Bestialité Dans La Bête Humaine

des ouvriers agricoles dans l’Ouest américain, dans les années trente, au moment de la Grande Dépression. Ce roman montre l’échec du rêve des hommes, l’indifférence et le grouillement du monde animal et de la Nature face au désordre des passions humaines. STRUCTURE Six chapitres. Alternance de descriptions puis de dialogues. Toujours, dans chaque chapitre, se succèdent une description du décor, puis un gros plan des personnages, puis seulement les dialogues. Toujours cette même mécanique. Unité

monstruosité comme monstrueux. L’étymologie : monere qui a donné monstrum qui a donné monstrare. monere : faire penser à, attirer l’attention sur d’où avertir. monstrum : (lié au spectaculaire d’emblé, mais pas d’emblé utilisé pour qualifier des humains) signifie un prodige, un signe nous avertissant de la volonté divine. Il a d’abord un sens religieux et très proche du mot de miracle au niveau de l’idée. 12e 13e siècles : le mot monstre est utilisé pour désigner des êtres difformes et spécialement

sexualité consiste en les idées qu’on lui a transmises et qui ont intégré son esprit comme une quête absolue dans laquelle elle sera inévitablement prisonnière. Mais voilà que Nana présente des désirs qui lui donnent des appétits féroces telle une bête humaine, inspirée par Zola de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces qui font de l’homme, un animal comme les autres. « Elle s’arrêtait toute pâle de désir, elle sentait monter du pavé de Paris une chaleur le long de ses cuisses, un appétit

manière plus générale la prétention des Européens à penser que leur civilisation est supérieure aux autres. III. La remise en cause de la supériorité des occidentaux : une leçon de relativisme 1. Un portrait idéalisé des Tahitiens qui souligne la bestialité des Européens Le vieux Tahitien oppose nettement le comportement des Européens et les mœurs de son peuple, qu’il décrit comme bien supérieures. Diderot adhère ici au « mythe du bon sauvage » : une vision utopique (=idéalisée) destinée à critiquer

La compagnie des loups (Angela Carter) Il est une bête et une seule qui hurle dans les bois la nuit. Le loup est le carnivore incarné et il est aussi rusé qu'il est feroçe; une fois qu'il a tâté de la chair humaine, rien ne la peut remplacer. La nuit, les yeux des loups brillent comme des flammes de bougies, jaunâtres, rougeâtres, mais c'est parce que la pupille de leurs yeux s'engraisse d'obscurité et capte la lumière de votre lanterne pour vous la renvoyer -rouge comme danger; si les yeux d'un

Les Deux Rats, le Renard et l'Œuf, IX, v.26-28) 1.2.2-    « Nous aurions un double trésor, l'une cette âme pareille en tous […] encore une autre âme entre nous et les anges commune ». » (Les Deux Rats, le Renard et l'Œuf, IX, v.42-47). 1.2.3-    La bête ici a quitté son statut d'image de l'homme pour atteindre celui d'un être à part entière, décrit dans sa vérité zoologique.   1.3- La Fontaine se fait le porte-parole d'un réquisitoire des animaux contre l'ingratitude et la cruauté des hommes à leur

l’habitude de considérer la race la plus nuisible, les Juifs, comme des souris qui pullulaient, des parasites. Les Allemands, représentés bien évidemment par des chats, sont les prédateurs des souris (Maus en allemand). Ce zoomorphisme insiste sur la bestialité du traitement infligé par les chats aux souris, et donc par les Allemands aux Juifs, de présenter les bourreaux et les victimes de façon anonyme ce qui rejoins l’œuvre de Tardi où pour celui-ci «il n'y a pas de héros, pas de personnage principale

solutions pour ne pas tomber dans ce double écueil. • sécheresse de la fable, transition manquée. • Transposition impossible en raison des présupposées même du genre. La transition du récit allégorique à la moralité. A transposition du monde humain au monde animal. L’intérêt de la fable selon LF : • intérêt éthique : la fable édifie et amène à la piété • intérêt didactique : la fable instruit et enseigne. LF suggère qu’il faut travailler à une conformité entre la fiction et le réel

Fille abandonnée et La Bête humaine, éléments de titrologie romanesque Claude Duchet Citer ce document / Cite this document : Duchet Claude. La Fille abandonnée et La Bête humaine, éléments de titrologie romanesque. In: Littérature, n°12, 1973. Littérature. Décembre 1973. pp. 49-73. doi : 10.3406/litt.1973.1989 http://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1973_num_12_4_1989 Document généré le 25/09/2015 Claude Duchet, Paris VIII. « LA FILLE ABANDONNÉE » ET « LA BÊTE HUMAINE » éléments de titrologie

qui fait la complexité tout autant que la grandeur de son acte: « Quoi ! En présence de toutes les gueules de la guerre civile ouvertes, attester l'Humanité ! »(l.6,7) Dés le début du passage, le mot d'ordre est donné: l'Humanité. Au milieu de la bestialité de la guerre un trait d'humanité apparaît chez Lantenac. Dans la citation précédente ce traduit par l'animalisation de la guerre civile par le nom « gueules » qui s'oppose à « l'Humanité ». L'importance de l'enjeu de cette notion se traduit par