec la véritable naissance de la démocratie et/ou du parlementarisme. On peut en retenir 3 éléments : un éveil douloureux à la politique, la montée du Pouvoir couplée avec celle de l’individu —> Bertrand de Jouvenel « du Pouvoir », et l’entrée dans le siècle de la Nation et la nation nouvelle idéologie qui va devenir dominante et parfois plus dominantes que les Nations anciennes (dynastiques et plurielles) la Nation est une idéologie, on ne veut que la

Bibliographie : Précis Dalloz-Sirey, Droit constitutionnel, Louis Favoreu (jurisprudence) Droit constitutionnel, Edition Sirey 2012, Bernard Chantebout (phénomène politique) Institutions politiques et droit constitutionnel, Philippe Ardant et Bertrand Mathieu, 24ème édition (manuel accessible, politique et juriste), LgdT Droit constitutionnel, Pierre Pactet, Sirey août 2012 Droit constitutionnel, Francis Amon et Michel Troper, Lgdj Essentiel du droit constitutionnel – fiches de cours

gouvernement est celui-ci : comment affaiblir la pensée publique par la critique, comment lui faire perdre sa puissance de raisonnement, celle qui engendre l’opposition, et comment distraire l’esprit public par une phraséologie dépourvue de sens ? »20 • Jouvenel B. de : « «On introduit dans le citoyen des images de comportement. Il faut user pour cela des méthodes grossières de la suggestion collective et de la propagande. Ce qui donne aussi des images grossières, et non pas nuancées selon les fonctions

société civile, cela implique qu’on veuille faire allusion à une disparition momentanée. En effet, tout au long de la période de l’entredeux-guerres, jusqu’aux années « 60 », le concept se trouve être quasiment absent dans les écrits. Ainsi, Bertrand de Jouvenel (1903-1987), dans ses études sur les principales conceptions de la société et de l’Etat, ne s’attarde pas sur la société civile ; R. Aron (19051983), pense quant à lui que « la société civile est un concept trop général et imprécis pour rendre

situés sur d'autres continents dans lesquels un régime autoritaire fondé sur la domination d'une personne détenant un maximum de pouvoir reste le régime de référence. Ainsi, la légitimité correspond en quelque sorte à une obéissance à l'état. Bertrand de Jouvenel fait référence aux mystères de l'obéissance civile qui conduit les citoyens à se plier aux actes des autorités qui les gouvernent et de leurs agents. La légitimité c'est donc le consentement au pouvoir. B) La reconnaissance de la légitimité

traditionnelles. La notion de rapport politique est mise en lumière par Pierre Duclos dans un livre écrit en captivité (L'Évolution des rapports politiques depuis 1750) et dans une série d'essais et de communications. En quête d'une « politique pure », Bertrand de Jouvenel conçoit celle-ci comme fondée sur une activité agrégative. Julien Freund, dans son livre capital L'Essence du politique, se rattache aussi, avec des considérants originaux, à la notion du rapport spécifique. Cependant, malgré toutes ces cautions