Bestialité Dans La Bête Humaine

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’La bête humaine’’ (1890 roman d’Émile ZOLA (340 pages) pour lequel on trouve un résumé puis successivement l’examen de : la genèse (page 7) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 8) l’intérêt documentaire (page 8) l’intérêt psychologique (page 9) l’intérêt philosophique (page 11) la destinée de l’œuvre (page 11) Bonne lecture ! Résumé Chapitre I Roubaud, sous-chef de la gare du Havre, en déplacement à Paris

ses contemporains. Il écrit dans plusieurs registres et genres, du romantique au réaliste en passant par le fantastique notamment (La peau de Chagrin ainsi que l’Elixir de longue vie). Ces écrits sont regroupés dans une longue fresque : La Comédie Humaine comprenant 137 œuvres de plusieurs genres littéraires : roman, essais réalistes, nouvelles mais aussi des contes. Les textes sont classés par milieux sociaux, par lieux géographiques, ou par catégories psychologiques (Scènes de la vie privée, Scènes

" rires nerveux " des hommes marquent leur bestialité : ils ne sont plus que " petites figures détraquées ", " bras tordus " et " bouche ouverte ". L'" agitation [qui] remuait les tribunes " est la répétition de l'exploit de Price dont Zola nous dit ensuite que " cela ne cessait plus, s'enflait, recommençait ". Pour ôter toute ambiguïté quant à l'assimilation du cheval et de la femme, la suite du texte précisera : " L'on ne savait plus si c'était la bête ou la femme qui emplissait les cœurs. "

héros se rend compte de la dualité de son caractère. Tout d'abord, on trouve, ligne 1, la métaphore du fauve, "De quel tigre a rêvé ma mère enceinte de moi ?". Dans cette première ligne, par la métaphore du tigre, Lorenzo explicite d'entrée la bestialité de son caractère et prend conscience des pulsions primales qui le poussent à vouloir tuer le Duc. Cette découverte le bouleverse totalement. Il se demande en fait si cette animalité en lui est innée ou acquise, et semble pencher pour la deuxième

ses inconséquences. Le comique du dialogue consiste aussi à représenter la réflexion sur la nature humaine à travers des animaux, particulièrement pacifiques et domestiqués, uniquement destinés à la « gourmandise » des hommes. « Chapon » et « poularde » paraissent ainsi dénués de toute valeur d’agressivité et semblent beaucoup plus humains que les hommes. Ils emploient d’ailleurs un langage humain : on peut noter la technicité du vocabulaire dans ce passage, tant pour le champ lexical du droit

que ce soit Paquita qui soit étrangère, la marquise fait preuve de sauvageries voire même de bestialité sans limite. Elle massacre le corps de Paquita à coups de poignards comme une folle «  les folles passions » . Nous avons ici un crime passionnel qui dépasse l’entendement. C) Une lutte inégale : Paquita semble soumise dans ce passage, son statut social est comparé à son statut d’être humain ( d’animal faible qui se laisse tuer). Mais Paquita lutte grâce à son instinct de survie qui

sexuelle : Gassendi était très vertueux). Ce libertinage de mœurs aggrave l’impiété de Dom Juan. Car pour la conscience chrétienne, le désir sexuel (cf la référence à la « bête brute », au « pourceau d’Epicure » : la morale d’Epicure était fondée sur la recherche du plaisir, mais nullement sur la recherche de la débauche et de la bestialité : c’est une déformation de sa pensée qui vient d’auteurs chrétiens très polémiques) est volontiers associé au diable, surtout quand il s’exprime avec exubérance et refuse

nous démontre que les hommes ne comprennent pas le désir des femmes. Nana est ensuite apparentée à une bête en chaleur : « Le rut qui montait d’elle,…»(l.62,63) Le mot rut est un mot qui est à l’origine employé pour désigner la période d’accouplement des animaux et non du désir qui émane d’une femme, la bestialité de Nana est emphasée avec cette deuxième partie de la phrase : « … ainsi qu’une bête en folie » (l.63), Nana est le reflet de toute femme qui inquiète les hommes. L’homme ne connaissant

l’autre, ces acteurs pouvant être des systèmes. Cette atteinte pourrait être atteinte à l’intégrité physique, morale ou aux possessions voire aux participations symboliques ou culturelles, et elle serait essentiellement volontaire et spécifiquement humaine, utilisant des stratégies plus ou moins élaborées (cf. violence d’état). 2.     La violence perçue par l’enseignant Quelle que soit la réalité, l’objectivité du fait de violence, ou de l’agression, d’un enfant vers un autre, sa représentation par

récurrents. L’espace spatial de ses récits est principalement la Normandie qui tient une place particulière dans le cœur de l’auteur, mais aussi le décor parisien. La guerre de 1870 et l’occupation allemande constitue un autre thème important. Sur le plan humain, Maupassant s’attache particulièrement aux femmes, souvent victimes, notamment Jeanne dans Une vie, avec une place notable faite à la figure de la prostituée. Le thème de la famille et de l’enfant lui est également cher avec souvent la question de